2: Assez de feu pour deux

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Chapitre 2: Assez de feu pour deux








Mes talons claquent sur le bitume. Les regards se tournent vers moi. Les hommes sifflent.

Je continue mon chemin comme si de rien était. Ma robe traîne sur le sol. Je remonte un peu plus haut la feinte qui permet de voir mes jolies jambes et arrange mon holster de cuisse.

Je vérifie si mon arme est chargé puis, me rend vers le petit carré VIP. Aujourd'hui,  j’ai une réunion très importante.

-La Dea!

Ce vieillard me fixe de ses yeux noisettes comme si je fais partie des septs merveilles du monde. Après tout...peut-être que je le suis.

-C’est un plaisir pour moi d’enfin mettre un visage sur le nom. Et comme on me l’a souvent dit, vous êtes à couper le souffle.

Même pas un sourire ne transperce mon visage. Tout simplement parce que je le sais déjà, je suis à faire baver un aveugle. Je rejoins tranquillement mon siège lorsqu’il déposa un doux baiser sur le dos de ma main.

La table est remplie d’hommes costumés. Cette scène aurait terrifié l’ancienne moi, mais pour l’instant, elle ne me fait que tourner l’œil.

Je me blottis contre le siège, un cocktail  à la main. Je veux finir la nuit sobre. Les hommes m’offrent un sourire jaune. Tout ce qui capte mon attention c’est la raison pour laquelle on m’a convoqué jusqu’ici.

-La Dea, vous n’avez pas froid à l’œil dit dont. Ça vous arrive de sourire?

Je ne pipe mot, même mes cils ne battent presque plus. Je ne fais que le fixer. Je veux le déstabiliser,  lire en lui. Qu’il lâche son sac comme un vieux merdeux.

-Vous êtes devenu une légende. C’est impressionnant  pour une femme, je vous trouve-

Je ne le laisse même pas terminé sa phrase que j’ai tiré. Je déteste lorsque les gens me font perdre mon temps mais surtout, je déteste lorsque des sexistes qui n’ont rien à faire essayent de descendre ma valeur, juste parce que je suis une femme.

-C’est qui le prochain?

Ceci est la seule phrase sortie jusqu’ici de ma bouche durant cette soirée de merde. J’attrape le cigarre de la main du jeune homme près de moi et me mets à fumer.

-La Dea, nous ne voulons pas vous faire perdre votre préci-précieux t-temps du coup nous allons droit au but. Quelqu’un a payer  quelqu’un d’assez comment dire, doué pour vous tuer.

-Il faut dire que vous ne tourner pas seulement les têtes , maintenant, vous avez des ennemis.

-C’est qui?

Personne ne me répond. Je déteste le manque de compétence de cette équipe. Franchement,  ils me tapent sur les nerfs et vaut mieux que j’aille faire un tour au toilette avant que je les flambe tous.

Je me lève rapidement de mon siège. D’ailleurs, je n’ai aucun compte à leur rendre. Je me dirige vers les toilettes. Ma tête me lance, j’ai une atroce migraine. Pourtant, j’ai veillé à ce qu’on ne mette pas d’alcool dans ma boisson. Plutôt original, un cocktail sans alcool.

Duel ou Désir Où les histoires vivent. Découvrez maintenant