Dis moi que tu m'aimes...

chapitre 35 : qui l'a tué...?

Edward Johnson attend le médecin légiste. Depuis tout a l'heure, il regarde sa montre, et au bout d'un moment, il entend enfin la porte d'entrée de la morgue s'ouvrir... sortant de cette chambre froide tant redouter, le médecin légiste, Dylan Rivera, s'avance vers Ed, le regardant, aussi froid que son lieu de travail...Ed lui rend son regard, et le salue, avant de demander, les sourcils froncés :

 -<< Alors...? Mes supérieurs m'ont donner la mission d'élucider l'affaire Serpent, et ont m'a dit de venir te voir... c'est toi qui t'es occupé des corps... n'est ce pas ? >> 

Dylan regarde Ed une seconde, avant de détourner le regard et de répondre, sa voix froide et grave... : 

-<< c'est exact...mais je te préviens, tu es encore jeune, et qui plus est, débutant dans le métier... n'oublie pas que tu n'est qu'un petit nouveau dans le monde de la police judiciaire... c'est seulement grâce à tes grandes capacités que tu est ici, en train de t'occuper d'une affaire aussi importante...>> 

Ed se fige, et se tait, attendant que le médecin finisse...

-<< je te dis tout ça car je suis habitué a travailler avec autre que toi...et aussi, pour te prévenir que...ce que tu va voir...ce n'est pas joli...pas joli du tout. >> 

Edward hoche la tête silencieusement, avant de suivre le médecin, celui-ci déjà en train de se diriger vers la morgue...

Rendu là, Ed suis Dylan a travers les nombreux tiroirs en fer qui constituent la morgue, et tandis qui le suis, le jeune homme pense a l'affaire qu'on lui a assigner... : Un gang plus que dangereux se fait démanteler par une ou plusieurs personnes, en une nuit, avec pour seules armes des couteaux...ou un seul. Mais Edward ne veux pas y penser...pour lui, tuer tout seul en une nuit plus d'une dizaine de personnes du gang avec en prime leur chefs, c'est tout simplement impossible. Enfin...c'est normalement impossible. Soudain, la voix du médecin légiste juste a coté de lui le tire de ses pensées, et il tourne la tête vers Dylan, de nouveau attentif... 

-<< Nous y sommes. Le tiroir juste en face de moi que tu vois là est celui ou repose le corps de Aiden Smith...et celui juste a coté est celui de Aaron Ray...bon, je vais l'est ouvrir, prépare toi, car comme je te l'ai dit tout a l'heure, c'est moche...je vais d'abord ouvrir celui d'Aaron. >>

Edward Johnson hoche la tête silencieusement, et sans un mot de plus, le médecin ouvre le premier tiroir, le numéro 43...

Une plaie gigantesque, recousue de fil noire, c'est ce que voit Ed quand il voit le cou de Ray. Il se mord la lèvre, frustré, presque effrayer par ce qu'il voit...pourtant, ce n'est pas la première fois qu'il voit un mort...les yeux de Aaron sont fermer, et Edward, guider soudainement par son instinc, se tourne vers Dylan avant de dire : -<< avez vous des photos de quand vous l'avez examiner pour la première fois...? >> Le médecin légiste regarde quelques secondes Ed sans mot dire, semblant réfléchir, avant de répondre : -<< Et bien oui, j'en ai. Tu veux les voir...? >> Ed repond par l'affirmative, et Rivera tourne les talons, avant de revenir quelques minutes plus tard, une pochette dans sa main droite...il l'a tend a Edward, qui l'a prend, le regard fixé sur elle...

-<< Ce sont tout les clichés que j'ai fait sur Aiden et Aaron, l'état de leur corps a leur arriver m'ont donnait des frissons...j'en ai eu la nausée. Mais bref, il faudrait que tu ai le cœur solide pour regarder ces photos...>> 

de toute évidence, Dylan doute des capacités du jeune homme...enfin, c'est ce que pense Edward, qui, vexé, ne répond pas, le regardant froidement...puis, il demande : 

-<< bien...pourrais je voir maintenant le corps de Aiden Smith ? mes collègues m'ont informer que c'était de loin le plus...amocher. >> 

Rivera hoche la tête, devenant soudainement pale, et après quelques secondes a regarder un autre tiroir, le numéro 55, il l'ouvre...

Aiden Smith n'est plus celui qui l'était. Son visage est complètement recousue, des fils noire le parcourant tout entier...Ed, surpris et effrayer, recule de deux pas, complètement déboussoler par la vision d'horreur qu'il vient de voir... : Les fils noires sont partout, allant sur les yeux, la bouche, le nez...ne semblant épargner aucune parcelle de peau du criminel, c'est comme si ils faisaient partis de lui... Puis, se rendant compte que ce n'est pas l'état du cadavre originel, Edward ne peut s'empêcher de frissonner de peur, et de dégoût mêler...

Et pensant également a la pochette remplie de photos, qu'il devrait bientôt ouvrir...