𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x sara

Michael

- C'est embêtant, évidemment qu'on n'allait rien pouvoir ramener... On est trop justes... Marmonnais-je.

- Fernando ne t'en voudra pas, il a dit qu'il ne voulait rien accepter d'autre de ta part. Déclara Sara, ma main dans la sienne.

Nous marchions d'un parking souterrain jusqu'à l'adresse que Sucre m'avait donnée la veille.

- Mais quand même... C'est la première fois qu'on rencontre Maricruz, j'aurai tout de même voulu faire les choses proprement.

- Reste simple. Rassura ma femme. Tu es très élégant, au fait.

Je portais une chemise noire et un jean de la même couleur ; les manches relevées jusqu'au niveau des coudes.

Sara, elle, portait un élégant cardigan et un pantalon habillé, mais simple, de couleur noire également. Elle s'était légèrement maquillée, comme elle l'était à Fox River, la rendant toujours aussi belle. Par contre, elle avait laissé ses cheveux qui ondulaient au naturel.

- Ce n'est pas grand-chose... C'est... Disons que j'en ai eu marre des t-shirts. Expliquais-je.

- Ça te va très bien, j'aime bien comment tu t'habilles, bien que je trouve ça marrant de parler de ça avec toi maintenant.

J'eus un sourire, attendri.

- C'est vrai, ce n'est pas déplaisant pour autant. Et tu es très belle aussi. Je pense pouvoir affirmer que nous formons un très beau couple.

- Tu sais ce que j'aime par-dessus tout ? Me demanda Sara.

- Quoi ?

- Pouvoir parler de nous comme un couple, marié qui plus est.

Elle leva nos mains liées pour regarder nos alliances en argent avec un grand sourire.

Quelques instants plus tard, je sonnais à la porte une fois arrivés, et nous fûmes accueillis par le grand sourire de Sucre :

- Voici mon couple préférée ! Salut Papi, t'es super classe, j'étais sûr que tu te pointerais comme ça ! S'exclama-t-il en me donnant une accolade.

- Je suis normal. Répliquais-je avec un sourire. Toi, tu as fait un effort !

- Tu crois que j'ai eu le choix ? Se lamenta faussement Sucre

Il se dirigea vers Sara, la serra dans ses bras aussi pour la saluer et poser un baiser sur sa joue.

- Comment ça va, Doc '?

- Je pense que tu peux m'appeler par mon prénom ! S'amusa-t-elle.

- Tu resteras toujours Doc', impossible d'échapper à ce surnom ! Entrez !

J'échangeais un regard complice avec Sara, tous les deux ravis de voir que notre ami était comblé de bonheur.

- On a oublié de ramener... Commençais-je.

- On n'a absolument pas besoin d'un truc en plus. Me coupa Sucre. Je t'ai dit que je n'accepterai rien d'autre de ta part.

Sara me lança un regard innocent de "je te l'avais bien dit", les bras croisés.

Enfin, la fameuse Maricruz se présenta devant nous.

Elle semblait tout aussi contente qu'embarrassée. Toutefois, elle avait l'air aussi gentille que Sucre l'avait décrit.

- Michael Scofield, je suis ravie d'enfin vous rencontrer ! S'exclama-t-elle en serrant ma main.

- Moi aussi, j'ai l'impression de déjà vous connaître... M'amusais-je.

Elle se tourna vers Sucre et lui lança un regard étonné, alors qu'il détourna le regard, gêné, avant de s'éclipser.

- Enchantée. Lança finalement ma femme. Je suis Sara.

- Moi aussi ! On peut se tutoyer ?

- Bien sûr ! S'exclama Sara avec un sourire.

Sucre revint dans la pièce avec sa petite fille dans les bras.

- Oh Fernando, elle est magnifique ! S'exclama Sara en s'approchant immédiatement.

Sucre eut un grand sourire alors que j'échangeais un regard joyeux avec sa fiancée, sachant très bien qu'il avait remué ciel et terre pour pouvoir retrouver celle qu'il aime et sa fille.

Tandis qu'ils parlaient tous les deux, Maricruz s'approcha de moi pour me parler.

- Je te suis reconnaissant, d'avoir sorti Fernando de Fox River. Sans toi... Je...

- Je sais. Assurais-je pour ne pas qu'elle est besoin de terminer. Il est revenu, on revient toujours, peu importe combien de temps ça prend.

- C'est ce qu'il m'a dit, oui. Je suis contente qu'il ait enfin trouvé un bon entourage. Confia Maricruz alors que Sucre donnait sa fille à Sara, qui la porta délicatement dans ses bras.

- On a quand même étés les hommes les plus recherchés... M'amusais-je.

- C'est vrai. Ce n'était pas une mauvaise personne avant, c'est juste qu'avec Hector... Disons qu'il faisait tout son possible pour que je sois avec lui. Mais j'ai bien compris plus tard que tout était sa faute dès le départ ! Fernando ne tarit pas d'éloges sur vous !

- Et je n'en taris pas sur lui. C'est mon meilleur ami, et maintenant qu'il "est droit dans ses baskets" comme il le dit, je suis content s'il arrive faire les choses bien. Il le mérite.

- C'est vraiment gentil, je suis encore plus certaine qu'il est devenu ami avec les bonnes personnes désormais ! Il m'a aussi dit que vous vous étiez mariés, alors félicitations !

- Merci, c'est gentil. Il m'a aussi dit pour les fiançailles.

- Disons qu'on est fiancées de manière plus officielle à présent. J'ai préféré cette demande-là, je l'avoue.

- Tu n'aimais pas la lettre qui parlait de passion ?

- Ça n'était pas trop son genre, je sais de qui ça vient. S'amusa Maricruz alors que je regardai Sara attendri, avec le bébé dans ses bras.

Elle parlait avec lui, et j'étais reconnaissant et ravi qu'ils s'étaient toujours bien entendu.

Puis, ils arrivèrent vers moi pour que je puisse la porter à mon tour.

- Euh... Vraiment ? Demandais-je, pas très sûr de moi.

- Tu as déjà tenu un bébé dans tes bras non ? Répliqua Sucre.

- Oui, la dernière fois, c'était LJ, j'avais seize ans. Dis-je.

- Ma fille doit absolument aller dans les bras de son oncle !

- De son oncle ?

- Bien sûr ! Rétorqua Sucre. Ça lui fait beaucoup d'oncles en plus !

J'eus un rire et attrapa délicatement sa fille, Lila, avec un sourire attendrit.

Elle ne pleurait pas, mais elle était agitée : elle regardait partout, gazouillait et bougeait ses petites mains. Je voyais à quel point elle ressemblait déjà à ses deux parents.

- Je suis ravi d'être l'oncle d'une si jolie petite fille. Lâchais-je finalement, très heureux.