𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x sara

Michael

- Putain de merde papi ! Des jumeaux ! S'exclama Sucre en me serrant fortement dans ses bras.

Je lui rendis son étreinte maladroitement, ne m'y attendant.

Puis il se dirigea enfin vers Sara pour poser un baiser sur sa joue.

- Tu te rends compte ? Vous allez doubler le nombre de Scofield !

- Oh que oui, crois moi ! S'amusa-t-elle alors qu'il la serra gentiment contre elle.

- J'ai aussi hâte que vous ! Dit-il joyeusement.

- On voit ça. Rétorqua Sara.

- Par contre ça veut dire deux prénoms à trouver, bon courage. S'esclaffa-t-il.

- On a déjà les deuxième prénom, en partie du moins, ça dépend si ce sont des filles, des garçons ou les deux. Expliquais-je.

- Alors vous espérez quoi ? Demanda-t-il.

- Ça change pas grand chose... Mais j'aimerai avoir une fille et un garçon. Avoua Sara.

- Moi aussi, ou deux filles. Deux garçons, c'est trop compliqués. M'amusais-je.

- Tu adores ton frère ! Se moqua Sucre.

- Bien sûr, mais deux garçons c'est sport, ça me ferait du bien de découvrir autre chose... Avec la prison, j'ai ma dose de testostérone pour une vie !

- Tu m'étonnes... Pouffa Sara. Vivre au quotidien avec Fernando...

- Je te permet pas, Doc' ! Râla faussement notre ami.

- Enfin, je m'en fiche. Peu importe, j'aimerai tous mes enfants pareil. Repris-je.

- Je n'en doute pas. Rétorqua Sara en attrapant ma main.

- Qu'est-ce qu'à dit Linc ?

- Rien de spécial... Fidèle à lui même. M'amusais-je.

- Vous avez l'air de bien tenir le coup tous les deux.

- C'est vrai. M'amusais-je avant de reprendre mon sérieux. Je vais pas mentir mais... J'étais inquiet. Ça faisait longtemps qu'on se battait pour notre liberté et pour survivre... Et Lincoln à le don de s'attirer des ennuis. Je pensais que je n'y arriverai pas, finalement, je me rends compte qu'on en avait besoin. Être proche de quelqu'un, ce n'est pas être tout le temps à ses côté ; être proche de quelqu'un c'est savoir que rien ne change même si nous sommes éloignés.

Ma femme m'offrit un sourire attendri, le regard amoureux.

- Tu t'en sors très bien, ne t'inquiète pas. Ce n'est pas évident.

- Je me doute bien... Marmonna Sucre. Bah au moins, vous êtes vivants et libre, ça reste le plus important, non ?

- Si. Approuvais-je. C'est tout ce qui compte, peu importe le reste. Et quand je dis le reste, je ne parle pas de vous...

- Oh non, moi qui croyais que tu nous avais manipulés et que tu nous voyais comme des outils... Lança Sara, faisant mine d'être dévastée.

- Ouais, c'est pas cool, papi.

Puis, après quelques secondes à nous dévisager, nous explosons de rire.

- Que de nouveaux sujets de conversation passionnants, dans le fond. Rétorqua ma femme.

Et à ce moment là, elle me lança le regard le plus amoureux du monde, et moi, j'étais le plus heureux.