𝒸𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝒳𝒳𝒱

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Bonne lecture, little star !🦋

NDA pré-lecture : si il y a des choses que vous ne comprenez pas, don't worry. Tout va se mettre en place à partir de maintenant.

À vos théories ✍🏼✍🏼.




TW: Violence.








YSÉE.
Sept ans plus tard.




-Je vous en supplie... arrêtez les implorais-je avec le peu de force qu'il me restait.

Deux jours s'étaient écoulés depuis la première torture.

Quarante-huit heures de barbarie totale. Quarante-huit heures de déferlement de haine continue contre moi.

Moi qui n'avais rien demandé.

Les larmes maculaient ma peau, en me floutant la vision. Il m'était impossible de voir de façon convenable.

Mes yeux peinaient à rester ouverts, alors que mon corps n'était qu'une fine feuille prête à lâcher.

À tout moment.

-Arrêtez... suffoquais-je dans mes propres larmes, sentant mon corps atteindre les limites du  possible.

Les hommes toujours masqués m'avaient attaché, suspendue, de façon à de ceux tous mes membres soient isolés.

Je formais une étoile, et ne tenait uniquement que grâce aux anneaux auxquels étaient rattachés mes membres.

Je suis dans cette position depuis trop de temps que j'ai fini par arrêter de compter les secondes, les minutes puis les heures.

Je perdais complètement l'esprit. Là, en t-shirt, complètement ensanglanté, alors qu'ils me frappaient comme des écervelés avec des espèces de lasso.

Ils me battaient comme les fermiers battent du bétail.

La corde entrait en contact brutal avec ma peau, depuis je ne sais combien de temps.

La sensation de brûlure prenait tout mon corps, me traversant l'échine et se répercutant dans mes oreilles, dans mes jambes, dans mon ventre. 

Ils étaient en train de me tuer à petit feu.

-Deux jours, mais tu encaisses très bien jolie fleur.

Je n'arrivais plus à dissocier les voix. Ma tête tombait vers l'avant, et mes cheveux par-dessus.

Ils ne s'arrêtaient pas, ils ne s'arrêteraient pas.

Jamais.

Je n'avais même plus de force pour pleurer, aucune force pour inspirer, aucune force pour ressentir quoi que ce soit.

J'étais simplement épuisée, je voulais dormir, et ne plus jamais me réveiller en sachant que des douleurs comme ça peuvent être infligés aux êtres humains, par d'autres êtres humains.

Alors que j'essayais tant bien que mal de redresser ma tête, je ne tombais que sur du blanc. Des murs blancs.

Tout est blanc.

Je n'avais pas bougé depuis que j'étais arrivée dans cet endroit de la mort.

La pièce était froide, tant dans les couleurs que dans le ressenti. Je ne pouvais rien dissocier, aucune forme, aucun relief.

Je ne voyais que du blanc, et ça me rendait folle. Complètement folle.

La froideur de la pièce rendait ma peau encore plus sensible. Le contact de leur fouet sur mon dos était assimilable à une dizaine de coup de couteau, simultanée, sur toutes zones du corps confondues.

BURNING HEARTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant