Chapitre 4 : Dustin

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La nuit à l'hôpital fut longue. Si longue que j'ai abandonné Alexa pour aller fumer une clope dehors et finalement je suis allé au garage. J'avais besoin de faire le vide donc j'ai marché.

Arrivé au garage, j'ai commencé à retravailler sur une moto qu'un client avait apporté hier pour me vider l'esprit. J'ai été cherché des outils. En ouvrant un tiroir, je suis tombé sur une bouteille de whisky. Je m'étais promis de ne jamais y retoucher, cela faisait plus de deux ans maintenant. Mais les circonstances font que...

J'ai ouvert cette bouteille et bu une gorgée puis me suis posé sur le canapé de la salle de pause. Cette gorgée m'a libérer. J'en ai donc repris une autre, puis encore une autre. Environ une heure plus tard, j'avais terminé la bouteille et je m'endormais sur le canapé.

J'ai été réveillé par une voix que je connaissais bien. J'ai ouvert les yeux et me suis redressé. J'avais un énorme mal de crâne et me suis rendu compte que ce n'était pas un de mes frères qui m'avait réveillé, mais Jim.

- Oh fils, redresses-toi. Tu n'avais pas arrêter de boire toi ? me dit-il.

Jim n'était pas méchant, loin de là. Il nous avait même garder quelques fois moi et mes frères quand mon père nous emmenait au club et que nous étions petits. Souvent il me faisait monter sur sa Harley et il m'a même fait faire quelques tours avec lui. C'était comme un grand-père mais criminel, et qui avait également envoyer mon père en prison. Mais ça je ne lui en veut pas, mon père est un sombre connard.

- Salut Jim..., si si j'avais arrêté de boire, mais étant donné les circonstances, j'ai pensé que je pouvais faire un écart.

Il a posé une main sur mon épaule.

- J'ai appris ce qui est arrivé, me dit-il. Je suis désolé fils. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, saches que le club est là pour vous.
- Merci Jim. D'ailleurs ça me fait penser que je voulais parler avec toi.
- Dis-moi, répondit-il.
- À propos de l'enterrement. J'aimerai quelque chose en bonne et dû forme. Ma mère aimait ce club. Même si nous, ses enfants, nous nous sommes jamais impliqués dans le club, elle a beaucoup fait avec mon père à l'époque. Je pense qu'elle mérite un enterrement digne de ce nom, lui demandais-je.
- Je vois que nous sommes sur la même longueur d'onde fils, je venais te demander de récupérer son corps quand vous serez prêt. Nous allons lui rendre un hommage mémorable. Tout le monde aimait ta mère Dustin.

J'hoche la tête et lui dit merci.

- Je vais préparer tout ça, dit-il. Je t'appelle pour te dire comment on va faire ça.
- Ça marche, merci Jim.

On se serre la main et il s'en va.

Dans la journée, nous n'avons eu aucune nouvelle de l'hôpital. Seulement quelques personnes qui sont venus au garage pour nous présenter leurs condoléances.

Max et Alexa avaient emménagés au-dessus du garage comme je l'avais demandé. Alex ne sortait jamais sauf pour faire des courses ou autres. On ne se lâchait plus d'une semelle. Nous avions trop peur que d'autres viennent finir le boulot en nous tuant. Nous étions sur nos gardes constamment. Max passait le plus clair de son temps dans sa chambre fermé à clé, et nous ne savions pas ce qu'il faisait, il n'avait pas dit un mot depuis ce qui était arrivé. Alexa restait au garage, elle nous aidait parfois ou s'occupait comme elle pouvait. Elle encaissait mal la mort de notre mère, on l'entendait pleurer le soir quand on dormait. Alex et moi, on bossait, on ne faisait entrer que les clients que l'on connaissait bien dans le hangar et on continuait de faire tourner le business. J'ai dis à Jim qu'il pouvait récupérer le corps de notre mère et qu'il m'appellerait quand tout serait réglé pour l'enterrement.

Deux jours plus tard, Jim m'a rappelé pour me dire que tout était prêt et que nous pouvions passer au club. Le cercueil était entreposé là-bas. L'enterrement allait avoir lieu dans l'après-midi.

Avec mes deux frères et Alexa, nous nous sommes bien habillés, et nous sommes déplacés jusqu'au club. Ça faisait un moment que j'avais pas mis les pieds à l'intérieur. En rentrant, il y'a eu un grand silence. Tout le monde s'est tus et s'est tourné vers nous. Certains nous ont pris dans leurs bras, nous ont présentés leurs condoléances. J'avais d'ailleurs quelques vieux copains d'école qui était là et qui faisait parti du club, ou d'amis du club.

Et le cercueil était là. Au milieu de la pièce, encore ouvert. Nous nous sommes approchés, avons regarder notre mère une dernière fois, et avons demander qu'ils referment le cercueil.

Affaires de famille - Chapitre 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant