Dis moi que tu m'aimes...

Chapitre 40 : Maman...?

Aujourd'hui, après au moins une semaine a rester cloitrer chez moi suite a la mort d'Ely, je reprend enfin le lycée. Ma mère m'a dit de le faire. Alors je le fais. Même si je n'ai pas envie, je sais que je n'aurais pas de problèmes outre mesure en cours...mais, je ne sais pas pourquoi, je n'ai pas envie de quitter la maison...

Donc, préparer, je descends pour prendre mon petit dejeuner...ma mère elle, est déjà là, et je lui dis bonjour, avant de m'assoir et de prendre mon petit dejeuner...je regarde ma mère, aujourd'hui, elle a l'air ailleurs...bizarre...je finis par finir mon bol de lait, avant de me lever, de prendre mon sac de cours, et de partir après avoir dit au revoir a ma mère...mais alors que je suis sur le pas de la porte, elle m'interpelle, semblant soucieuse, et je la regarde, surprise...qu'a t'elle donc ces derniers temps...? Ma mère , après un silence a me regarder de ses jolis yeux verts, sans prévenir, me prends dans ses bras ! Je lui rend son étreinte, mais je remarque vite qu'elle tremble...

-<< Maman...? Tout va bien ? >>

-<< Ma chérie...je...>>

Mais, soudain, elle relève la tête, et je vois qu'elle a les larmes au yeux...je me fige, un mauvais pressentiment m'envahissant...mais une seconde plus tard, ma mère a essuyer ses larmes avant de sourire et de dire :

-<< Travaille bien aujourd'hui d'accord ? >>

je hoche la tête, incapable de répondre et je pars, mes mains tremblantes...

Arriver en cours, je ne fais que penser a ma mere...ma mère...cette femme si belle, si douce, si gentille...cette femme qui a toujours était là pour moi, travaillant d'arrache pied pour pouvoir me payer le nécessaire...une femme qui a supporter pendant plusieurs longues années un homme complètement fou, violent...et qui m'a supporter, moi. Moi qui partait en pleine nuit, ne rentrant qu'au petit matin, ne lui expliquant jamais vraiment pourquoi...une femme qui ne saura jamais que sa fille est une meurtrière.

Les cours se passent plutôt normalement, et, bientôt, a 15h, les cours se finissent, et je sors du lycée, moins inquiète pour ma mère...après tout, qu'est ce qui pourrait lui arriver ? Je marche dans les rues de Sans Diego, le soleil se couchant déjà, et j'arrive bientôt dans mon quartier...c'est bizzare...il n'y a personne. Soudain, je reçois un message sur mon portable, que je m'empresse de lire...j'avale ma salive. La mort est venue me chercher.

-<< Salut, Sarah. Juste pour te dire que tu est entourée par plus de 5 gars, tous prêts a t'étriper ! Tu n'a aucune chance de survivre...le mec qui nous a demander de te tuer avait l'air sacrement remonter contre toi...franchement, j'aimerais pas être a ta place...>> Voila ce que dis le message, envoyer par un numéro inconnu. Me tuer...moi ? Ils rêvent...soudain, mon instinct de tueuse refait surface en une seconde, et je regarde autour de moi, attentive...ils seront surement armer...si ils ont une arme, ça sera facile...j'ai déjà ma stratégie...

Mais, alors que je réfléchis, je vois un homme courir vers moi, un pistolet a la main ! Mais...on dirait que j'ai de la chance...car l'homme semble décider a me frapper de ses poings en premier avant de me mettre une balle dans la tête...prévisible. Et alors qu'il n'est qu'a un mètre de moi, je fais un salto avant, passant au dessus de lui, et je me retourne pour lui donner un coup dans les jambes !!! L'homme s'effondre dans un cri de douleur, et je me jette sur lui, avant de lui prendre son pistolet, et de lui donner un coup rapide sur la tête avec la crosse de celui-ci ! L'homme perd connaissance instantanément, et je me lève rapidement, avant de regarder autour de moi, le pistolet serrer dans ma main...

Si j'en crois le message qu'on m'a envoyer, il ne reste plus que 4 hommes a éliminer...en outre...facile. Mais il n'y a personne...alors, je décide d'aller chez moi, pour voir si tout va bien a la maison...ma mere...si il lui arrive quoi que ce soit...je ne me le pardonnerais jamais. Je cours aussi vite que possible, et, alors que je suis enfin dans ma rue, je vois 4 hommes devant la porte de mon appartement !!! Guider par mon instinct, je serre fort le manche de mon pistolet pour ne pas trembler, et, voyant que les hommes ne m'ont pas encore vu...

Je tire sans réfléchir dans la tête de celui qui me semble le plus balèze.

Celui-ci s'effondre en a peine une fraction de seconde, et l'un des hommes hurlent, surpris et horrifier a la fois...

Je souris. La Vipère est de retour.