Trahison

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Irina

J'ai la tête qui tourne , lorsque je me réveille. Je ne vois pratiquement rien, j'aperçois juste une chaise en face de moi.
Personne n'est dessus.
Soudain je me rappelle des événements de la veille, je me fige. On ma kidnappé.

- Putain je savais que c'était pas une bonne idée, je voulais pas le faire en plus. Dis je énervé

Oh merde j'ai encore pensé tout haut.
Suite à mes mots la porte de ce qui me semble être une cave, s'ouvre. Un homme pénètre dans la pièce , il est très grand avec une carrure imposante. Je ne distingue pas ses yeux, je ne vois qu'une ombre. L'obscurité le cache.
Il s'assoit sur la chaise avant de dire:

- Ou est ma cargaison ?

- Pardon ? Dis je l'air perdu

- Tu te fous de ma geule, tu avais notre cargaison tu t'es enfui avec ! me dit il

Je ne réponds pas, je décide de l'ignorer. Je ne peux pas mettre ma sœur en danger car elle est sûrement avec Ricardo.
Il s'approche de moi ce n'est pas bon signe.

- Ou. Est. Ma. Cargaison. Me dit il en s'approchant dangereusement

- Je ne sais pas de quoi vous parlez. Dis je

- T'es sur de ne vouloir rien dire ?

- Je ne sais toujours pas de quoi vous parlez.

- Et si je te parle de t'as sœur là tu sais ?

Je me stop, je ne sais pas ce qu'il entend par la. Comment peut il savoir que ces ma sœur.

- Je n'ai pas de sœur.

- Georgina n'est pas t'as sœur ?

- Qu'est-ce que vous lui avez fait ? Dis-je énervé

- Elle est en ma possession. Dis moi où est la cargaison et je te laisse la voir.

- Elle était sur le parking du motel où vous m'avez kidnappé.

- Mes hommes ne l'ont pas retrouvé. Je répète ma question où est ma cargaison ?

Il le dit d'un ton sec, il ne rigole absolument pas. Mais je ne sais pas où elle est.

- La dernière fois qu'elle était avec moi c'est au motel. Je ne sais pas du tous où elle est sinon. Quelqu'un a du la voler.

- Tu sais qui ?

- J'ai des idées. Dis-je

- Mais laisser moi voir ma sœur et je vous dis qui je suppose l'avoir récupéré.

- D'accord mais dis moi d'abord.

- Ricardo Ferrari.

Il me regarde, me fixe plutôt. Je ne vois toujours pas à quoi il ressemble, je vois seulement sa silhouette imposante. Il fait un signe et deux autres hommes rentrent dans la pièce et m'en sorte. Ils me traînent jusqu'à une autre cave. Je vais enfin voir ma sœur! Ils ouvrent la porte et je me fige, les larmes me montent. Ma Sœur... devant moi n'est plus qu'une simple âme parti trop vite. Je m'effondre sur le sol. Elle baigne dans son propre sang, la tête regardant le plafonds. Ma sœur est morte... elle m'avais promis.
Je déteste l'homme qui a fait ça, je les détestes. Il va retrouver cette putain de livraison et me libérer. Je l'espère car si il compte me garder, je compte lui faire vivre l'enfer.
Les deux gardes me sortent de la pièce et me ramène dans ma cave. Je m'effondre sur le matelas et je pleure encore et encore. Je n'ai même plus de larmes. J'ai perdu la seule personne toujours présente pour moi. Je me sens seule, plus que seule, je me sens vide. C'est pire que tous les sentiments de solitude que j'ai pu ressentir jusqu'à maintenant.
***
Je n'ai plus la notion du temps, dans cette cave il n'y a qu'une mini fenêtre qui me permet de savoir si il fait jour ou nuit. Hier je me suis endormi en pleurant.
Je n'ai qu'une idée en tête me venge. Ricardo nous a emmené dans un plan foireux et il va s'en rappeler.
L'homme n'est pas revenu depuis hier. J'ai extrêmement soif et j'ai une grosse envie d'aller au toilette.
Soudain une voix féminine me demanda:

ManciniOù les histoires vivent. Découvrez maintenant