Imagine

Dupont

Pour toi ceceg-, en espérant que ça te plaise

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Le soleil de Los Angeles brillait haut dans le ciel, illuminant le terrain de rugby à 7 où se déroulait le prestigieux tournoi. Les cris des supporters résonnaient dans le stade, alors que les équipes s'affrontaient avec passion sur le terrain.

Antoine Dupont, le célèbre joueur de rugby français, se tenait sur la pelouse, concentré sur le match à venir. Ses muscles étaient tendus, son esprit était focalisé sur la compétition. Il ne remarqua pas immédiatement l'arrivée de sa famille dans les gradins.

Layana, sa compagne, arriva accompagnée de leur fils, Manao, un petit garçon de 2 ans aux boucles brunes et aux yeux pétillants. Elle était vêtue d'un t-shirt bleu orné du logo de l'équipe de rugby de son compagnon, tout comme son fils, qui portait l'un des maillots de l'équipe de France de son père, beaucoup trop grand pour lui.

"Regarde mon coeur, c'est papa qui joue," dit Layana en pointant du doigt son homme qui s'echauffait.

Manao, assis sur les genoux de sa mère, fixait le terrain avec fascination. Dès qu'il repéra son père, il se mit à répéter joyeusement "papa, papa !" à plusieurs reprises, faisant rire la jeune métissée.

"Oui, c'est papa qui joue au rugby," répondit-elle doucement, caressant les boucles de son fils.

Pendant tout le match, Manao resta captivé par les exploits de son père sur le terrain, criant "papa" à chaque fois qu'Antoine effectuait une belle action. Layana, quant à elle, observait avec fierté son compagnon, ses yeux brillants d'admiration.

Les supporters étaient en effervescence, hurlant de joie et d'anticipation. Les équipes se disputaient chaque pouce de terrain, et les supporters retenaient leur souffle à chaque action.

Alors que le match atteignait son climax et que l'équipe française se dirigeait vers la victoire, Manao se leva sur le siège de Layana, tenant une pancarte faite maison. Sur celle-ci était écrit en lettres colorées : "Papa, je t'aime !". Antoine, concentré sur le jeu, ne remarqua pas tout de suite la pancarte.

Il l'aperçut après le coup de sifflet final, tenue fièrement par son fils dans les tribunes, et son cœur bondit dans sa poitrine. Ses yeux s'embuèrent de larmes, et un sourire radieux éclaira son visage alors qu'il réalisait l'amour et le soutien inconditionnels de sa famille.

Sans hésitation, il se précipita vers les tribunes. Ses pas étaient rapides et déterminés, son regard fixé sur Layana et Manao, qui l'attendaient avec impatience.

Lorsqu'il atteignit enfin les sièges où sa famille était assise, il s'agenouilla devant eux, les bras tendus, "Mais qu'est ce que vous faites là ?"

Layana lui sourit tendrement, ses yeux verts brillant d'émotion, tandis que Manao tendait les bras vers son père avec un grand sourire. "Maman elle voulait t'encourager !"

Antoine prit son fils dans ses bras, le serrant contre lui avec une tendresse infinie. Il sentit les larmes lui monter aux yeux alors que le poids de l'émotion le submergeait. Layana se leva alors et se joignit à l'étreinte, enveloppant Antoine et Manao dans un câlin réconfortant.

"Merci beaucoup, je pouvais pas rêver mieux."

C'était un moment de pur bonheur, un moment où le temps semblait suspendu et où rien d'autre ne comptait que l'amour qu'ils partageaient tous les trois.

Les applaudissements et les acclamations de la foule semblaient lointains alors qu'ils se serraient les uns contre les autres, savourant cet instant de tendresse et de connexion profonde.

Il retourna ensuite vers ses coéquipiers pour recevoir le trophée du tournoi, Manao le regardait avec des yeux brillants d'admiration depuis les bras de sa mère. Une fois le trophée remis et les félicitations échangées, Antoine revint vers sa famille, le sourire aux lèvres.

Il prit Manao dans ses bras avec tendresse, le soulevant légèrement pour lui donner un baiser sur la joue. "Tu as vu ça, mon champion ?" dit-il, ses yeux pétillants de fierté alors que son fils touchait la médaille de ses petites mains.

Manao hocha la tête avec enthousiasme, ses petits bras entourant le cou de son père. "Oui, papa il a gagné ! » s'exclama-t-il avec joie.

Antoine rit, caressant doucement les cheveux de son fils. « Oui, on a gagné, ensemble », dit-il avec émotion.

Il se dirigea vers ses coéquipiers, présentant fièrement son fils à chacun d'eux. Les joueurs de l'équipe française accueillirent chaleureusement Manao, lui offrant des high-fives et des accolades joyeuses.

Layana observait la scène de loin, avec un sourire tendre, une main posée sur son ventre arrondi. Elle sentait une chaleur douce se répandre en elle en voyant Antoine avec leur fils, et elle savait qu'elle devait lui annoncer la nouvelle qui allait changer de nouveau leur vie.

Ce soir-là, à l'hôtel, après que la célébration se soit calmée et que Manao soit endormi, Layana prit Antoine par la main et l'emmena sur le balcon. Les étoiles scintillaient au-dessus d'eux, créant une ambiance magique.

"Mon amour", commença Layana doucement, une lueur d'excitation dans les yeux, "il y a quelque chose que je dois te dire."

Antoine tourna son regard vers Layana, captivé par son expression. "Quoi donc ?" demanda-t-il, une lueur de curiosité dans ses yeux.

Layana prit une profonde inspiration, son cœur battant fort dans sa poitrine. "Je suis enceinte", annonça-t-elle finalement, un sourire rayonnant illuminant son visage.

Un silence de surprise s'installa, puis un sourire éclatant fendit le visage d'Antoine. Il s'approcha de Layana, l'enveloppant dans ses bras avec tendresse. "Vraiment ?" murmura-t-il, les yeux brillants d'émotion. "Bordel !"

Layana rit, les larmes aux yeux, sentant le soulagement et la joie envahir chaque fibre de son être. "Oui, vraiment", dit-elle, posant sa tête contre le torse d'Antoine. "Nous allons avoir un autre petit miracle dans nos vies."

Antoine la serra encore plus fort contre lui, savourant le bonheur de ce moment partagé. "Je t'aime, Layana", murmura-t-il, ses mots emplis de gratitude et d'amour.