L'initiation d'une reine - Romantasy -

Chapitre 65 - Vénus -

 Mon réveil est différent, mon corps est douloureux, mais cela me rappelle notre nuit et surtout le fait qu'il m'aime me fait sourire. Ces dernières années, je n'aurai jamais pu croire qu'il me dirait ça un jour. Mes doigts se portent à mes lèvres, le souvenir de son baiser est encore imprimé dessus. Je ferme les yeux, nos ébats d'hier soir remontent. Mon corps se tend, mon cœur bat plus vite. Je le sens de nouveau parcourir mon épiderme, déposer des baisers sur mon épine dorsale.

Le lit s'affaisse juste à côté de moi, je sais que c'est Wisk. Ses doigts glissent sur mon bras, je frémis. Mon visage se tourne vers lui et nos bouches se rencontrent. Nos langues se rencontrent, se caressent avec douceur, mon désir grimpe en flèche.

— Bonjour, majesté, murmure-t-il en descendant dans mon cou.

— Bonjour.

Mon souffle devient difficile, mon corps se penche vers l'arrière, Wisk se retrouve au-dessus de moi. Mes mains glissent sur son torse, sur ses abdominaux, puis je baisse son pantalon.

— Ça va te faire mal, Vénus.

— Tout dépend...

Ses prunelles se fixent sur moi, ses mains descendent sur mon corps.

— Est-ce que tu as déjà fait ça ? demande-t-il fébrile.

— Non, Wisk. Tu es le seul dans tous les sens.

Sa poitrine se lève plus vite, mes paroles semblent avoir un effet sur lui.

— Ça te plaît, n'est-ce pas ?

— Oui, avoue-t-il. Je ne pensais pas que cela aurait autant d'effet sur moi.

Sa bouche se pose sur la mienne sensuellement.

— Tu es à moi, grince-t-il.

— Prouve-le, le provoqué-je.

Il sourit avant de secouer la tête.

— Tu es douée, ma reine, mais je ne te prendrai pas de nouveau. La douleur sera trop intense. D'ailleurs, je viens de faire mander une guérisseuse.

Un grognement de frustration m'échappe. Il se baisse et mordille l'un de mes seins, je me cambre contre lui. Mes mains glissent dans ses cheveux afin de le maintenir contre moi. Sa délicieuse bouche continue de descendre, il se niche entre mes jambes. Sa langue me titille, me lèche. Il me pousse au bord du précipice, mais il ne me permet jamais d'exploser.

— Wisk, pitié !

Il claque sa langue et mon corps au complet se fige. Wisk se relève, il caresse mes jambes, avant de quitter notre lit.

— Ce soir, ma reine.

— Sauf si je décide d'ajouter un autre homme dans l'équation...

Et cette fois, c'est lui qui se tend, il se tourne vers moi, l'oeil noir.

— Je pensais que ce stade était dépassé, gronde-t-il.

— Alors, marque moi.

Wisk me scrute avec attention.

— Et puis...

Il revient vers moi, attrape ma gorge et m'embrasse brutalement. Mon être au complet se met au diapason du sien. Wisk me fait complètement perdre la tête, je lève les mains et glisse mes paumes de nouveau dans sa chevelure.

— Tu le fais exprès, grommelle-t-il.

Avec sa main libre, il retire les draps qu'il y a entre nous, puis baisse son pantalon. Je le sens se positionner devant mon entrée et ses doigts glisser sur mon clitoris. Il n'a pas besoin d'insister, je suis complètement excitée.