BURNING HEARTS

𝒸𝒽𝒶𝓅𝒾𝓉𝓇𝑒 𝒳𝒳𝐼𝒳

Bonne lecture mes starlettes !
🩷

Lisez bien la NDA à la fin svp ( oui je vous agresse y'a quoi ????).

YSÉE.

Le monde tourne.

Le monde paraît lointain.

La lumière peine à émerger. La lumière semble me fuir.

-Non, mais sérieusement ? entendis-je difficilement. Vous la réveillez quand au juste ?

Les voix semblaient irréelles.

En fait, tout me paraissait irréel.

Je n'avais plus aucune notion, de ce que je faisais, d'où je me trouvais... de qui j'étais maintenant.

Je pressais difficilement mes lèvres l'une contre l'autre, alors que mes yeux parvinrent à s'ouvrir complètement.

Avant de se fermer immédiatement.

La lumière est trop forte.

Lentement, essayant de reprendre possession de mon corps, j'ouvris les yeux une nouvelle fois, tiraillée par mes bras, et par ma nuque.

Putain, un mal de chien.

Cette voix féminine continuait de résonner, de plus en plus proche de moi, je pouvais à présent vaguement identifiée sa propriétaire.

Mais il me semblait que c'était ... Abby.

Que fait-elle là ?

Où suis-je ?

Mes yeux grands ouverts fixaient un point invisible au-dessus de moi. Je menais un combat visuel avec le plafond, le dévisageant comme s'il m'avait fait quelque chose de mal.

Doucement, reprenant peu à peu mes marques, j'analysais ce qui s'offrait à moi.

-Vous m'aviez dit qu'elle se réveillerait seule ! retentit de nouveau cette voix, il est clair que vous faîtes mal votre métier, elle dort depuis trois jours !

Mon coup était trop lourd pour que j'arrive à faire pivoter ma tête de ce côté de la chambre, et alors que j'ouvris ma bouche avec l'intention ferme de prévenir que j'étais réveillé, aucun son ne sortit.

Pire.

Ma gorge me brûlait complètement.

La sensation était similaire à un torchon coincé dans ma trachée, me comprimant complètement l'accès à la parole.

Instinctivement, je songeais à passer ma main sur ma gorge, afin de vérifier que tout allait bien, et c'est à ce moment-là que je fus réellement confrontée à la réalité.

Je ne pouvais pas.

Je ne pouvais absolument pas bouger mes bras, et mon tronc.

Ils étaient complètement bandés, de façon grossière.

Impossible pour moi de hoqueter, ainsi seuls mes yeux grands ouverts traduisaient mon état de panique.

-Abby.

Une voix grave me sortit de mes pensées.

-Non, ne me demandes pas de me calmer rétorqua-t-elle d'un ton qui lui est propre.

-Je crois qu'elle s'est réveillée.

Avec une force inestimable, je réussis à tourner ma tête du côté droit de ma chambre, me révélant ainsi trois silhouettes.