Chapitre 11 : Max

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Ça faisait plus d'une semaine que l'on était revenus du voyage en Arizona, c'était vraiment super. Jim a été super content des retours et des décisions qui ont été prises.

Je n'allais plus au garage d'Alex. Je ne voulais pas croiser mes frères et qu'ils me fassent la morale. Dustin avait essayé de m'appeler hier mais je n'avais pas répondu. J'ai juste envoyer un message à Alexa pour l'encourager pour son retour à l'école, mais sinon je n'ai pas eu de contact avec la famille.

J'ai passé la semaine au club. J'entretenais ma moto, je gérais deux, trois affaires pour le club, mais rien de bien méchant pour l'instant.

- Réunion ! Maintenant ! cria Jim.

Tout les mecs s'empressent d'aller dans la salle de réunion et on s'assoit tous à notre place.

- Bon les gars, commença Jim, demain on a une des plus grosses livraisons de l'année. Elle peut nous rapporter 200,000$ d'un seul coup. Je vous fais pas un dessin, nous sommes dix, donc si tout se passe bien on empoche 20,000 chacun.

Woah celle-là je m'y attendais pas, 20,000 ! C'est beaucoup quand même, et j'étais pas le seul qui semblait emballé par cette idée.

- Donc je vais vous faire le topo. Demain matin, 8h, Charles tu prendras le pick-up noir, au volant ce sera Sean. À l'avant du pick-up il y aura : moi-même, suivis de Conor et Max. À l'arrière du pick-up, je veux d'abord Gilbert et Georges, puis Dan et Paulo, et Tony tu fermeras la marche. On roule jusqu'à la réserve de San Diego, là-bas on récupérera la coke. Moi et Conor on discute avec leur président un peu pendant que vous vous occupez de tout mettre dans le fourgon. Ensuite on revient ici et on cache le fourgon. Je vous expliquerai la suite demain soir quand tout sera fait. Tout est compris ? Pour tout le monde ?

Tout le monde répondit oui.

- Bonne soirée messieurs à demain, Max tu restes ici j'ai à te parler, fin de la réunion, dit-il en tapant avec le marteau.

Tout le monde s'en alla sauf moi. Charles referma la porte derrière lui, ne laissant plus que Jim et moi dans la salle.

- Un problème mon frère ? demandais-je à Jim.
- Non non t'inquiètes pas, dit-il. Je voulais juste te dire que la semaine dernière ton frère Alex était venu me voir pour me faire la morale sur le fait de t'avoir pris dans le club. Bref, la routine. Je lui ai dis que je ne t'embarquerais pas avec nous quand il y aurait des livraisons.

Je souris.

- Et pourquoi tu m'emmènes alors ? demandais-je.
- Pour que tu apprennes, répondit-il. Je m'en tamponne le siphon de ce que pense Alex. Il a voulu quitter le club, il n'a plus rien à dire. Je mise sur toi pour l'avenir fiston, ne me déçois pas.
- Tu seras pas déçu mon frère, je te le promets, répondis-je.
- J'espère bien, aller c'est bon tu peux y aller, dit-il.

Je me lève et sors de la salle de réunion.

J'étais content car maintenant je savais que Jim me faisais confiance, ou du moins qu'il comptait sur moi. J'étais prêt à faire mes preuves. Je ne voulais pas le décevoir.

La journée de demain allait probablement être longue alors j'ai dis au revoir à tout le monde et suis parti me reposer.

Le lendemain matin, je me suis réveillé à 7h, je me suis habillé et je suis descendu au club. Jim était déjà là avec Conor et Charles.

- Salut Max, me dit Charles.
- Yo mon frère, répondis-je.
- Tiens, me dit-il en me tendant un pistolet automatique, c'était à ton père. Tu en auras besoin pour aujourd'hui, au cas où.

Je l'ai remercié, l'ai pris et l'ai mis à l'arrière de mon pantalon. Quand tout le monde furent arrivés, à 7h50 Jim cria.

- Aller départ !

Tout le monde sortirent. J'ai été jusqu'à ma bécane et j'ai attendu que Jim démarre pour lui emboîter le pas.

Nous n'avons pas rouler pendant très longtemps. Nous étions au cœur de San Diego et nous devions seulement aller dans un coin un peu reculé de la réserve naturelle à l'est de la ville.

En arrivant, j'ai de suite remarqué, que plusieurs voitures et un pick-up nous attendait déjà. On s'est garés, Conor et Jim sont descendus de leurs motos et sont partis saluer leur président. Je ne savais pas qui était ces types, sûrement un petit cartel du coin, aucune idée. Avec les autres gars on s'est occupé de transvaser la coke d'un pick-up à l'autre, et quelques minutes plus tard nous étions déjà repartis.

Je dois avouer que je m'attendais à ce que ce soit bien pire que ça. Nous avons fais chemin inverse et sommes retournés au club. On a mit le pick-up dans le garage et sommes rentrés à l'intérieur du club.

- Eh dis-moi mon frère, demandais-je à Conor, c'est qui ces mecs en fait ? Ils viennent d'où ?
- C'est un cartel qui est au sud de Los Angeles, les South L.A., me répond-il, c'est plutôt un gros poisson mais nous n'avons jamais eu de problème avec eux pour l'instant. Ils nous filent la marchandise et nous on la re fourgue au cartel de Mexicali.
- Mexicali ? Au Mexique ? demandais-je.
- Parce que t'en connais d'autre Mexicali toi ? dit-il en se foutant de moi.
- Et Mexicali c'est pas un rival de Tijuana ? demandais-je.
- Si si, ils se font la guerre depuis des décennies, me dit Conor. Malheureusement le cartel de Tijuana est bien trop développé pour que Mexicali puisse rivaliser.

Une idée m'était monter à la tête. Une idée très dangereuse, mais aussi intéressante que je vais garder en mémoire pour plus tard.

- Réunion ! cria Jim.

On s'est réunis une nouvelle fois dans la salle.

- Tout s'est bien passé aujourd'hui, c'est très bien. Mais il n'y a que la moitié de fait. Demain, même dispositif mais restez sur vos gardes, cette fois on va rouler un peu plus loin. Avec Mexicali on a convenu à un lieu de rendez-vous près de Palm Springs, dans les canyons indiens. On est en très bon terme avec eux depuis un moment. Faisons en sorte que ça le reste. Fin de la réunion, finit-il en tapant le marteau.

Affaires de famille - Chapitre 1Où les histoires vivent. Découvrez maintenant