2- ALÉTHÉÏA

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Hi, you...
On se retrouve pour un nouveau chapitre et pls, lisez-le avec l'audio que je vous ai mis au dessus histoire de bien entrer dans le mood du chapitre.

Bonne lecture ∞.









ALÉTHÉÏA

Dublin - St Patricks Private Institute.
13h37


Je retiens de justesse un bâillement qui provenait du tréfond de mes entrailles.

Je n'arrive pas à me concentrer. Je n'avais pas dormi plus de deux heures au cours des six derniers jours.

Mon corps me brûlait de toute part, et mes yeux peinèrent à rester ouverts.

Je n'étais que l'ombre de moi-même... l'ombre d'une âme errante.

-Uniquement après avoir épurer le passif, vous pourrez procéder à la clôture de la liquidation judiciaire...

La voix de mon instituteur me paraissait tellement lointaine... alors que je n'étais qu'au deuxième rang.

Mes cheveux lisses camouflaient la moitié de mon visage, bien que je sois partiellement avachie sur ma table, ne soutenant ma tête que grâce à la force de mes poignets.

Ma jambe droite ne faisait qu'effectuer des allers et retours, tremblante... constamment.

Mère détestait que ma jambe bouge lorsque nous étions à table, mais à l'école il était impossible qu'elle me voie.

Je suivais les cours dans un prestigieux établissement privé dans le centre de Dublin. L'architecture restait ancienne, mais c'est-ce que je préférais de loin dans cette prison à ciel ouvert.

La façade était en pierre, et faisait vraiment ressentir la culture irlandaise telle que renommée dans le monde.

Cet établissement était réservé aux enfants de politiques, et aux élites des pays voisins... évidemment aux yeux de tous mon père n'était qu'un sénateur, passionné par son métier, et dévoué pour son pays.

Sa façade était impeccable.

Simplement, beaucoup ignorait qu'en plus d'avoir la main mise sur le pouvoir législatif, mon père... le sénateur Burkley, avait également la main mise sur le trafic de drogue et de je ne sais quels stupéfiants dans quasiment toute l'entièreté du Royaume-Uni.

Ironie du sort, lorsque les gens apprendront que celui qui se bat bec et ongle pour que l'Irlande ne rallie jamais la couronne, en reste néanmoins fortement dépendant lorsqu'il en va de ses intérêts.

Je posais une nouvelle fois ma main sur ma bouche, camouflant un bâillement tandis que je  redressais la tête. Mes mèches maronnes, assez épaisses tombèrent en cascade sur mes épaules, dissimulant désormais la capuche de mon pull ainsi que les ailes en strass qui avaient été orné dessus.

Je passais nerveusement ma main sur ma cuisse droite, souhaitant me rassurer sur le fait que j'avais encore ma jarretière avec mes armes de poings accrochées dessus.

Il était coutume ici pour les élèves de porter des armes de self-défense comme des couteaux suisses. Je ne dérogeais pas à la règle.

Cependant, les miennes étaient constamment visibles, puisque je gardais mes jambes nues. Mes jupes couvraient rarement plus de deux tiers de ma cuisse, et aujourd'hui n'était pas l'exception.

Je portais une jupe en jean noir, pas dessus laquelle tombait un pull large noir, qui laissait simplement voir les bordures de ma jupe.

-Mademoiselle Burkley ?

𝐓𝐡𝐞 𝐂𝐄𝐍𝐓𝐄𝐑𝐏𝐈𝐄𝐂𝐄 1&2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant