Chapitre 23 : Max

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Après plusieurs jours de préparation et d'appels avec nos amis mexicains, nous étions arriver au jour J. C'était aujourd'hui que nous étions censés arrêter les South L.A. et le cartel de Tijuana. Après l'accord de convenu avec le cartel de Mexicali, ils avaient eux-mêmes fait appel à des amis. De notre côté, nous avions réussi à convaincre les clubs Arizona, Nevada et Utah. Une bonne partie des clubs de l'ouest nous avaient envoyé des hommes.

Les gars des autres clubs et de Mexicali étaient arrivés hier soir. Jim a organisé une réunion ce matin avec tout les présidents.

- Le grand jour est arrivé mes frères, dit Jim. C'est aujourd'hui que nous faisons tomber les South et que Mexicali récupère toute la moitié du nord-ouest mexicain. Je tiens d'abord à dire merci à tous d'avoir répondu à notre appel, le club Californie saura vous rendre la pareille quand vous en aurez besoin.

Tout le monde applaudit et tape sur la table.

- Nos amis de Tijuana et de Los Angeles ont convenu d'un rendez-vous à l'aéroport de Riverside. Là-bas il y a un entrepôt au sud, c'est là que se fera la livraison, continue Jim. D'après nos informations, Tijuana sera déjà sur place, Leon et ses gars arriveront un peu après, ce qui nous laissera le temps de neutraliser Tijuana et de tendre une embuscade aux South. Je laisserai soin à Mexicali de s'en occuper.

Le chef de Mexicali lui fit un signe de la tête en guise de remerciement.

- Nous serons juste derrière au cas où, dit Jim. L'entrepôt sera probablement gardé dans tout les coins et même au-dessus. Heureusement pour nous, nous avons Dan qui a été sniper dans les Marines. Il restera en retrait avec Conor et s'occupera des gardes situés à l'extérieur de l'entrepôt. Une fois le travail effectué, Tijuana s'infiltre par l'arrière et fera ce que ils auront à faire, le reste appartient à l'histoire. Des questions ?

Personne ne dit rien.

- Tout est bon alors, finit Jim. La livraison est prévu vers 15h alors nous partirons à 9h. Réunion terminée, dit-il en tapant sur la table.

Je suis sorti de la salle de réunion et suis monté à l'étage du club que j'avais pris comme nouvel appart pendant quelques temps. J'ai enfilé un gilet par-balles et est rempli plusieurs chargeurs pour mon Glock.

J'avais déjà fais ma première mission pour le club à la prison, mais tout le monde sentait que celle-ci avait quelque chose de particulier. On le sentait dans l'air, dans l'ambiance. C'était une opération de grande envergure et on savait parfaitement que certains d'entre nous n'allaient sûrement pas revenir.

J'ai mis mon Glock dans mon pantalon et suis redescendu dans le club. Rose servait à boire à quelques gars et je suis allé la voir.

- Tu dois avoir compris qu'il se trame quelque chose pas vrai ? lui demandais-je.
- J'en ai rien à faire Max, c'est pas mon problème, me dit-elle.
- D'accord d'accord, dis-je. Comment va Dustin ?
- Mal, répondait-elle sèchement.
- Bon et bien je vais te laisser alors, dis-je en sortant dehors.

J'ai allumé une clope et est sorti mon téléphone pour appeler Alex. Il n'a pas répondu. J'ai alors appelé Alexa. Elle a répondu.

- Salut Alexa, c'est Max, dis-je.
- Je sais ton nom s'est affiché, dit-elle, qu'est-ce qu'il y a ?
- Je venais aux nouvelles, ça fait un bail qu'on a pas parlé, dis-je.
- C'est normal oui, t'as des préoccupations plus importantes que ta famille, répondit-elle.
- Comment tu vas toi ? demandais-je.
- Et bien je ne suis pas dans un lit d'hôpital avec 50% de chance de ne jamais m'en remettre, dit-elle énervée, alors ça va.
- Je vais m'occuper de ces enfoirés Alexa, Leon va payer pour ce qu'il vous a fait, je te le promets, lui dis-je.
- Oui bien sûr ça doit être ça, dit-elle. J'ai autre chose à faire Max, alors une autre fois d'accord.

Et elle raccrocha. Cela faisait mal au coeur de voir que ma propre sœur me rejetait, mais je m'étais fais une promesse, celle de venger ma mère et maintenant de venger ma famille.

- Oh Max, ça va fiston ? T'as l'air pensif ? me dit Jim.
- Ouais c'est Alexa, elle m'en veux encore pour toute cette histoire, répondis-je.
- T'inquiète pas fils, elle va s'en remettre, laisses lui du temps, ça a pas été facile pour ta famille ces derniers temps, me rassure-t-il. Tu es prêt pour cette aprem ?
- J'ai hâte que Leon paie pour ce qu'il a fait, dis-je.
- Garde cette rage lorsque nous serons là-bas, dit Jim, tu en auras besoin. Et je veux que tu fasses très attention à toi d'accord ?
- C'est compris mon frère, dis-je.
- Je veux que tu restes avec moi, c'est toi qui assurera mes arrières. J'ai confiance en toi fils, alors ne me déçoit pas, me dit-il.

On se fit une accolade et on repartit a l'intérieur du club.

Affaires de famille - Chapitre 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant