Strat - Tome 2 (Sirius) (Terminée)

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☁️ Lana ☁️

Heureusement qu'elle part bientôt, car je vais la tuer avant son nouveau départ dans sa jeune vie d'adulte. Hestia est devant moi avec son putain de sourire d'ange, alors qu'elle tient une mallette où déborde des sex-toys.

-        Allez c'est un cadeau, tu ne peux pas le refuser.

-        Tu es gênante là.

-        Ne fais pas ta coincée, tu dois aimer le plaisir solo avant de trouver un partenaire.

-        Morte de rire, tu étais pourtant très énervée contre moi quand j'ai suggéré à Roméo à un certain Noël de t'offrir la même chose.

Piquée comme une adolescente, ses pommettes deviennent pourpre avant qu'elle râle et qu'elle enfourne sauvagement le contenant dans mes bras avant de déguerpir peu contente. À mon tour de souffler, avant de balourder ces trucs dans ma salle de bain. Je sais que la masturbation est banale chez les hommes ou chez les femmes, mais ça ne m'a jamais tenté. Ok, maintenant que j'ai plus de moyens de le faire...je ne dis pas que je suis fermée à l'idée. En attendant, j'aimerais avoir une conversation avec Alas mais il n'est toujours pas revenu de chez ses parents alors qu'il est dix-neuf heure. Je sors de ma chambre, quand la senteur d'une eau de Cologne me pique les yeux. Celle de Wyatt. Je fonce vers sa chambre où la musique fait trembler les murs, puis vers le battant de sa salle d'eau.

-        Oh la vache !

Je me bouche le nez, alors que mon meilleur pote est à tomber. Grâce à sa beauté dans son consume, mais aussi parce qu'il pue.

-        Ça schlingue, mon pote.

-        Ça te dérange, tête d'orange ?

Sans demander mon reste, je l'entraîne sur le balcon et sans qu'il le voit venir je l'enferme à l'extérieur. Il tape sur la vitre dans un premier temps par incompréhension, puis ensuite avec rage. J'éteins son enceinte, et crache assez fort pour qu'il m'entende à travers le vitrage :

-        Reste cinq minutes ici, le temps que le vent t'aide à sentir meilleur.

-        Mais va te faire foutre.

Pour toute réponse, je lui envoie un baiser et remets cette fois-ci ma musique pour danser. Je me mets à déhancher, à secouer mes fesses et à rire comme une enfant.

-        J'aurais tellement préféré briser tes reins, que ton cœur mon ange.

Je fais volte fasse pour voir Alas qui se tient, les bras croisés contre le chambranle de la porte.

-        Tu m'as fait peur ? Dis-je en portant ma main sur mon cœur qui bat à mille à l'heure. Tu as dit quoi ?

Il secoue la tête avant de repartir. D'humeur morose, je relâche mon prisonnier qui sent un peu moins fort grâce au vent d'automne qui commence à s'installer. Je hausse un sourcil, quand il siffle au lieu de me trucider.

-        Quoi ?

-        Jones t'a dévoré des yeux pendant que tu me défiais du regard, et –

Je le coupe dans son interprétation, en plaçant ma main sur sa bouche. Je ne veux pas en savoir davantage, et me nourrir d'espoir ou de scénarios où je finis ma vie avec lui. J'aimerais passer à autre chose. Ce n'est jamais bon pour qui que ce soit, de parler à la place de celui qui est absent. Je me recule, et regarde solennellement mon ami.

-        Chut. Dis-je en bougeant mon index de gauche à droite devant son nez. Aller bouge-toi les fesses, ton prince t'attend. Et je compte t'attendre de pied ferme demain, pour que tu m'expliques tout.