- Je peux te poser une question ? Me demanda Maricruz avec sa fille dans les bras.
Je jetai un coup d'œil à Michael et Sucre, dans le jardin, visiblement très enthousiastes.
- Bien sûr. Répondis-je.
- Tu étais Docteur à la prison avant, tu as déjà eu besoin de le soigner ? J'espère qu'il n'avait pas trop d'ennui, mais tu connais les hommes comme lui... Ils ne parlent pas.
J'eus un sourire, surprise.
- Les prisonniers étaient tous comme ça. Soupirais-je. Quand Michael s'est fait couper les orteils, je lui ai demandé s'il avait peur, et il m'a regardé comme si c'était la question la plus improbable du monde. Mais concernant Fernando, ça m'est arrivé deux ou trois fois de rafistoler ses petites blessures. Rien de bien sérieux, il se prenait des coups perdus où était au mauvais endroit au mauvais moment.
- Tant mieux. Soupira-t-elle rassurée. Il en fallait du courage pour travailler en prison, non ?
- Un peu, mais pas spécialement. Commentais-je. Je n'ai été qu'une seule fois en danger, pendant l'émeute, mais j'ai été sauvée à temps... J'adorais pourtant.
- Vraiment ?
- Oui. Même si là-bas, il y avait des sacrées ordures, c'était loin d'être le cas pour tout le monde. Ce n'est pas parce que tu as fait quelque chose de mal que tu es une mauvaise personne pour autant. Expliquais-je. Ça se passait bien la plupart du temps, je pense que j'avais réussi à leur faire comprendre que je n'étais pas là pour les juger, mais pour les aider, ne serait-ce qu'un peu, pour les maintenir en vie. Ça ne veut pas dire qu'ils acceptaient nécessairement mon aide, mais je ne sais pas... C'était assez gratifiant finalement, et quelqu'un devait bien s'occuper d'eux. Ils restent des êtres humains avec des émotions, de la famille, une vie.
- Oui, c'est vrai. C'est rassurant, pour moi en tout cas, de savoir que quelqu'un pouvait bien s'occuper de la personne que j'aimais dans cette prison. Tu penses que tu pourrais y retourner ? Dans ce milieu ?
- Oh non. Dis-je. Ils auraient bien trop peur que je tombe amoureuse d'un autre détenu. Enfin, je n'ai pas ouvert la porte que par amour, c'est parce que je croyais profondément en l'innocence de Lincoln. Et techniquement, Michael n'était pas un vrai détenu...
- Oui, c'est ce que j'ai cru comprendre. S'amusa-t-elle.
- Mais si on enlève ce point-là, je ne pense pas, non. J'ai envie d'agir avant qu'il soit trop tard, avant que ces personnes soient en prison. Pouvoir soigner et m'occuper des personnes à qui on n'a jamais tendu la main avant de commettre l'irréparable. Racontais-je finalement.
Je ne savais pas ce que j'allais exactement devenir, mais en tout cas, prochainement, j'avais d'autres priorités.
Dans moins de deux semaines, cela ferait déjà trois mois que j'étais enceinte. Normalement, moi et Michael n'étions pas censés annoncer la nouvelle avant le premier trimestre, mais au vu des circonstances, ça ne s'était pas passé comme prévu...
En revanche, je ai cru comprendre que Fernando n'en avait pas parlé à Maricruz, et intérieurement, je le remerciai ; et c'était sûrement le cas pour Michael.
C'était bien de pouvoir garder la main mise sur ça.
En revanche, j'étais sûre que Fernando avait explicitement demandé à sa fiancée de ne pas me proposer à boire une seule goutte d'alcool, et Michael m'avait interrogé du regard quand il s'était servi une bière.
Tout cela pour dire que, si Maricruz était contente que son fiancé ait trouvé les bonnes personnes pour s'entourer, c'était aussi mon cas.
Et cette vie qui n'était que vide et blessante était devenue bien plus agréable et chaleureuse depuis que je les avais rencontrés, ces quatre hommes les plus recherchés d'Amérique.
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𝐌𝐘 𝐃𝐀𝐑𝐋𝐈𝐍𝐆 𝐏𝐄𝐀𝐂𝐄 | prison break - michael x sara
Fanfikce« 𝐈 𝐚𝐥𝐰𝐚𝐲𝐬 𝐛𝐞𝐥𝐢𝐞𝐯𝐞𝐝 𝐭𝐡𝐚𝐭 𝐥𝐨𝐯𝐞 𝐰𝐚𝐬 𝐛𝐥𝐚𝐜𝐤 𝐚𝐧𝐝 𝐰𝐡𝐢𝐭𝐞. 𝐁𝐮𝐭 𝐈 𝐫𝐞𝐚𝐥𝐢𝐳𝐞 𝐢𝐭'𝐬 𝐥𝐢𝐤𝐞 𝐚 𝐬𝐮𝐧𝐫𝐢𝐬𝐞, 𝐚𝐧𝐝 𝐲𝐨𝐮 𝐚𝐫𝐞 𝐦𝐲 𝐥𝐢𝐠𝐡𝐭. 𝐘𝐨𝐮 𝐚𝐫𝐞 𝐭𝐡𝐞 𝐨𝐧𝐞 𝐰𝐡𝐨 𝐛𝐫𝐢𝐧𝐠𝐬 𝐬𝐮𝐧𝐬𝐡...