Sara

179 2 2
                                    

Le cadeau de mariage que Lincoln et Sucre, avec la contribution d'Alex, et même de Benjamin, était de nous avoir offert deux jours dans un hôtel, un très grand hôtel, avec plein d'activités à faire.

On leur avait dit que ce n'était pas la peine, mais ils avaient insisté, ce qui avait encore embelli cette magnifique journée.

Nous avions dansé et chantés, assistés à un magnifique coucher de soleil et nous avions bien mangé. Nous avions ri et joué, et ça faisait longtemps que nous n'avions pas passé une aussi bonne journée.

J'entrais dans la chambre en premier alors que Michael posait sa veste après avoir bien verrouillé la porte, émerveillé.

- C'est gigantesque... Je me demande avec quel argent ils ont payés...

- Ils étaient plusieurs, ça a sûrement suffi... Dis-je avant de me retourner.

Il me fallût très peu de temps pour m'approcher de lui et attraper les pans de sa chemise et de l'embrasser.

Un peu surpris par ma rapidité, il mit un peu de temps à réagir avant de poser ses mains sur mes joues et de nous faire légèrement avancer.

- Déjà ? On a tout le temps... S'amusa ce dernier en souriant.

- Deux choses : ton regard de braise m'a fait attendre le moment toute la journée, et encore une fois, les hormones.

- Je dis vive les hormones alors. Chuchotais-je Michael juste avant de reprendre notre baiser.

Notre baiser devint beaucoup plus passionné et langoureux, tandis que je me dépêchai de défaire les boutons de sa chemise.

J'avais besoin de sentir sa peau, et le sentir contre moi, lui qui m'avait toujours attiré.

Deux fois, nous avions eu que deux fois un tel moment pour nous, alors il était certain que j'allais en profiter.

J'étais certaine qu'il était sur la même longueur d'ondes que moi, nous qui nous nous étions beaucoup trop privés.

Nous avions toujours réfréné nos envies, que ce soit de se serrer dans les bras ou de s'embrasser. Soit c'est parce que nous ne pouvions pas, soit c'est parce qu'il y avait toujours eu de montre autour de nous. Et évidemment, beaucoup d'événements et de complots.

Quelque part, c'était presque étrange de faire ça, et dire que je ne posais pas des milliers de questions serait mentir, mais comme les deux premières fois, Michael était là, il était là pour me rassurer.

- Je ne suis pas ici pour te juger, bien au contraire. Souffla-t-il avant de me faire tourner délicatement pour qu'il puisse baisser doucement la fermeture dans le dos de ma robe.

Ensuite, il posa des baisers sur mon cou, puis sur ma clavicule.

Je me retournais ensuite et fais glisser sa chemise le long de ses épaules alors nos lèvres se retrouvèrent.

Combien de fois nous nous étions embrassés avec autant d'ardeur et de passion ? Bien trop peu.

Il s'éloigna légèrement et me demandant du regard s'il pouvait baisser ma robe.

- Oui. Tant que tu es doux avec moi... Demandais-je, gênée.

- Au cas où tu ne l'avais pas bien remarqué, je suis un grand partisan de la douceur...

Il fit glisser ma robe à mes pieds, et portant seulement un bas, je me retrouvais presque nue d'un seul coup de main.

Michael s'autorisa à la toucher du bout des doigts avant de passer ses mains sous mes fesses pour me porter.

J'enroulai mes jambes autour de sa taille alors qu'il me posa délicatement sur l'immense lit.

Pendant un instant, il m'offrit un regard, ce regard.

Celui qui brillait et qui était rempli d'amour, celui qui me disait que j'étais la plus belle femme du monde, celui sincère et honnête. Ce même regard rempli d'un désir brûlant.

Et moi, je ne pouvais que me perdre dans la beauté de ses yeux bleus ou gris, selon le temps.

- Je suis un homme chanceux. Lança-t-il.

- Pourquoi ça ? M'étonnais-je.

- Parce que tu es magnifique. Parce que tu as tout donné pour moi, et je compte bien te rendre la pareille.

- De cette manière-là ? M'amusais-je.

- Si ça peut y contribuer. Répondit-il sur le même ton. Je ne veux rien regarder d'autre maintenant que je t'ai vue, Sara.

Et il savait si bien me le faire, des déclarations d'amour spontanées et sincères.

- J'ai toujours cru que l'amour, c'était noir et blanc. Répondis-je. Mais je me rends compte que c'est comme un lever de soleil, tu es ma lumière. Tu apportes le soleil dans l'obscurité.

Il solda nos paroles par un long baiser, qu'il fit prolonger en descendant sur mon cou.

Michael avait très vite compris, que c'était mon point faible avec mes flans qu'il s'amusait à caresser d'une main alors que j'avais basculé la tête en arrière.

Cela lui donna un angle parfait pour embrasser tout mon buste, mais également ma poitrine qui lui était totalement offerte et qui n'attendait que ses baisers et ses caresses.

Moi, je me contentais de quelques soupirs de soulagements et de plaisir, si bien.

Après quelques instants, j'eus moi aussi envie de le toucher et l'aida à défaire et à faire glisser son pantalon.

Il me regarda et leva un sourcil, attendant ce que j'allais faire.

- Je suis tout à toi.

Je passai ma main dans son sous-vêtements, visiblement bien trop étroit en ce moment.

Je le sentis se raidir alors que mon autre main baissait le tissu.

Sa respiration n'était plus contrôlable et sa cage thoracique bougeait beaucoup plus, tandis que je faisais des allers et retour.

- Tu me rends complètement fou... Marmonna Michael sans me lâcher du regard.

Pour toute réponse, je m'approchai légèrement pour attraper ses lèvres pour un long baiser, jusqu'à ce qu'il finisse totalement nu devant moi.

Il s'était redressé, il était beau et imposant, sa nudité était magnifique à observer.

C'était quelque chose que j'avais envie d'explorer, que j'avais envie de découvrir...

- Question... Est-ce que c'est recommandé de faire ça en étant enceinte ?

- Je ne présente aucun risque, tu peux te faire plaisir.

Il eut un rire et s'allongea sur moi, et me lança un regard rempli d'amour.

- Ce qui me fait plaisir, c'est de te faire plaisir.

Nous nous embrassions une nouvelle fois tandis que je levais les hanches pour faire glisser ma culotte, qui rejoignit nos autres vêtements aux sols.

Il écarta mes jambes délicatement avec ses genoux et s'approcha.

- Vas-y. Rassurais-je alors que mon corps tremblait d'envie.

Michael s'inséra tout doucement en moi et m'embrassa, commençant des vas et viens, d'abord très faibles.

Cela nous permit de nous mettre plus à l'aise jusqu'au moment où il accéléra progressivement sans être agressif dans ses mouvements.

Michael Scofield me faisait l'amour, et c'était merveilleux.

.

Salut !
J'espère que ce chapitre rempli de love vous as plu, j'avance vraiment bien sur cette histoire qui me met beaucoup de baume au cœur.
À mardi prochain 18h30 !
Lola <3

𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x saraOù les histoires vivent. Découvrez maintenant