Chapitre 20 : Max

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- Oh Tony, aller bouges toi, criait Conor, faut qu'on bouge.

Tony nous rejoignais dehors, nous étions prêts à partir en direction de Mexicali.

- Bon les gars, nous dis Conor, voilà les infos que j'ai. On a pas besoin de passer la frontière mexicaine. Les gars de Mexicali vont nous attendre dans une petite ville du nom de Calexico, juste avant et qui est côté américain. Arrivé sur place je les appelle et on convient de l'endroit. C'est bon pour vous ?

On hocha la tête.

- Très bien, finit-il, alors on y va.

Il démarra sa moto et on lui emboîta le pas.

On en avait seulement pour deux heures de trajet environ, alors nous arrivons très vite aux abords de la ville. Arrivé, on s'arrêta à l'entrée de Calexico et Conor sortit son téléphone pour appeler Mexicali.

- Bon, on doit les rejoindre dans un bar de l'autre côté de la ville, dit-il quelques instants plus tard.

On redémarre nos motos et nous nous rendons sur place. Le bar ressemblait à un vieux café un peu délabré qui avait besoin d'un petit coup de neuf, mais rien ne semblait dangereux. On a vite remarqué des hommes de mains de Mexicali mais à priori les gens de la ville y allaient aussi. Nous sommes donc entrés et des hommes nous on conduit à une table où se trouvait deux gars que j'avais déjà rencontré lors de la dernière livraison.

- Salut les gars, nous dit l'un des deux en nous faisant signe de nous asseoir à sa table.

On s'est assis en face d'eux et c'est Conor qui a prit la parole en leur serrant la main.

- Jim t'as contacté, tu sais donc pourquoi nous sommes ici, dit Conor.
- Oui je suis au courant, dit le mexicain.
- Nous sommes venus jusqu'ici pour pouvoir convenir d'un accord de vive voix et pour te mettre au courant des dernières...péripéties du club, continua Conor.
- Je t'écoute, répond-il.
- Y'a quelques jours, les South se sont attaqués à la famille de l'un d'entre nous, dit Conor en me désignant. Il a kidnappé trois d'entre eux, en a tuer un et a battu son frère pratiquement à mort. Leon ne s'en ai même pas caché. Nous savons de source sûre que Leon et Tijuana ont un accord sur la livraison d'une arme très puissante destinée à détruire le club. On ne sait pas encore si elle vous ait destinée aussi ou à d'autres.

Le mexicain a réfléchir assez longuement.

- Je comprend ce que vous ressentez et je suis désolé pour ta famille mon frère, dit-il en me regardant. Mais je dois penser aux miens. Nous savons tous les deux que s'engager dans une guerre contre les South et Tijuana ne pourra que mal se terminer pour nous. Nous les combattons depuis des décennies et avons un accord de paix avec eux, si nous le brisons, ils vont nous anéantir. Ils sont bien plus puissants et nombreux.
- Si nous sommes détruit, notre deal ne sera plus d'actualité tu le sais ça ? répondit Conor.
- Je sais oui, dit-il. Mais si on s'engage là-dedans nous signons notre arrêt de mort.
- Nous avons convaincu le club Arizona de s'allier avec nous. Jim est entrain de contacter d'autres clubs et ils pensent qu'avec votre aide et celles d'alliés à vous, nous pouvons avoir une chance de gagner. Il est aussi prêt à baisser le prix des livraisons de 10% pendant 18 mois pour que vous soyez avec nous, lui dit Conor.

Les deux mexicains se sont regardés et ont tournés la tête.

- Il faut qu'on en discute, disent-ils en se levant.

Ils sont aller dans une pièce à l'arrière du bar et ne sont revenus que quelques minutes après.
Ils se sont rassis à table.

- Nous voulons une baisse de 35% sur deux ans et nous marchons, marchandèrent-ils.
- 20% sur 2 ans, répond directement Conor.
- 30, dit sèchement le mexicain.
- Ok alors, je vous offre -25% sur 2 ans et demi et les deux prochaines livraisons sont gratuites, négocia Conor.
- Monte jusqu'à quatre et c'est ok pour nous, dit le mexicain.

Conor réfléchit un peu et se leva en tendant la main.

- Nous avons un accord, dit-il.

Le mexicain se leva également et lui serra la main.

- Nous vous aiderons dans la guerre contre Tijuana et les South, dit-il. Je contacterai plusieurs cartels et clubs qui ont des différents avec eux. Je vous ferais prévenir de l'avancée des accords.
- Merci beaucoup mes frères, Jim sera heureux de vous avoir parmi nous, dit Conor.

On se fit tous des accolades et nous avons vite repris la route après avoir bu un verre avec eux car le soleil se couchait.

Deux heures de route à nouveau plus tard, nous étions revenus au club. Jim nous y attendais au bar.

- Comment ça s'est passé ? demanda-t-il à Conor.
- On va devoir donné un peu plus que prévu mais un accord est passé, ils sont avec nous, répond-il.
- Merci mon frère, Rose une bière pour les gars s'il te plaît, dit Jim.

Rose nous a servis une bière et les autres se sont assis sur les sièges plus loin. Je me suis installé au bar pour parler avec elle.

- Comment va Dustin ? demandais-je.
- Je savais pas que ça t'intéressait, me répond-elle.
- Dustin est mon frère, évidemment que ça m'intéresse, dis-je.

Elle rangea quelques trucs sous le bar.

- Il est dans le coma, on ne sait pas encore quand il se réveillera. Les médecins lui ont fait toutes les opérations qu'ils pouvaient, maintenant faut attendre de voir comment son corps va réagir. À priori il pourrait perdre l'usage de ses deux mains, me dit-elle.

C'était difficile à encaisser sachant ce qui s'était passé la dernière fois que l'on s'était parlé.

- On a plus qu'à croiser les doigts, dis-je. Alexa et Alex sont toujours là-bas ?
- Alexa passe ses nuits avec lui. Alex va et viens, ça dépend de son boulot. Mais je crois qu'aucun des deux n'a envie de te voir, répond-elle.
- Ouais, ça m'étonne pas, dis-je. D'ailleurs quand on a discuté la première fois, pourquoi tu m'as pas dis que tu étais avec mon frère et donc que tu me connaissais ?
- Dustin ne voulait pas vraiment que ça se sache. Et je m'en fou que vous le sachiez maintenant. Ça m'étonne d'ailleurs que Jim ne m'est pas encore viré, dit-elle.
- Ouais c'est étonnant, dis-je en regardant dans sa direction. Je peux te demander une faveur ?
- Non, répondait-elle dans la seconde, si tu veux des nouvelles de ta famille tu te démerdes. Je suis pas postière, et encore moins pour toi. Bon, faut que j'y aille, si tu veux une bière tu te sers.

Elle prit son manteau et s'en alla vers la sortie. Elle s'arrêta à mon niveau et s'approcha de mon oreille.

- Et à ta place j'me poserais des questions sur le club, dit-elle en chuchotant. Jim a proposé le poste de vice-président à Dustin. Il te l'as proposé à toi ?

Elle m'a souris au nez et est sortie du club.

Affaires de famille - Chapitre 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant