Chapitre 25

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Je le regarde bouche bée. Toute cette revelation d'un coup.

Mais bon, je sais déjà qu'il me ferai l'amour et qu'il ne me baiserai pas en me laissant de coter par la suite, non, ce n'est pas du tout son genre, lui c'est attentionné plus plus!

Je me lève de ma chaise et me plante à quelques centimètres de lui. Il se lève. J'entoure ses hanches de mes fins bras et me colle à lui. Des larmes se versent involontairement. Il fait de même.

Nous restons au moins cinq bonnes minutes enlacés à ne rien faire. Je me sépare de lui afin d'essuyer mes larmes qui ne font que de tremper son tee shirt.

Je prends un mouchoir de mon bureau et essuie mes yeux. Je jette le mouchoir et regarde à nouveau Aaron qui lui, me sourie et me regarde déjà.

— Je..je suis désolée..mais il me faudra encore un peu de temps...

— Oh, son expression facial se décompose et il commence à partir vers la porte, bonne continuation...

Il commence à ouvrir la porte, s'arrête puis hoche négativement la tête avant de sortir petit à petit.

— Attends!

Je marche rapidement vers lui, le prend dans mes bras et l'embrasse.

— On est donc partis sur un baiser..d'adieu? Me questionne t'il, dans l'incompréhension.

— Je ne sais pas..laisse moi un peu de temps... répondis je, ne savant plus où donner de la tête.

— Bonne continuation alors. Continue je.

— Ouais, c'est ça. Fit il un bref au revoir de la main avant de définitivement partir.

Je ferme la porte de ma chambre et fond en larme. Je me relèves et les essuie peu de temps après et continue mes recherches.

Bingo! Appartement cherche propriétaire à Paris! Pas loin de l'université en plus.

Je tape le numéro de téléphone du locataire dans mon téléphone et attends que l'interlocuteur décroche.

— Bonjour, puis-je vous aider?

— Oui bonjour, alors j'ai vu votre annonce et j'aimerais bien visiter cet appartement, vous auriez des dates de disponible?

— J'ai demain, ou dans deux jour.

— Je vous prends dans deux jours, à quelle heure?

— Quelle heure vous conviendrais?

— Dans les alentours de 14 h?

— Très bien, bonne fin de soirée!

— Merci à vous aussi, au revoir.

J'ai bien calculé avec le billet d'avion que j'ai réservé.

J'ai hâte de le voir. J'espère il est pas sale ou délabré. La chose que je redoute le plus...

Je prends ma valise l'ouvre et commence à mettre des affaires par ci par là. Je descends par la suite les escaliers et vais vers le salon.

— Maman?

— Oui?

— Dans deux jours je pars sur Paris j'ai trouvé un appart, tu sais je t'en avais parlé il y a longtemps, j'en ai trouvé un qui chercher un propriétaire donc j'ai pris billet d'avion etc..ça ne te dérange pas?

— Non au contraire c'est super, je suis super contente pour toi! Tu veux que je te prépare quelque chose pour ce soir d'ailleurs?

— Non merci, il faut vite que j'aille voir Aaron, il faut que je lui parle, à tout à l'heure!

— Vas y je prépare le repas en attendant à moins que tu as déjà mangé?

— J'en voudrais bien un peu s'il te plaît merci!

Je prends mes chaussures, les enfile et sors dehors en oubliant de mettre un manteau.

Et merde, il pleut!

Je cour vers la villa des garçons. Je toque à la porte et prie pour que quelqu'un m'ouvre vite. Une lumière s'allume avant que je vois la tête de Lucas dépasser.

— C'est pour?

— T'aurais pas vu Aaron par hasard?

— Il est parti, il doit sûrement être à la salle, mais pourquoi tu le cherche? Vous n'êtes plus ensemble si?

— Longue histoire, merci!

Je cours vers la villa, ouvre attrape mes clés de moto et dis que j'en aurais pour plus longtemps finalement. Je prends mon casque au passage et file vers la moto.

J'essuie un peu le siège avec la manche de mon pull, m'assois sur celui ci, enfile mon casque et file à la salle de sport la plus proche. Je sors en oubliant pas de refermer le portail et file à toute vitesse.

J'accélère au dernier moment pour atteindre le feu vert mais au dernier moment, il passe au rouge. Je tapote le guidon de ma moto avec impatience.

J'accélère dès qu'il passe au vert et fonce vers la salle. Je me gare, descends de la moto, enlève mon casque et entre dans la salle. Je chercher des yeux Aaron quand je le vois en train de faire des pompes au fond de la salle.

Je marche rapidement vers lui et me positionne derrière lui, attendant la fin de sa série. Il se relève, lève un peu son tee shirt afin de s'essuyer le front remplis de sueur.

Beaux abdos, putain...

Il me voit à travers le miroir, se tourne vers moi, retire ses airs pods.

— Écoute Athéna, j'ai bien réfléchis et, oublie moi, ne pense plus à moi ni rien, c'est fini entre nous.

La bouche entre ouverte, des larmes commencent à humidifier mes yeux. J'hoche la tête positivement en marchant à reculons avant de m'arrêter.

— Sache, que je te pardonnerai et t'aimerais toujours, Aaron.

Je me retourne et marche à pas rapide vers la sortie pour ne pas qu'il voit mes larmes, honteuse. Mes joues sont humide à un tel point...

Je remet mon casque regarde une dernière fois à travers la vitre malgré mes larmes qui embellissent ma vue, Aaron qui a commencé une série de biceps.

Je grimpe sur ma moto, allume le contact et sors du parking à vitesse max.

Je vois au dernier moment que le feu est rouge quand une voiture me percute. Je me sens propulsée de l'autre cotée de la route entouré de tas et de tas de voiture.

Mes habits sont déchiré et ma vu s'assombrit de plus en plus pour au final avoir un trou noir.

J'entends juste comme dernier son les gyrophares de pompiers avant de perdre totalement connaissance.

Quelques minutes plus tard

Mes yeux s'ouvres petit à petit quand je remarque un pompier à côté de moi, un masque posé pour que je puisse respirer et des bip toute les deux secondes.

Dès que le pompiers voit que je suis réveillé il me demande si ça va et prends une lampe qu'il place sur mes pupilles. Je la vois peu.

Et il me dit que c'est normale, puisque c'est du au choc.

— Ne vous inquiétez pas on a appelé votre mère et vous allez être placé dans une chambre attendant de faire toute les scanners, radio etc...

J'hoche positivement la tête et la repose sur la sorte d'oreiller.

Sous grand dangerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant