Chapitre 99

356 39 3
                                        

Une nouvelle journée commence, aujourd'hui je bouge ! Ce matin j'ai une visite pour une collecte de fond que j'organise depuis quelques semaines, puis je pars en France, à Paris pour trois jours, pour être précise ! Cela fait maintenant trois semaines que la date a été annoncé, nous commençons enfin notre préparation. Gabriel a fait la liste des choses à faire, ma mère nous aide comme elle peut, mais je dois avouer que pour le moment, nous nous débrouillons bien. J'ai déjà quelques rendez-vous pour trouver ma robe, d'où mon voyage à Paris, notre liste d'invités est en train de se construire, nous n'avons pas encore sélectionné le papier des invitations en revanche, Gabriel s'occupera des alliances, tout se passe bien pour le moment. Nous préparons le mariage dans la bonne humeur et la bonne ambiance, nous sommes plutôt d'accord sur beaucoup de choses, sauf les fleurs, mais nous avons un bon moment avant de s'en occuper réellement, le mariage n'est jamais que dans plus d'un an.

Enfin. Je termine ma valise, celle-ci était plutôt rapide à faire, je la pose au sol et la glisse jusqu'au salon où Gabriel prends son petit-déjeuner. Je le rejoins, j'ai faim moi aussi. Je passe à côté de lui en caressant sa nuque, je suis surprise de ne pas le voir lire le journal, il est sous son bras.

-Bah alors, tu ne lis pas ton journal ? dis-je en prenant ce qu'il me faut pour mon petit-déjeuner.

-Non, j'ai pas la tête à ça.

-Un problème ?

-Ouais.

-Je t'écoute.

Je prends place autour de la table et regarde mon fiancé en prenant une gorgée de thé, il soupire et me fixe à son tour.

-Je n'ai pas envie que tu partes à Paris.

-Mon amour, je ne pars que pour trois jours.

-Je sais, mais c'est trop.

-Je te rappelle que tu es partie presque deux semaines il y a quelques temps.

-Mais je trouve ça différent avec toi. Ce n'est jamais toi qui est partie, depuis la rupture. Je t'avoue que j'ai un peu cette crainte que tu ne reviennes pas.

-Gabriel chéri, je vais revenir. Je pars juste voir si je peux commander ma robe de mariée en France.

-Je le sais, c'est irrationnel, surtout que toi tu n'as pas eu peur que je parte définitivement. Ou que je change d'avis.

-Tu sais pourquoi je n'ai pas eu peur ?

Il secoue la tête, je lâche un petit sourire.

-Parce que je t'aime et je sais que tu m'aimes. Gabriel, tu étais prêt à quitter le trône pour moi, c'est l'une des plus belles preuves d'amour que tu pouvais me faire. Je n'ai aucune crainte que tu ne fuis, même quand je t'agace à venir te déranger en plein boulot ou quand j'ose t'appeler crapaud depuis le départ de ta tante. Vois le bon côté des choses, je ne pourrai pas t'agacer pendant trois jours.

-J'aime que tu m'agaces.

-Tu étais censé dire que je ne t'agace pas mon amour.

-Je n'aime pas mentir, tu le sais bien. Et merci de me rassurer.

-Tu n'as pas à t'inquiéter. J'aime beaucoup trop ma vie et mon confort ici pour l'abandonner. Et il y a aussi mon futur époux, dis-je en caressant sa joue. Mon futur époux que j'aime plus que tout au monde.

-Je t'aime aussi.

Il embrasse ma main, puis me regarde en souriant, rassuré. Nous discutons tranquillement en mangeant, puis l'heure de ma sortie arrive. Je vais finir ma préparation et j'y vais, non sans savoir pris mon temps pour dire au revoir à mon fiancé. Je salue aussi ma mère en passant, elle n'a pas été convié au voyage. Nous avons eu une longue conversation, la même qu'avec Camille, j'ai besoin de choisir ma robe seule, d'autant plus que ce sera sans aucun doute une création unique. J'ai besoin d'être seule avec la personne qui va créer ma robe.

King of my heartOù les histoires vivent. Découvrez maintenant