Michael

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Quand je revenais de ma douche, enroulé dans ma serviette, Sara était déjà dans le lit, en train de lire.

- Qu'est-ce que tu lis ?

- Je ne lis pas, je fais des mots fléchés... Mais tu sais quoi, j'en ai marre. Râla-t-elle en posant le magasine et le stylo. Mon cerveau n'arrive pas réfléchir.

- Je sais comment te détendre. Lançais-je en fermant la penderie à peine ouverte.

- Comment ? Dit-elle en se massant le crâne.

Pour seule réponse, je détachai ma serviette qui tomba au sol et montait sur le lit.

Elle eut un rire et m'attira à elle quand je fus assez proche, pour que je l'embrasse.

- C'était un très bon conseil de te dire de te lâcher un peu plus... Souffla-t-elle entre deux baisers.

- Je suis simplement les ordres du médecin... Répliquais-je innocemment.

Nous envoyons la couette valser juste avant de reprendre mes baisers.

Il fallût seulement quelques secondes pour qu'elle retire son t-shirt, au départ prévu pour dormir ; se retrouvant presque nue.

- Je suis fatiguée, ne met pas trois heures non plus...

- On peut arrêter sinon... Proposais-je alors que je continuais mes baisers.

- Tu rêves ou quoi ?

J'eus un rire alors que je nous fis basculer, ce qui fit qu'elle se retrouva sur moi.

- Je me le demande quand je vois à quel point tu es belle...

*

- Je ne fais plus l'amour avec toi jusqu'à la fin de la semaine. Me lança Sara en revenant des toilettes, en même temps qu'elle se rhabillait.

- J'ai tenu longtemps, je ne vais pas mourir. Assurais-je amusé.

- Ça veut dire quoi "j'ai tenu longtemps"? Se moqua-t-elle.

- Non, enfin, je veux dire... Balbutiais-je, gêné.

- C'est cela...

- Je ne parlais pas pendant la cavale ou quand j'étais de retour en prison ! Peut-être que, en effet, malgré moi, dans mon sommeil, une fois, un rêve est arrivé de manière inattendue... Mais je te juge que c'était involontaire ! Je parlais plutôt d'après t'avoir retrouvé ! M'expliquais-je, paniquée alors qu'elle s'allongeait à mes côtés.

- Pendant que les jours de ton frère étaient comptés en plus ?

- C'était la nuit avant qu'on s'embrasse...

- Je ne sais pas si c'est mieux ou si c'est pire...

- Je suis vraiment désolé...

Puis finalement, l'air agacé qu'elle prenait se transforma en un grand fou-rire tandis que j'étais perturbé, ayant du mal à saisir la situation.

- Michael, je te taquine voyons ! Évidemment qu'on ne contrôle pas nos rêves, et moi aussi, ça m'est arrivé.

J'eus un soupir de soulagement, bien plus rassuré.

- Tu es diabolique en fait ! M'exclamais-je, tout hilare.

- Ça te changera de tes sarcasmes et de ton ironie. Dit-elle en s'allongeant à côté de moi.

- Tu as un problème avec mon humour ? M'indignais-je faussement.

- Pas du tout, te taquiner est juste une de mes activités favorites. Répliqua-t-elle de manière totalement innocente

- Oui, c'est ce que j'avais cru comprendre... Mon sommeil va être un temps de répit précieux, surtout maintenant que tout est dépoussiéré, tu n'as fait que d'éternuer la nuit dernière.

- Je ne sais pas si c'était poussiéreux avant, mais si c'était le cas, je ne devais pas être la seule... S'amusa Sara.

- C'était toujours propre et si, tu étais la seule. Personne n'est jamais venu ici.

- Je pensais que tu avais déjà...

- Pas ici. Coupais-je. Jamais.

- Sérieusement ? Je suis très honorée et je me sens spéciale.

- Tu peux, et tu l'es, spéciale. Tu es tout ce qui est de plus spécial à mes yeux, tu es tout ce qui compte.

- Tu es vraiment très fort, à me faire des déclarations d'amour innocentes et non calculée tout en me laissant bouche bée parce que je ne sais pas comment te répondre. Avoua Sara en me lançant un regard rempli d'amour.

- C'est juste... Sincère. Ça vient tout seul.

En réponse, elle posa un baiser sur ma joue et attrapa ma main, avant de demander :

- Tu étais le genre d'hommes à filer en douce le matin ?

- Exactement. Et toi, tu étais quelle genre de femme ?

- Le genre de femme qui n'avait eu aucun rapport depuis trois ans...?

- C'est pour ça que tu étais si nerveuse la première fois ? M'étonnais-je.

- Oui, mais tu étais compréhensif, doux et tu m'as rassurée.

J'attrapai délicatement son menton avant de poser mes lèvres sur les siennes pour un doux baiser, rempli d'amour, tandis qu'elle posait sa main sur ma joue.

- Je t'aime Michael.

- Je t'aime aussi Sara.

Et après cela, nous nous endormions, blotti l'un contre l'autre.

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J'espère que ça vous as plu,
Lola <3

𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x saraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant