Chapitre 53

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Nous avons finit le repas, je m'occupe de la vaisselle malgré les refus des invités, mais j'y tenais, mon anniversaire n'a pas à changer mes habitudes. Je range ce que j'ai à ranger et retourne au salon, je souris en voyant un gâteau sur la table, avec vingt-quatre bougies allumées.

-Pas de chant, dis-je en les voyant prendre une inspiration. Je trouve ça horriblement gênant.

-Chérie, c'est la tradition !

-Je sais, mais je n'en veux pas.

-On ne va pas vous gêner, promis, réponds Joe. Soufflez donc vos bougies.

Je le regarde avec un petit sourire puis je souffle mes bougies, sans faire de vœu. Je ne veux pas en faire, comme chaque année. Depuis le décès de mon père. Tous applaudissent, je récupère le couteau et coupe le gâteau pour nous servir de belles parts, nous dévorons ce délicieux gâteau.

Quand nos assiettes sont vides, comme le plat contenant le gâteau, ma mère arrive avec un paquet, ça me fait plaisir ça.

-Allez, c'est l'heure du cadeau ! Tiens ma chérie.

Elle me le tends, je le prends et l'ouvre après l'avoir remercié. Ma mère a tapé juste, il y a de quoi bien me détendre, entre des produits bains, des soins pour la peau et quelque chose que j'ai repris quand j'étais à l'hôpital, des carnets de coloriages. J'apprécie énormément ce cadeau, elle a tapé juste.

-Merci maman, c'est parfait.

-De rien.

-Excuse-nous Jess, on n'a pas de cadeaux pour toi, ta maman nous a invité tard et on ne savait pas vraiment quoi t'acheter, annonce Camille en me regardant.

-Ce n'est pas grave. Le fait que vous soyez ici est déjà un beau cadeau.

Visiblement tout le monde est rassuré, ça me fait rire je l'avoue. Nous discutons encore de longues minutes, puis l'envie pour mes amis de rentrer prends, il se fait tard. On commence à bouger vers la sortie, je prends Camille dans mes bras en premier, on se promet de se revoir, ici ou dans la capitale, nos soirées me manquent beaucoup. Je me tourne ensuite vers Barry, je fais la même chose, même s'il me demande de lui parler à part, chose qu'on fait.

-Bon, de quoi veux-tu me parler Barry ?

-Ça fait quelques temps que tu es partie du palais et je t'avoue que j'ai beaucoup pensé à toi ces derniers temps, surtout au seul baiser que nous avons échanger il y a quelques mois. Et j'ai pensé que ce serait une bonne idée de t'inviter à un rendez-vous, qu'on puisse discuter que tout les deux tu vois.

-Tu me proposes un date ?

-En quelque sorte, dit-il en se grattant la nuque. Tu me plais, depuis qu'on s'est rencontré, mais je n'ai jamais vraiment osé t'en parler, t'as toujours semblé ne pas t'intéresser aux mecs, alors voilà...

-C'est très gentil de proposer Barry, mais je ne suis pas sûr que ce soit une bonne idée.

J'ai encore le cœur fragile, je ne veux pas risquer de le briser une seconde fois.

-C'était juste une proposition. Si jamais tu changes d'avis, que tu veux bien sortir avec moi un soir, appelle-moi, ça me ferais plaisir.

-J'imagine bien. Mais sache que ça m'a fait plaisir de te voir ici pour mon anniversaire.

Je pose ma main sur son bras et nous retournons vers les autres, Joe est plus réserver mais m'enlace tout de même dans ses bras.

-J'ai été très content de voir revoir Jessica, vous manquez beaucoup au palais.

-Le palais me manque aussi Joe.

-Et vous manquez à une certaine personne, dit-il en baissant le ton de sa voix.

-Joe, je ne pense pas que ce soit une bonne idée de parler de lui.

-Je ne fais que vous dire un fait. Avez-vous lu son mot ?

-Je ne l'ai même pas pris Joe. J'ai juste envie de tourner la page.

-D'accord, je comprends. Je ne vais pas plus en parler.

-Merci. Et merci aussi d'être venu jusqu'ici pour mon anniversaire.

-C'était un plaisir.

Joe sourit puis va vers la voiture où Camille et Barry ont déjà pris place, je les salue depuis le perron, ils me souhaitent une dernière fois un joyeux anniversaire puis ils partent. Je me tourne vers ma mère quand la voiture est partie, elle me tends ses bras, je me blottis contre elle sans hésiter.

-Alors, contente de ta surprise ?

-Oui maman. Merci pour cette journée, même si je ne m'attendais à rien.

-Je voulais t'offrir un beau cadeau et ton ami Camille m'a contacté pour savoir si elle pouvait venir, je ne pouvais pas refuser, même s'ils viennent du palais.

-Pour Barry et Camille ils n'en restent pas moins des amis et Joe était un des meilleurs employeurs que j'ai eu, alors je me fiche d'où ils viennent. Leur visite m'a fait plaisir.

-Tant mieux. Allez, rentrons, je suis fatiguée de cette journée.

-Pas de soucis.

Nous rentrons sans attendre, ma mère va s'installer sur le canapé, je m'installe à côté d'elle pour qu'on puisse regarder une série, cette journée était parfaite. Je suis fatiguée, mais c'était quand même bien.

* * *

Je viens d'arriver devant le palais, c'est la première fois que j'y reviens depuis des mois, je viens voir Camille. Elle m'a prévenu hier qu'elle était malade, alors je m'autorise à venir aujourd'hui, elle sait que je dois débarquer. Je me présente à la sécurité, Henry semble surpris mais voit bien que Camille l'a informé de ma venue alors je peux entrer. Je le remercie, je passe le portail et me dirige vers la porte, non sans regarder l'endroit que j'ai habité pendant plusieurs mois, où j'ai vécu ma première relation avec un homme.

Je finis par rentrer dans le bâtiment, tout est calme dans notre aile, je me dirige vers le studio de Camille sans croiser personne. En même temps tout le monde doit être au travail, vue l'heure. Je toque à la porte de mon amie, elle vient rapidement me répondre, je le vois bien qu'elle est malade.

-Salut Jess, je suis contente de te voir même si j'ai la tête dans le cul.

-Je suis contente de te voir aussi. Tu as bien fait de m'appeler, je t'ai apporté quelques petites choses qui devrait te faire du bien.

-Merci. Entre donc.

J'entre dans la pièce et m'installe sur une chaise pour sortir ce que j'ai apporté dans un sac.

-Oh, c'est merveilleux ce que tu m'as apporté, dit-elle en s'installant à son tour après s'être mouchée.

-Mes parents me faisait ça quand j'étais petite, ça devrait t'aider.

-Encore merci. Sérieux, qui choppe un rhume en plein été ?

-Toi visiblement. Mais ce n'est pas surprenant avec le temps ces derniers jours.

-J'ai pas eu de chance.

-Ça va aller, ne t'inquiète pas.

Je pose ma main sur la sienne, puis je lui prépare ce que mes parents me faisaient quand j'étais malade petite.

King of my heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant