L'APPÂT ( SUITE)

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Dès qu'elle atteri dans la zone réservée à cet effet, elle entra dans la banque pour trouver un gobelin libre pour exposer sa requête afin de retirer quelques centaines de galions. Demain soir était prévu une fête grandiose pour ça elle devait faire des achats et d'être là plus élégante même si son mari ne l'accompagnait toujours pas.
Cette simple idée,lui redonna le sourire rien de mieux que du chopping pour se changer les idées,se disait elle.
Mais son sourire fana comme neige au soleil lorsque sa requête fut rejetée alors Ginnerva Potter explosa de colère contre un tel refus . Elle tonna exigeant des explications s'il ne voulait pas faire face à un scandale et c'est le chef chargé de leur compte qui lui expliqua la raison exact . Mais même après l'avoir entendu, elle ne parvenait pas à y croire ni à retrouver son calme, comment le pourrait-elle alors que son mari lui avait retiré le droit de se servir dans les coffres familiales. C'était tout bonnement impossible, pourquoi Harry ferait-il cela? Il avait osé la mettre dans une situation délicate alors elle devait agir comme la ministre l'avait conseillé de ne pas se laisser faire par son époux. Puisqu'elle avait son soutien, Harry allait regretté son acte contre la mère de ses enfants.
C'est donc scandalisée, qu'elle alla au ministère retrouvé son frère Percy pour l'accompagner confronté un certain brun balafré qui se croyait au dessus de tout le monde.
Ensemble,les deux Weasley entrèrent au Square Grimmaurd confiant de faire plié le sauveur face à leurs exigences.
Kréatur les reçus puis les amena jusqu'au salon où Draco qui venait de renvoyer son fils dans sa chambre pour le reste de la journée se tourna pour faire face aux invités indésirables alors qu'Harry se tenait juste à ses côtés. Les bras croisés sur le torse avec un petit sourire flottant sur ses lèvres,sans que Ginnerva ne le sache, elle venait de mordre à l'appât préparé exprès pour elle et Harry avait attendu, comploté, guetté le bon moment comme un serpent lorsque sa proie viendrai à lui. Mais il ne s'attendait pas à voir l'autre Weasley du ministère, si tout se passe bien alors il aura un espion près d'Amelia Bones donc fallait pas manquer cette occasion.

- Vous entrez sans salué les propriétaires quelles manières? Que me vaut votre visite Weasleys? Parla Harry dont la voix semblait douce et compréhensible mais ses yeux étaient froids tout en brillant d'amusement regardant Ginny avec un dégoût qu'il ne prit pas la peine de cacher.

- Weasley ? Comment peux-tu appeler ta femme ainsi? Tu cherches à bien te faire voir de Malfoy c'est ça,ne t'embête pas trop mon chéri bientôt tout reviendra à la normale crois-moi. Clarifia Ginny avec arrogance se croyant mené la danse.

- Je ne comprends rien à tout ce que tu racontes et répond plutôt à ma question de savoir qu'est-ce qui vous amène devant moi? Répéta Harry ennuyeux par les déclarations de la rousse.

- C'est simple mon cher mari,je suis allée à Gringot aujourd'hui pour retirer un peu d'argent afin de faire quelques courses pour nos enfants mais quelle surprise,je n'ai pas pu parceque tu m'as bloqué l'accès à nos coffres , comment allons-nous vivre les enfants et moi? Expliqua Ginny avec un air à la fois choqué et larmoyant pour se faire passé pour la victime.

- Oh vraiment ? Tu n'imagines pas un peu le pourquoi j'ai fais ça ?

- Non pas du tout, ça n'a aucun sens que diront les gens quand cela se répandra. Voilà pourquoi mon frère m'a accompagné sous l'ordre de la ministre en personne pour entendre ta raison si valable soit-elle sinon un procès sera lancé contre toi mon chéri,finit elle avec un sourire supérieur

- Hum ... Comme raison, j'ai fermé l'accès à mes coffres pour éviter les dépenses abusives et inutiles qui viennent de toi Ginnerva alors arrête d'utiliser les enfants comme prétexte car c'est aussi pour leur bien que j'agis comme ça donc ne t'en fais pas.

-  Voyons n'exagère pas Harry et c'est normal que je m'en fasse après tout je suis ta femme et c'est ton devoir de prendre soin de moi.

- Non,je n'y suis pas obligé car vois-tu je suis gay donc je veux divorcé de toi

Ginny perdu du couleur sur son visage tellement le choc était grand même Percy stoppa de noter leur échange.
Elle ne pouvait pas accepter qu'une telle chose se produise ça signifierait sa chute et son retour à la case départ alors qu'elle goûté enfin au luxe . Harry ne pouvait avoir pris une telle décision sans avoir été influencé et ça ne devait être que c'est maudit serpentard à côté de lui alors elle perdit son calme en répondant à Harry.

- Gay? Tu ne peux pas être gay, c'est impossible. Tout ça c'est de ta faute toi, dit elle en pointant Draco du doigt. Alors Malfoy, ça te plaît de joué le catin de bas étage en écartant les cuisses devant le mari d'une autre?

Un silence mélangé au choc rempli la pièce du coup, soudain Harry le regard sur et sombre fondit sur elle tel un serpent bloqua fermement la mâchoire de la rousse. Les yeux plissés d'une rage contenue pour ne pas lui briser la nuque sur le champ et siffla froidement.

- Fais attention à ce que tu dis Ginnerva,je ne tolère pas qu'on insulte mon compagnon. Tu viens de dépasser les bornes avec ta langue donc tu dois en payer les prix.Directement Ginny pâli, elle était comme paralysée par la peur en écoutant cette voix qui lui promettait milles tourments. Percy à ses côtés était bouche bée,il n'avait même pas vu Potter se déplaçait qu'à un clignement de paupières il se tenait déjà devant eux avec une aura menaçante.
Bien que c'était incroyable,il sortit de sa torpeur pour pouvoir aider sa sœur à retourner la situation en sa faveur.

- Potter, relâche la immédiatement avant que ton cas n'empire plus que nécessaire. S'exclama Percy avec professionnalisme au nom de son titre de secrétaire au ministère. Harry le fixa avec indifférence toujours en bloquant la rousse puis la lâcha brutalement en la faisant perdre l'équilibre mais heureusement que son frère la réceptionna avant qu'elle ne tombe par terre. Ginny,je crois que tu devrais rentrée et me laisser tout gérer ne t'inquiètes pas je ferai en sorte qu'il se mordre les doigts. Rassura -t-il à sa sœur bien qu'encore chamboulée par ce qui venait de se passer mais elle finit par partir tout en sentant le regard du brun brûlé l'arrière de son cou alors que personne n'avait remarqué qu'Harry lui avait lancé un sort .

À suivre...

Part d'ombre (Drarry)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant