Chapitre 30

46 2 0
                                    

Il me savonne, me rince et m'enroule dans une serviette après avoir pris mes affaires, qu'il a coincé sous son bras, entre ses côtes.

Il m'essuie délicatement l'eau qui restais sur mes épaules du à mes cheveux trempés et enfile délicatement ma culotte puis me met mon pyjama avec le bas de celui ci.

Je sens à nouveau sa bonne odeur, autour de moi et surtout sur moi, ce qui me fit rougir et sourire à la fois. Il embrasse mon front et me met la couverture dessus après que je me suis bien allongée, mon livre à la main, dans le lit.

Il va dans la salle de bain avec la serviette et reviens vers moi, les mains libres. Il s'installe dans le fauteuil, à ma droite et met un petit plaid sur lui.

Je met le marque page, ferme mon livre et me tourne vers lui.

— Tu peux aller à la maison te reposer, tu as dormis deux jours ici, je ne vais pas te faire durer de calvaire.

— Tu es sûre que tu n'as pas besoin de moi?

— Non c'est bon, va te reposer. Lui sourie-je tendrement.

Il embrasse délicatement mon front comme tout à l'heure, prends ses affaires et sors de la chambre.

Je me retrouves seule, mon livre entre les mains, télé allumée sur une chaîne de musique avec la couverture qui ne me réchauffe pas temps que ça pour le coup.

La porte de ma chambre s'ouvre en trombe sur Aaron, tout sourire bizarrement. Il s'approche de mon gros sac et rentre tout mes vêtements qui étaient pliés autour.

Il part dans la salle et reviens avec tout mes produits à la mains qu'il dépose un par un dans mon sac avant de refermer celui ci et de l'apporter au seuil de la porte.

Il range tout les petits papiers qui traînaient par ci par là dans la poubelle enlève la couverture de mes genoux et m'aide à me lever pendant que je suis dans l'incompréhension totale.

Il prend les lanières de mon sac, les mettants sur son épaule et m'amène avec lui vers la chambre de ma belle maman qui elle, est déjà toute prête.

Il prend aussi son sac, elle, elle me prend mon bras et nous marchons tout les trois vers l'ascenseur. On entre à l'intérieur de celui-ci et Aaron tape le numéro dessus. 

Une fois descendu à l'accueil, nous sortons avec l'accord de la dame d'accueil et Aaron se retourne vers nous.

— Carole, vous m'attendez ici, je reviens, ne dites rien d'accord.

— Mais oui, bien sûr. Lui sourie-t-elle.

Il part s'engouffrer loin au fond des parkings sous terrains, nous laissant toute seules.

— Qu'est ce qu'il se passe, je ne comprend plus rien?

— Tu verras ça bientôt, ma chérie.

Une Porsche Cayenne vient se poser devant nous et Aaron nous dit de monter à l'intérieur. Ma belle mère me laisse monter devant alors je vais devant et elle, va sur la banquette arrière.

Il sors du parking sous terrain et prend la route direction, je en sais pas, ils ne veulent pas me dire.

Bon on va où là?

— Tu es trop impatiente, attend ma puce. Me dit ma belle maman toute souriante.

Je ferme doucement petit à petit les yeux de fatigue et les laissent me guider vers leur destination. Aaron me regarde une dernière fois tout sourire avant que me yeux se ferment complètement, alors que je voulais rester éveillée.

Le lendemain après midi,
15h30

Je me réveille et s'est comme si j'étais un lendemain de gueule de bois. Ma tête tambourine dans tout les sens, mes yeux veulent s'ouvrir mais ne s'ouvre qu'après un long moment.

J'essaye de me lever dans la foulée mais je suis prise par un vertige qui me fait rassoir directement dans mon lit.

Aaron, Aaron tu peux venir m'aider! Cris-je à travers la pièce, mais celle ci est bizarre, on dirait qu'elle et insonorisée par des murs de son, comme pour ne pas m'entendre de l'extérieur.

J'ai jamais eu de mur de son dans ma chambre moi?...

La porte de ma chambre s'ouvre mais je constate bel et bien des mur de son derrière la porte, mais celle ci c'est ouvert sans personne derrière.

C'est quoi ce merdier?!

Aaron c'est pas drôle, arrête ça. Dis je.

Mais oui, c'est pas drôle il faut arrêter ça, Aaron. Dit une voix qu'y met complètement inconnue.

Deux silhouettes s'approche de moi, j'y découvre un grand homme et Aaron.

Aaron?!

C'est dommage, c'est pas Aaron. Me dit de nouveau la même personne que tout à l'heure, se rapproche un peu plus de moi, empoignant entre ses mains mes cheveux, les tirants.

— Athéna, poursuit-il, c'est bien ça non, j'ai crue entendre au repas de famille.

Je tourne d'un coup ma tête, la déplace pour que la personne cache la lumière et regarde la personne, c'est..c'est le père de..de Aaron...

— Ça vous a pas suffit une fois? Non, il en faut deux, connard va. Dis-je, avec hargne.

— Comment tu m'as appelé petite peste?

— Par quelque lettres inversée de votre prénom.

Il s'appelle conrad, vaut mieux dire connard au passage.

Il me met un gifle, ma tête par dans la direction de celle ci, mais ça ne me fait pas mal contrairement à ce que j'ai déjà eu.

Aaron aurait pu mieux pêcher qu'une peste comme elle, non? Dit il au ressemblent de la belle mère, qui enlève son masque pour par la suite y découvrir, cette salope de Myriame.

Bien sûr, je t'avais dis qu'il y aurais un repas de famille, ma belle. Dit-elle d'un ton arrogant.

Elle prend une robe qui était derrière elle, me la tend et m'ordonne de la mettre.

— Tu descendras les escaliers et viendras te joindre à nous à ce putain de repas, sinon je ne gagnerai pas la somme convenue, et toi tu ne repartira pas vivante d'ici, c'est clair.

Je lui lance un regard noir, elle part et je commence à retirer mes vêtements. La porte se rouvre à nouveau pour laisser entrer un gars d'à peu près mon âge, mais attend, c'est Lucas ?

— Oh merde...dit il en refermant doucement la porte, mais attend, Athéna? Que et ce que tu fais là?

— Ils m'ont extirpé de l'hôpital se faisant passer pour Aaron et ma belle mère, Aaron est là? Dis je inquiète.

Sous grand dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant