Duel ou Désir

14: Toxic love

Bonne lecture🍿👀.

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Chapitre 14: Toxic love

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Ethan.

Enlever des bras de la douceur

Élever dans les seins de la froideur

Materner par la violence

Bercer par l'indifférence.

Je déchire la page de mon carnet avant de balancer une vase qui était près de moi sur le mur.

Vide d'émotion

Quelle érosion de sensations!

Vider de tous sentiments

Telle est mon châtiment.

- Arrrgghh!

Je me lève d'un bond de ma chaise et me mets à tenir ma tête. Je crois qu'elle va éclater. Je ne me sens dutout pas dans ma peau. J'ai envie de courir. De tout bousculer sur mon passage. Il en est hors de question que ma plume s'y met aussi. Tout tourne autour d'elle, depuis le jour où elle a mit les pieds ici. Et alors que je veux extérioriser ma colère, ma plume refuse de collaborer, mon cerveau refuse de se concentrer. J'ai besoin de me vider. C'est immédiat. C'est nécessaire. Je dois le faire. Pour mon bien être.

Je déchire encore une page et ma plume reste en suspens. Je regarde les lignes m'interpeller. Je ferme doucement les yeux, souffle puis les réouvre.

Érotiquement sienne.

Seul ces mots me montent en tête. Je regarde la porte quand celle-ci émet un bruit. Je sais qu'il y a quelqu'un derrière la porte. Et un "toc toc" confirme mes théories.

-Entré.

Je fixe la porte. Frustré que quelqu'un vienne me déranger alors que j'ai été clair que personne ne rentre. J'attrape rapidement mon carnet avant de le cacher dans mon bureau.

J'écris depuis tout petit. Enfaite, ça a été l'idée de mon psychologue et dès lors, elle est devenu ma passion. J'aime admirer mes sentiments, aussi vide soient-elles, sur mes papiers. Et ceci, personne n'est au courant de cette facette de moi.

C'est pourtant glauque un mafieux écrivain.

Je dresse mon éternel masque de froideur , me redresse de mon bureau et de replonger mon regard sur la porte.

-Quoi de neuf?, retentit la voix d'Emmy.

Je souffle. C'est la dernière personne à qui j'ai envie de communiquer là , maintenant. Je rive mon regard sur elle. J'ai pas envie qu'elle vienne me faire la morale.