Duel ou Désir

13: Salopard

Chapitre 13: SALOPARD !

🌼

~Théa.

Quoi de mieux, assise sur une chaise haute assez confortable. Le barman dérive ses yeux de moi pour les poser sur Ethan.

Nous n'avons même pas encore commencer que monsieur décide de satisfaire ses petites caprices. D'un pas non- chaland, il se dirige vers ce quarantenaire qui lui, est totalement en jubilation contre ses muscles. Ici, j'aurai tout vu.

- Whisky.

Même pas un mot de politesse, Ethan se voit servir ce fameux verre de whisky. Je plante mon regard sur les jeunes à peine dans l'adolescence se divaguer dans la foule, certaines munies d'un plateau à la main, d'autres se déhanchant pour le plus grand bonheur des papis en manque. Une voile de tristesse baigne mon regard. Mon cœur est lourd. Pour la totalité des actes que j'ai vu jusqu'ici, celui-ci est le pire.

Ethan lui n'a rien à foutre. Il ne donne personne l'heure comme à son grand habitude. Il semble chercher un regard à travers la foule avant que ses pupilles trouvent sa proie.

- Bingo!

Je roule des yeux. Rien qu'en parlant il me tape sur le système. Je commence à ne pas pouvoir tenir mon envie de l'étrangler.

Sa main glisse doucement contre la mienne pour me tirer doucement vers lui de sorte que je ne me perde pas parmi la foule. D'un pas empressé, il gagne du terrain pour rejoindre ce fameux '' proie''.

- Quelle surprise ! Ethan Jones !

Simultanément, nous nous retournons furtivement vers la voix.

- Moi, je ne suis même pas surpris que t'es là. Après tout, t'es né pour ça non ? Lécheur de culs de milliardaires!, retentit la voix d'Ethan.

-T' as toujours ton sens de l'humour à ce que je vois.

Ethan contracte la mâchoire. Ce geste devient presque naturelle pour lui. Il est apparemment frustré par cet homme, qui vient de nous bloquer la route afin d'atteindre les Gomez.

Roux. À fleur de l'âge, plus précisément dans la trentaine. Carrure imposante mais pas si imposante que ça. À peu près 1 m 86. Ça c'est sûr. Ce mec est un ennemi d' Ethan. Car tout ce qu'Ethan déteste c'est la concurrence. Et cet homme est exactement l'adversaire idéal.

- Qui vois-je là?

L'homme en question me tend sa main afin de me faire les plus cordial des salutations mais, cet homme ne m'inspire pas confiance. Dans ses yeux, je peux lire l'euphorie, la folie, l'addiction. Une lueur de sociopathe.

L'aura qu'il dégage est menaçante même nauséabonde. Je croise les bras pour lui montrer mon total désintéressement. Il se met à légèrement rire.

- Ah! Je vois! C'est toi qui l'a appris ça Ethan? T'as toujours été un connard de toute façon.

Ethan serre les poings.