𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x sara

Sara

Après avoir passé une heure au-dessus des toilettes pour vomir, je rejoins Michael dans la cuisine, en train de préparer le dîner.

- Comment tu te sens ?

- Nauséeuse.

- Oui, c'est vrai, désolé. Je peux toujours te tenir les cheveux, si tu veux...

- Oh non, je préfère faire ça toute seule. Assurais-je. Mais merci.

- Tu sais, tu fais tout en portant ce bébé alors si tu veux que je fasse quelque chose, tu me dis. Tu voudras manger ?

- Merci. Et oui, parce que j'ai beau vomir, j'ai tellement faim.

Il eut un sourire tandis qu'il coupait le gaz avant d'attraper un plat.

- C'est prêt ! Annonça-t-il tandis que Lincoln et Fernando débarquèrent.

Cela faisait seulement quelques jours que nous étions officiellement libres, et pourtant, Fernando n'avait toujours pas rejoint sa famille.

Nous étions logés sommairement grâce à Paul Kellerman, en attendant de rentrer à Chicago et de régler ce que nous avions à faire.

- Tu te surpasses, Papi. Lança ce dernier en sentant l'odeur.

Michael haussa les épaules avant de servir les assiettes.

- Tu sais qu'on ne te retient pas en otage. Déclara-t-il.

- Ouais, bien sûr, je sais, mais je veux arriver en étant bien. On rentrera après votre mariage, ça peut attendre encore un peu. Je peux pas débarquer comme ça, je dois être prêt.

Michael sourit et lança simplement :

- D'accord alors.

- Michael, c'est vraiment super bon, ça fait trop longtemps qu'on bouffe de la merde. Déclara finalement Lincoln.

J'eus un sourire en même temps, confirmant les dites de Lincoln d'un regard et mangea doucement pour éviter de retourner vomir.

- Merci.

- Une fois qu'on retourne à Chicago, comment on fait, pour vivre ? Te connaissant, tu y as sûrement pensé. Questionna son frère.

- Tu me connais, oui. Mon appartement est toujours à mon nom, et j'ai de l'argent là-bas. Pas énormément, mais assez pour qu'on tienne un peu tous les quatre.

- Je vais même pas te prendre un seul petit dollar. Rétorqua Fernando.

- Bien sûr que si. Et en attendant... Linc et Sara, vous pourrez rester avec moi...

- Ok. Répliqua finalement son grand-frère. Je trouverai un truc pour moi et LJ dans la foulée.

Puis, Michael me lança un regard interrogateur, ayant visiblement besoin d'une réponse.

- Si c'est ce que tu veux, bien sûr.

- Pourquoi tu te sens obligé de lui demander alors que tu connais la réponse ? Râla Linc. Aie un peu confiance.

- Bien sûr que c'est ce que je veux. Répondis-je.

- Très bien.

Il paraissait plus soulagé et me lança un regard rempli d'amour avant de se concentrer sur son repas, jusqu'à ce que Fernando demande :

- Vous vous mariez quand et où ?

- Je n'ai pas tout préparé, je n'en ai aucune idée... Je veux juste que ce soit simple. On n'a pas des centaines de personnes à inviter. Enfin, pas moi.

J'eus une petite moue, me disant que ça, c'était une partie de Michael que je ne connaissais pas.

Lui au quotidien, ce qu'il aimait faire, comment il était dans ses relations amicales, ou même s'il avait une petite amie avant de débarquer à Fox River.

Peut-être que je connaissais les côtés les plus sombres...

- Hum... Pas moi non plus. Dis-je en pensant à Katie, que j'aimerais bien revoir.

C'était ma seule amie, et je ne savais pas si on était encore amies à l'heure actuelle... Ça faisait des mois qu'on ne s'était pas parlé.

Beaucoup de choses avaient changé depuis Fox River...

- Je veux quelque chose de simple aussi, on a toujours couru partout à faire des choses... Inimaginables et compliquées, je pense qu'un peu... Un peu de douceur, c'est bien.

Fernando et Lincoln échangèrent avant de dire respectivement.

- Ok.

- On vous trouvera quelqu'un. Contentez-vous du physique.

- Du physique... Dans quel sens ? S'étonna Fernando.

- Dans le sens des tenues ou des alliances... Expliqua-t-il. Le reste, je m'en fous hein...

Fernando retient un rire et Michael eut un sourire légèrement amusé, tandis que je baissais la tête.

- Tu ne peux pas t'en empêcher, n'est-ce pas ? De me mettre mal à l'aise ?

- C'est trop tentant, je rattrape le temps perdu, tu n'as plus quinze ans au cas où tu ne l'aurais pas remarqué...

- Je te trouve très ambitieux. Répliqua-t-il, amusé.

- Si j'avais su dans quoi je m'engageais... Soupirais-je, amusée. Les hommes, je vous jure...

On échangea un rire tandis que Michael ne me lâcha pas du regard un seul instant pendant tout le repas, les yeux brillants.