Michael

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"Elle a dit oui Papi !".

- Pourquoi ce sourire ? Demanda Sara quand elle vit mon grand sourire.

Je lui tendis mon téléphone et elle lut le message, ce qui, elle aussi, lui arracha un sourire également.

- C'est une belle journée en plus. Dis-je en voyant le soleil du mois d'août illuminer la pièce. C'était peut-être le signe que ça devait arriver.

- Tu crois au destin ? S'étonna-t-elle. Toi ?

- Mmh... Réfléchis-je. Oui et non. J'aime croire que certaines choses devaient arriver.

- Comme toi et moi ?

- Par exemple. Si tout faisait partie du plan au départ, et que j'étais un prisonnier pour toi... On est, en quelque sorte, tombés amoureux l'un de l'autre accidentellement. Et j'ai lutté, j'ai vraiment lutté, et je sais que toi aussi, pour ne pas tomber amoureux de toi. Pas facile comme tâche. M'amusais-je. Je pense qu'on a essayé de l'éviter, mais que... C'était le destin, ou quelque chose comme ça du moins. On devait être ensemble, parce qu'on s'aime. C'est peut-être pour ça qu'on a réussi à rester ensemble malgré ce chaos.

- Parce que c'était réel toi et moi ?

- Bien sûr. C'est réel.

- Ça l'a toujours été. Ajouta Sara. Peut-être que tu as raison, peut-être qu'il y a une partie qui disait qu'on devait être ensemble, toi et moi. Enfin, peu importe dans le fond, on est ensemble, c'est tout ce qui compte.

Elle posa un baiser sur le haut de mon crâne, jusqu'au moment où j'entendis son ventre gargouiller.

- Oups... S'amusa Sara. Il est déjà tard...

- C'est le signe qu'on doit acheter à manger. Dis-je. On devrait s'habiller, il y a une supérette pas très loin.

- Je pense qu'on devrait acheter des vêtements aussi... Lança-t-elle. On a trois t-shirts et deux pantalons...

- J'ai des vêtements, dans ma penderie. Et sinon, on commande à manger, et on va faire des courses après. Je sens que tu ne vas pas pouvoir attendre... Me moquais-je pendant que son ventre continuait de gargouiller.

- J'ai deux personnes à nourrir ! Je te préviens, je vais sortir l'excuse de la femme enceinte dès que je peux...

- Tu as bien raison. Répondis-je hilare. Que veux-tu manger ? C'est toi le médecin, tu sais ce que tu peux manger, j'imagine...

- Je ne suis pas obstétricienne, je ne vais pas me faire faire des échographies toute seule... Plus sérieusement, je veux des burgers.

- Vraiment ? C'est vrai que ça fait longtemps. Ok, je commande ça.

Une vingtaine de minutes plus tard, le livreur arriva avec la commande que Sara récupéra tandis que je payais. Une fois que je m'étais retourné et que j'avais fermé la porte, elle était déjà en train de manger.

J'eus un rire en m'installant tranquillement, très amusé.

- C'est très drôle...

- C'est ça, moque-toi. Me taquina-t-elle.

- Je vais le faire, intérieurement, parfois...

Elle eut un rire amusé.

- Tu ris et tu souris beaucoup. Repris-je en la voyant. Et je trouve ça magnifique.

- C'est parce que je suis la femme la plus heureuse du monde. Et toi aussi, tu souris beaucoup plus. J'imagine que la liberté nous sied bien.

- Tu as raison. Soufflais-je. D'ailleurs, j'ai repensé à ce que tu m'as dit sur la plage l'autre fois. Et je sais qui je devrais aller voir en priorité.

- Qui ça ?

- Henry Pope. Je lui ai dit qu'un jour, il comprendrait tout, et je pense que je devrais tout lui expliquer. Maintenant que je suis... Plus droit ?

- Je trouve que c'est une très bonne idée. Déclara Sara. C'est un homme bien, j'aimerais lui parler, moi aussi.

- J'imagine qu'on pourrait y aller ensemble. Opinais-je finalement. Et toi, tu aimerais voir quelqu'un, non ?

- Katie.

- Katie... L'infirmière ?

- Oui. C'était certainement ma seule amie, j'étais très seule avant. Réalisa-t-elle. Mais c'est du passé, et elle me manque.

- Bien sûr. Nous avons donc des tas de choses à faire. Terminais-je en croquant dans le burger.

- On n'est qu'au début pourtant.

- Oui, mais on doit y aller progressivement, main dans la main, entre mari et femme.

- J'adore t'entendre dire que je suis ta femme.

- J'adore dire que tu l'es. Je vais le faire très souvent, ça sonne bien : " Je vous présente Sara, ma femme. ".

- Ça sonne très bien, en effet.

Et c'est dans les rires et en parlant que nous terminons ce repas, alors que le soleil brillait toujours.

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Joyeux anniversaire à moi même !
J'adore les prochains chapitres ❤️
Lola.

𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x saraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant