Cargaison

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Irina

Voilà on est le jour J, aujourd'hui nous allons voler cette cargaison. Nous partons dans 1h. Une heure d'anxiété, j'ai peur. Je l'avoue j'ai peur, mon mauvais pressentiment est impossible à mettre de côté. Je sais que quelque chose va arriver, ça va être violent.
Mais je décide d'essayer de l'ignorer et d'aller à cette mission. Ma sœur est confiante, alors je peux l'être aussi. Elle a toujours été plus courageuse que moi et a toujours mis sa vie de côté pour moi. Je lui dois bien ça même si ce n'est pas la chose la plus facile qu'il soit.

- On y va Irina !!

- J'arrive !

Nous montons dans la voiture et nous voilà sur la route. Plus de retour de arrière, maintenant il faut tout assumer.

- Tu es prête ?  me dit ma sœur

- Oui. dis je d'un air déterminé

- On sort dans 2 min, on cour et escalade le grillage. Et on récupère cette foutu cargaison.

Je ne réponds pas.
Nous descendons de la voiture et ma sœur passe devant moi et commence à courir. Je la suis, elle m'aide à escalader le grillage puis je l'aide aussi. Le gardien est en pause, nous avons 5 min pour récupérer cette foutu cargaison.
Nous avançons lentement jusqu'au hangar mais deux gardes surveillés l'entrée.

- Ce n'étais pas prévu ! Dis je à Georgina énervé

- Je sais mais on va devoir les éliminer.

- Mais on ne va pas les tuer Georgina, ils ont une
famille...

- On le doit Irina ! Dit elle en s'énervant contre moi.

Elle tire sur les deux gardes avec son glock, en plein cœur.
Je suis abasourdîtes, elle ne m'a jamais évoqué le faite qu'elle savait se servir d'une armes.
Nous atteignons donc la porte d'entré et elle casse le cadenas avec la crosse de son pistolet.
Nous pénétrons dans le hangar. Devant nous se trouve le camion avec la cargaison à l'arrière.

- À TERRE !! Me crie ma sœur

Mon oreilles bourdonnent.
Des tirs fusent, une embuscade. Une vingtaine d'hommes armés et protégés d'un gilet par balle pénètre dans le hangar et nous tirs dessus, nous nous sommes allonger derrière des sacs de drogue qui nous protège des balles.

- Je te couvre, prends la cargaison et pars !! Me dit ma sœur

- Non je ne partirais pas sans toi.

- Ce n'est pas une question Irina, je sais me débrouiller ne t'inquiète pas ! Fais le pour moi s'il te plaît, je t'en supplie. On se retrouvera.

- Promis ?

- Promis.

- Fais attention, je t'en supplie.

- Ne t'inquiète pas pour moi !

Sur ce elle ne me laisse pas le choix et tir sur les soldats en face de nous. J'en profite pour courir et pénétrer dans le camion. Heureusement les clés sont là, je démarre et pars. Je défonce le grillage et je m'enfui.
***
3h que je roule, je ne sais pas où je dois aller. Ma sœur était chargé de conduire et moi de surveiller nos arrières, je ne sais donc pas l'adresse. Ricardo n'avais pas confiance en moi de plus, j'ai perdu mon téléphone en courant, je n'ai donc aucun moyen de savoir ce que je dois faire. J'ai peur, j'ai peur pour ma sœur. Je ne sais pas comment elle va et si elle est intacte. J'espère de tout cœur qu'elle va bien. Les larmes remonte, j'ai les yeux gonflés.
***
Il doit être 21h, la nuit commence à tomber et pour marqué le coup, une tempête éclate.

- De 1 je n'ai pas mon permis et de 2 je ne vois rien devant moi. Dis je en ralant

Je ne vois absolument rien devant moi, même la route. Ça commence à m'inquiéter je pense que je vais devoir m'arrêter.
Je m'arrête donc à une petite station service, pour attendre la fin de la tempête et d'aller aux toilettes.

- Les toilettes sont dégoûtantes ! Dis je en sortant

En revenant, la tempête c'est calme et j'aperçois deux motards à côté de mon camion. Le premier pars en direction de la supérette tandis que l'autre attends à côté de sa moto. Le premier est brun enfin châtain et le deuxième est blond il me semble. Ça me semble louche que deux motards ce soit arrêté lorsque la tempête s'arrête et pas avant mais je décide donc de les ignorer et de reprendre la route.
***
Je n'en pouvais plus de rouler, ça faisait 7h que j'étais sur la route. J'ai donc pris la décision de m'arrêter dans un motel et de prendre une chambre. Je suis tellement fatigué, il est presque 00h00.
En me couchant je repense aux motards, ils ne m'ont pas doublé depuis que je suis reparti et pourtant dieux sais que je ne roulais pas vite. Ça m'inquiète un peu car ils ne ressemblaient pas du tous à des personnes lambda. Depuis que je suis sur la route je me fais des frayeurs toute seule. Je dois être parano, je chasse cette idée de la tête et essaye de me rendormir.
***
Je suis reparti sur la route je pense que je vais m'arrêter à la prochaine ville et je vais essayer de trouver un moyen de contacter Ricardo, je veux me débarrasser le plus vite possible de cette cargaison et retrouver ma sœur.
Cette nuit je me suis réveillé en sursaut , pleine de sueur. Même lorsque je fais des cauchemars je ne me réveille pas de cette façon ça me mets donc la puce à l'oreille. Je me sentais observé, c'était malaisant j'ai fais le tour de ma chambre, j'ai retourné tous les meubles ect... mais aucune présence de quelque chose d'anormal ou aucune trace qu'une personne est venu dans ma chambre. Mais mon felling me disait de partir le plus vite possible et pour une fois je l'ai écoute, j'ai repris la route. Mais je suis exténué je n'ai dormi que 3h. Je ne penses pas réussir à arriver jusqu'à la prochaine ville. Il faut que je retrouve un motel, plus sur.
Au bout de quelque heure, j'en trouve un. Il paraît plus sur que l'autre, il y a des caméra de sécurité et un monsieur que s'occupe de la sécurité 24h/24 au moins je suis sûr de ne pas avoir de problème.
Je prends donc une chambre et je m'assoupis immédiatement.

C'est froid !! Je me réveille en sursaut après cette pensée qui est arrivé dans mon cerveau. Je regarde autour de moi mais je suis dans le noir complet. Aucune source de lumière rien, le néant. Je touche mes vêtements et ils sont trempés. On vient de me jeté un verre d'eau ou plutôt une bassine d'eau dessus. Qui est le con qui a fait ça surtout dans un motel.
- Qui est le connard qui m'a lancé de l'eau !! Criais je
- Moi.
Je me fige, je ne connais pas cette voix mais elle n'est pas du tous rassurante et je ne m'attendais pas du tous à qu'on me réponde. Je vois une silhouette se rapprocher de moi, instinctivement je recule et je heurte le mur. Je panique, je suis bloqué, incapable de faire quoique se soit.

- Tu vas regretter d'avoir fouiner dans nos affaires. Dit l'inconnu en se rapprochant

La lumière s'allume et je suis pétrifié. Il n'est pas seul, ils sont deux. Les deux motards. Le mec en face de moi tiens un mouchoir dans la main, je commence à paniquer lorsqu'il me le place sur le nez et la bouche. Puis le néant, trou noir.

ManciniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant