Sous grand danger

Chapitre 15

Il tourne la tête, me sourit et regarde à nouveau la route pour rester concentré. Il nous reste encore 12h 30 à peu près. Sa mère habite à Marseille et nous avons la mafia a Capri donc c'est super loin et long...

Je prends une clémentine que j'épluche et sépare en quartier. Je donne un quartier à Aaron en mange un. Je fais ça jusqu'à ce qu'il y en ai plus.

Il s'arrête sur une aire d'autoroute et nous allons au toilette et acheter, pour manger plus tard, un petit quelque chose d'autre que des clémentines. Je vais à la cafétéria et achète deux chocolats chauds et un paquet de mikados.

Je paye le tout et rejoins Aaron dans la voiture. Je lui tends son chocolat chaud et pose le miens dans le porte verre, pose mes mikados par terre et m'attache avant qu'il reprenne la route.

Nous buvons en même temps que de faire attention à la route surtout de nuit comme ça. Je commence à sombrer et fini pas m'endormir après avoir mis un plaid sur moi, j'avais un peu froid malgré les sièges chauffant.

Une grande main me secoue délicatement pour me réveiller et la lumière du jour me frappe les yeux violemment. Je remarque un bâtiment de taille moyenne, rouge et noir, attends, on en France!

— On est déjà en France?

— Et oui tu as dormis comme une marmotte!

— Ahah très drôle de te moquer de moi.

— Allez viens, j'ai faim.

Je sors de la voiture et nous marchons jusqu'à entrer dans la grande bâtisse. Une dame arrive et nous installe à une table à l'écart du monde. Elle nous donne la carte des choix et pars tout en faisant un clin d'œil à Aaron qui lui, lui a sourit en retour.

Je choisis une boissons et un plat et pose ma carte. Il y avais déjà une bouteille d'eau sur la table alors je profite pour m'en servir un peu, que je bois à la suite.

La même dame arrive et nous prends la commande de l'apéritif et le plat en même temps.

— Un coca zéro s'il vous plaît. Dis je en souriant sarcastiquement.

— Le même pour moi. Renchérît Aaron tout en lui faisant un clin d'œil, comme elle tout à l'heure.

Ils jouent à quoi là?

Elle repart nous laissant dans le plus gênant des silences. Mon téléphone se met à sonner alors je l'intercepte et réponds. C'est Jawel, il prend toujours de mes nouvelles lui, je l'adore.

— Comment ça va ma cocotte?

— Tout vas bien et toi Ja' ?

— Tout vas pour le mieux à part Axel qui est rentrée bourrée de la soirée d'hier, mais bon j'ai récupéré ta moto du garage aussi.

— Ah mince, mais bon tu prend soin d'elle comme de moi j'espère!

Aaron me regarde très mal au vu de la phrase que je viens de sortir alors je lui sourit de toute mes dents et reprends la conversation.

— Je vais te laisser elle vient de se réveiller. A bientôt cocotte hâte de te voir, je t'aime profite bien.

— Moi aussi je t'aime Ja' bonne chance avec Ax' bisous.

Je raccroche et regarde Aaron qui lui me regardait déjà de travers.

— C'était qui? Me questionne-t-il sèchement.

— Qu'est ce que cela peut te faire? Lui lance-je.

— J'ai besoin de savoir, c'est tout. Me dit-il d'un ton plus posé.

— Jawel. Dis je ayant perdue au duel.

— Vous êtes ensemble?

— Mais franchement à quoi cela peut te servir de savoir ça?

— J'ai envie de savoir c'est tout.

— Non, mais on a toujours eu une manie de dire je t'aime à la fin de l'appel si tu veux tout savoir. Et toi avec la serveuse, tu veux qu'on en parle?

— Je l'aime bien elle est à mon goût, jolie, belle, blonde, et pas chiante comme tu l'es.

Comment il ose dire ça? Blonde, parce que je suis brune qu'il aime les blonde, si j'avais été blonde, il aurait préféré les brunes.

Je baisse légèrement la tête pour cacher mes yeux larmoyant et la jeune femme, depuis le début, nous sert nos repas et donne un papier à Aaron.

Je prends mes couverts et mange mes carbonnara dans le plus grand des silences. Nous terminons de manger et partons du restaurant après avoir payer. Il a payer sa part et m'a dis de payer la mienne alors j'ai dû aller chercher mon porte monnaie pour payer ma part.

De retour à la voiture je prends toute mes affaires et m'installe derrière et lit mon livre. Il démarre la voiture et roule jusqu'à rejoindre l'autoroute pour encore 6h20 à peut près de route.

19h03

J'ai passer la majorité du trajet à pleurer en silence en repensant à tout ce qu'il a pu me dire au restaurant, ces larmes sont à cause de lui, pour juste une histoire de servante ringarde.

Il s'en rend compte de tout ce qu'il me dit comme reproches?...

Aaron se gare dans une allé avec une grande Maison Blanche et noir, prend une sorte de mini télécommande pour ouvrir le garage, et y entre par la suite dans celui ci.

Il se gare éteint le moteur et enlève les clés du contact. Il se tourne vers moi et me regarde. Ses yeux s'écarquillent tout en me fixant et regardant chaque partie de mon visage à présent imbibé d'eau.

Il sort de la voiture, ouvre ma portière et me prend afin de me sortir du véhicule. Il me regarde en insistant plus sur son inspection.

— Écoute, je suis vraiment désolé de tout ce que j'ai pu te dire, j'étais fatigué à cause de la route et avec ce sujet je me suis laissé emporté... je secoue la tête sachant très bien que ce n'est pas de sa faute d'où provient mes larmes.

Il me regarde puis me prend dans ses bras en enfouissant sa tête au creux de mon cou et renifle l'odeur de mes cheveux tout en les caressant.

Je pose mes deux mains dans son dos et lui caresse celui ci délicatement.

— Je suis vraiment désolé, je ne le pensais pas du tout, tu es magnifique Athéna. Dit il en se redressant.

Je lui sourit légèrement et il ferme la porte et de sortir du garage. Je le suit et il toque à la porte.

Une femme d'à peu près la cinquantaine vient nous ouvrir. Elle est ravissante. Elle porte une robe d'été longue blanche avec des fleurs bleu azur. Elle a un sourire resplendissant et les yeux d'un bleu magnifique, Aaron est son portait craché...