Chapitre 6

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tw : viol, violence

Amélie

2 semaines plus tard...

Cet enfer de la première mission a recommencé à deux reprises. Pourquoi faut-il que tous les hommes ne voient que les femmes comme des objets qu'ils peuvent utiliser, jeter, frapper, salir comme bon leur semble ? Ils m'ont abusée. Ils m'ont détruite. Ils ont sacrifié mon âme pour subvenir à leurs besoins. Ils m'ont tellement détruite... Et je me sens tellement salie à cause d'eux. Je n'ai plus d'espoir ni de confiance envers les hommes. Dès que j'en entends un parler, dès que je le sens s'approcher de moi, dès que j'en vois un, je panique intérieurement.

Parce que oui, je ne peux pas paniquer et montrer mes émotions aux autres sous peine de faire un scandale. On serait même capable d'écrire un article sur moi, il s'appellerait sûrement "la femme qui a peur des hommes". Mais comment voulez-vous que je n'aie pas peur d'eux, après tout ce qu'ils m'ont fait subir ?

J'avais tout d'abord pensé que cette première nuit catastrophique était la pire du monde, mais je me suis rendu compte bien trop tard que ce n'était qu'une chose minime par rapport à la vraie cruauté des hommes.

Flash back :

« C'était lundi soir, et c'était mon dernier vol de la semaine. Cette fois-ci, je devais aller voler des clés chez un homme et comme à chaque fois, je me laissais guider par mon accompagnateur. Une fois arrivée là-bas, il y avait quelque chose de plus spécial que d'habitude. Il y avait quelque chose qui n'allait pas. Plus j'avançais dans la maison, plus je stressais. Puis tout à coup, cet homme se retourna avec des menottes en main et sans que je puisse comprendre ce qui se passait, il me menotta les mains. Encore une fois, j'étais paralysée. Cet homme me déplaça alors de force, me donnant des coups de pied pour m'obliger à avancer et le pire, c'est que ça marchait. Arrivé dans sa chambre, il me poussa sur le lit et m'attacha les pieds et les mains au lit. C'est là que j'ai compris que j'allais devoir fermer les yeux et me laisser faire pour éviter de souffrir encore plus.

Mais cet homme ne m'a pas violé, il a fait quelque chose de plus horrible. Il m'a frappé encore et encore jusqu'à ce que mon ventre et mes cuisses me fassent crier de douleur au moindre effleurement. Et c'est à ce moment-là qu'il a décidé de me violer, c'est à ce moment-là que j'ai le plus souffert. Tout me faisait mal, tout brûlait. La douleur était insupportable au point que je me suis évanoui pendant quelques minutes. Heureusement, pendant ces minutes-là, il en avait fini et m'avait détaché. Il avait quitté la pièce et j'entendais des bruits d'eau. Il était sûrement parti se laver. J'en ai donc profité pour partir mais au moment où j'ai essayé de me lever, la douleur était tellement insupportable que je suis tombé par terre. Complètement vide, je me suis relevé en boitant pour aller voir à l'entrée où se trouvaient les clés que j'avais volées. Je suis rentré chez moi sans un mot, sans une vengeance, seulement de la souffrance. »

Et c'est ainsi que depuis hier, mon ventre et mes cuisses sont remplis de bleus. J'ai essayé de mettre de la crème pour que ça parte plus vite mais pour le moment, ça ne part pas. J'ai peur que ça reste jusqu'à mon prochain passage aux Moulin Rouge vendredi.

Pour éviter que tout le monde découvre la vérité, je vais être obligée de mettre du fond de teint sur les zones visibles comme les cuisses, car le justaucorps cachera les bleus de mon ventre.

Les hommes m'ont détruit sur tous les plans. Mon corps, mon mental, et ils influencent même mon travail.. Je les hais.

***

NDA :

Little Witch 🖤

Bonjour bonjour !

Désolée, je sais qu'on a pas été présente ces dernières semaines (all my fault, j'avais des exams à passer)🫣, mais pour se faire pardonner on a décider de vous offrir deux chapitres aujourd'hui !

Bonne lecture ✨

La Pickpocket du Moulin RougeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant