𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x sara

Sara

- Ça s'est bien passé. Commençais-je.

- Je pensais que ce serait pire, c'est vrai. Rétorqua Michael alors que nous sortions de chez le fleuriste.

Sur le chemin, nous avions décidé d'aller faire un tour au cimetière, car nous avions tous les deux du monde à voir.

Michael allait aller sur la tombe de sa vieille amie, Veronica, mais également celle de la fille de Charles Westmorland ; ou DB Cooper.

Il m'avait expliqué qu'il lui avait promis de lui dire que son père l'aimait avant qu'elle meurt, mais il n'en avait pas eu le temps. Il irait aussi sur tombe de Charles par la même occasion.

Quant à moi, j'irais faire un tour sur celle de mes parents et de Bruce.

En clair, nous avions du monde à voir et beaucoup de fleurs à déposer.

- Je suis content d'avoir tenu ma promesse.

- Tu vas en tenir un autre. Répondis-je.

- Un peu en retard malheureusement, oui. Mais Charles était une bonne personne, si je peux lui rendre cet hommage, alors je le fais avec plaisir.

C'est ainsi que nous déambulions dans les différentes allées, cherchant les tombes de nos défunts, en posant les fleurs et en restant immobiles quelques secondes.

Enfin, nous arrivions sur la tombe de Veronica Donovan et cette fois-ci, les yeux de Michael s'embrumèrent de larmes.

Il posa les fleurs et visiblement, il eut envie de prononcer quelques mots.

- Tu m'as dit que moi et Linc avions l'idée de l'amour la plus dysfonctionnelle que tu n'avais jamais vue. Tu avais raison, mais dans le fond, ce n'est pas très important, ça reste de l'amour et tu faisais partie de cette idée dysfonctionnelle toi aussi. Tu me manques, j'ai juste... J'ai... Je n'ai pas eu le temps d'y penser avant, sinon je ne pouvais pas avancer. Mais maintenant... Enfin bref, tu restes comme ma grande sœur, et je t'aimerais toujours. J'aurais aimé que tu sois là et que tu fasses partie de nos vies. Tu aurais pu apprendre à vraiment connaître Sara, tu l'aurais adorée, c'est certain. Tu serais venue au mariage et tu aurais été une tante exceptionnelle. Mais la vie continue, et tu vis dans nos souvenirs à moi et à Linc à présent.

Au fur et à mesure de ses paroles, je serrais sa main un peu plus fort, profondément attristée.

Je savais qu'il n'avait pas beaucoup parlé d'elle où de ce qu'il avait pu ressentir à sa mort, probablement qu'il voulait aussi rester fort devant son grand frère.

Michael et moi n'avions pas trop abordé le sujet de nos enfances respectives, je pouvais seulement imaginer ce que cette femme représentait à ses yeux.

J'avais eu l'occasion de la voir deux fois, et elle m'avait paru gentille et à l'écoute, une personne qui portait beaucoup d'amour à ses proches.

Moi, quand je passais sur la tombe de Bruce ou de mes parents, je n'eus pas le cœur de prononcer un seul mot, le cœur lourd.

Mais c'était sans compter sur le soutien de Michael, un bras entourant ma taille qui me ramenait à lui et m'offrait cette étreinte rassurante.

Nous retrouvions ensuite la voiture, silencieux, mais un peu plus légers.

Une fois de retour à l'appartement, je vis sur le plan de travail un origami.

Intriguée, je le dépliais et lit :

"Tu vas l'avoir, ton filet mignon".

Je relevais la tête avec un grand sourire et vis Michael qui me regardait, un sourire en coin et les yeux remplis d'amour.

- Surprise. Lança-t-il.

Je me précipitais vers lui et le jeta dans mes bras, étreinte qu'il me rendit alors que je sentais mes pieds ne plus toucher le sol.

- Désolé pour le retard. S'excusa-t-il en me reposant au sol.

- Tu seras tout pardonné. Quelle heure ?

- J'ai réservé pour vingt-heure.

Je posais un baiser sur ses lèvres, et radieuse, je fonçais à la salle de bain, étant donné qu'il était dix-sept heures passées.

Impatiente.