Peato Mauvaka avait toujours trouvé un charme particulier à sa terre natale, la Nouvelle-Calédonie. Chaque retour était une réunion avec la chaleur familière de cette île, mais cette fois-ci, quelque chose de nouveau l'attendait.
Lorsque sa famille l'emmena au restaurant de Keoma, un ami de la famille, où il rencontra Thaïs, sa fille, une jeune serveuse aussi charmante que souriante, et il sentit quelque chose de spécial.
Thaïs, elle, était intriguée par cet homme aux yeux pétillants et au sourire chaleureux, venu de loin pour retrouver ses racines. Alors qu'ils partageaient un repas tardif, Keoma qui s'étaient invité à leur table, invita sa fille à se joindre à eux après que les derniers clients soient partis. La soirée passa rapidement entre rires et conversations animées.
Quelques jours plus tard, c'était au tour de la famille de Peato d'inviter Thaïs et son père chez eux. Sur la plage, au son des vagues caressant le rivage, ils dansèrent sous les étoiles, se laissant emporter par la magie de l'instant. Les deux jeunes se retrouvèrent souvent à échanger des regards complices, leurs cœurs battant à l'unisson.
Au coin du feu, alors que les flammes dansaient avec grâce, une guitare apparut, offrant une bande-son parfaite à leur soirée. Keoma tendit l'instrument à sa fille, qui se lança dans une mélodie envoûtante.
Quand Thaïs avait pris la guitare, son père avait souri avec fierté, sachant que sa fille était sur le point de charmer encore plus le cœur de Peato.
Alors que les notes de musique flottaient dans l'air, Thaïs chantait avec une grâce naturelle, faisant vibrer chaque corde de l'âme de Peato.
Toute la famille se joigna au chant et l'harmonie s'éleva dans le ciel. Thaïs souriait, regardant autour d'elle en profitant de l'instant, remerciant silencieusement cette famille adoptive qui l'avait accueilli son père et elle à bras ouverts.
Peato ne put résister à l'envie de se lever et d'inviter Thaïs à danser une fois de plus. Elle lâcha sa guitare et se laissa emporter par les mouvements du joueur. Ils tournoyèrent ensemble sur le sable chaud, leurs sourires illuminant la nuit. Chaque mouvement semblait être une déclaration silencieuse de leurs sentiments naissants.
Les jours se sont enchaînés ainsi que les rendez vous entre la serveuse et le joueurs. Baignés par le soleil radieux de la Nouvelle-Calédonie, Thaïs avait invité Peato à explorer l'île à moto. Il avait accepté avec enthousiasme, impatient de découvrir les trésors cachés de cet endroit magnifique en sa compagnie.
Sur sa moto, ils avaient sillonné les routes côtières, se laissant emporter par la beauté sauvage des plages immaculées et des paysages luxuriants.
À chaque arrêt, Thaïs lui avait révélé les secrets de l'île, partageant avec lui les histoires de sa culture et de sa communauté que Peato avait malheureusement commencé à oublier.
Le marché local avait été une explosion de couleurs et de saveurs exotiques, où ils avaient dégusté des fruits frais et des mets traditionnels. C'est là que le rugbyman avait acheté une couronne de fleurs pour Thaïs, qu'il avait délicatement placée sur sa tête, lui faisant un sourire radieux illuminer son visage.
Puis, reprenant la route, ils avaient filé vers la plage, où les vagues azurées appelaient à la baignade. Sous le soleil chaud de l'après-midi, ils s'étaient plongés dans les eaux cristallines, riant et jouant comme des enfants.
Allongés sur le sable chaud, Peato la regarda dans les yeux avec sérieux.
— Thaïs, tu sais..., commença-t-il, sa voix empreinte d'émotion. Je dois repartir en France dans trois jours, il fit une pause, toujours en fixant la jeune femme. Viens avec moi.Thaïs le regarda, surprise.
— Peato, c'est... c'est ridicule. On se connaît à peine depuis deux semaines. Je ne peux pas tout laisser derrière moi et partir en France avec toi.Peato prit sa main dans la sienne.
— Je comprends que ce soit compliqué à imaginer, mais je te promets que nous pourrons construire quelque chose de beau ensemble. Je suis tombé amoureux de toi.Thaïs secoua la tête, les yeux brillants.
— Je suis désolée, Peato. Mais je ne peux pas. Mon père a besoin de moi, et cette île... c'est ma maison. Je ne peux pas la quitter.À l'aéroport, alors que l'heure du départ approchait, Peato se tenait entouré de sa famille et de ses amis, échangeant des accolades chaleureuses et des mots d'adieu chargés d'émotion.
Puis, son regard se posa sur Thaïs, qui se tenait là, les yeux embués de larmes. Il s'approcha d'elle lentement, un mélange de tristesse et de compréhension dans son regard.
— Thaïs, murmura-t-il doucement, prenant ses mains dans les siennes. Je pars maintenant, mais je veux que tu saches à quel point ces moments passés avec toi ont été précieux pour moi.
Elle baissa les yeux, les larmes coulant sur ses joues.
— Je suis désolée, Peato, sanglota-t-elle. Je voulais tellement venir avec toi, mais je ne peux pas laisser mon père seul, je ne peux pas abandonner cet endroit.
Peato l'attira doucement dans ses bras, la réconfortant de son étreinte chaleureuse.
— Je comprends, Thaïs, dit-il, sa voix empreinte de tendresse. Ne t'excuse pas. Je reviendrai te chercher un jour, quand le moment sera venu.
Thaïs hocha la tête, serrant Peato un peu plus fort.
— Promets-moi que tu reviendras, murmura-t-elle, sa voix étouffée par les sanglots.— Je te le promets, répondit Peato, son cœur lourd de tristesse mais rempli d'espoir pour l'avenir. Je reviendrai, Thaïs. Je te le promets.
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Comment j'ai gaaaaléré pour celui-ci !Je le trouve mignon mais en même temps j'aime pas trop la fin, peut être que je vais écrire une suite où j'aborderai notamment la famille de Thaïs dont je n'ai pas parlé, si ça intéresse quelqu'un.
Bisous les loulous
