Chap 23

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ATTENTION, CE CHAPITRE PEUT CONTENIR DES SCÈNES À CARACTÈRES SEXUELS.

Le haut de mon corps est appuyé sur le bureau, alors qu'elle joint mes poignets dans mon dos. Elle maintient fermement sa prise de ses doigts fins et ornés de bagues. Elle porte un bijou doré sur chaque pouce, index et auriculaire.

- Entrer par effraction dans mon bureau ? commence-t-elle par dire en baissant les yeux vers moi pour capter mon regard. Vous méritez de subir une sentence bien plus sévère que quelques fessées.

Elle relève ma robe, du moins le peu de tissus qu'il en reste pour dévoiler mes fesses.

- Très belle culotte, annonce-t-elle avec une sourire malicieux.

- C'est un string, la rectifié-je en levant les yeux au ciel.

- Taisez-vous, si vous ne voulez pas que je vous l'enlève.

Elle laisse s'installer un moment de silence, alors qu'elle contemple mes fesses. Puis, elle les frappe subitement. J'émets un cri. Ses fessées sont plus rudes que la dernière fois.

- Taisez-vous, je vous ai dit !

Elle me fesse une seconde fois et j'émets de nouveau un cri. Ses fessées sont beaucoup trop intenses pour que je puisse rester silencieuse.

- Très bien. Puisque vous ne vous taisez pas, je vais devoir enlever votre petite culotte.

Elle passes ses doigts sous l'élastique, puis fait tomber le tissus jusqu'à mes chevilles, tout en me maintenant les mains derrière le dos.

- Vous connaissez le mot d'alerte ? s'enquiert-elle avant de continuer ses provocations.

- Oui, Madame Johnson.

Elle m'inflige une dernière fessée, puis laisse sa main posée sur ma fesse droite. Elle la glisse petit à petit à l'intérieur de ma cuisse pour me faire ressentir des pulsations au niveau de mon entre-jambe. Elle me caresse l'autre cuisse en s'approchant peut à petit de mes lèvres.

Je sens ses doigts me les effleurer. Je ne peux pas m'empêcher de serrer les jambes.

- Laissez-moi ces jambes écartées, me dicte Madame Johnson.

Elle retire sa main pour me laisser reprendre ma position initiale.

Lorsqu'elle m'effleure à nouveau les lèvres, mes cuisses se resserrent automatiquement. Je pense qu'elle comprend que je n'en peux plus car elle dirige son majeur sur mon clitoris en moins d'une seconde.

Je gémis, alors qu'elle dessine des petits cercles avec son doigt. Ma respiration s'accélère et s'intensifie. Au bout d'une bonne minute, elle descend son majeur un peu plus bas. Je le sens glisser entre mes lèvres pour plonger progressivement en moi.

          - Vu la finesse de vous doigts, je pense que vous pouvez vous permettre d'en mettre un deuxième, dis-je avec insolence.

Elle y ajoute son annulaire sans me faire attendre. Mon corps se cambre sous l'effet de ses mouvements. Elle trouve mon point G directement et sait parfaitement le stimuler. Ses doigts pressent ma zone sensible, puis la relâchent dans un rythme rapide. Je sens que l'orgasme approche. Si elle continue, on va finir par m'entendre dans toute la maison.

Ses mouvements ralentissent alors que mon corps se contracte autour de ses doigts. Je n'aurais pas pu nier le fait que j'ai joui, mon sexe, à lui seul, s'est chargé de transmettre le message à Madame Johnson.

- Je dois descendre m'occuper de mes invités, dit-elle en me laissant me rhabiller.

- Vous me faites l'amour et vous partez dans la foulée ? demandé-je l'air déçu.

- Kiara, on baise. On ne fait pas l'amour, répond-elle sèchement.

Bam ! Je me prends un couteau en plein coeur. Elle est si détachée, alors qu'elle semble prendre plaisir quand elle me touche. Cela m'attriste énormément. Elle ferme la porte pour me laisser un peu d'intimité et rejoint ses invités.

Lorsque je retourne dans le salon, je constate qu'elle semble de plus en plus proche de Jeanne. Leur attitude devient ambiguë. On dirait qu'elles flirtent à travers leurs pas de danse.

Je suis sur le fameux canapé en cuir blanc, alors que j'analyse ses moindres faits et gestes. Un de ses camarades de fac essaye d'engager la discussion avec moi, mais je reste plutôt concentrée sur l'attitude de ma professeur.

Elles se collent l'une à l'autre. Leurs corps dessinent des ondulations au rythme de la musique. Elles sont face à face. Les yeux dans les yeux.

Jeanne et Madame Johnson s'échangent un baiser sous l'euphorie. C'en est trop ! Je me lève du sofa, puis quitte la maison par une des baies vitrées pour aller dans le jardin. J'ai besoin de prendre l'air.

- Hé ! Tout se passe bien ? me rattrape le garçon qui était assis à côté de moi dans le canapé.

Il vient de nouveau se poser près de moi sur la marche de la terrasse.

- Oui oui, merci Nicolas. Excuse-moi j'avais besoin de sortir un peu, lui réponds-je.

- Nan, moi c'est Nika, mais j'avais remarqué que tu avais l'esprit ailleurs. Il y a un problème avec Atlanta ?

- On couche ensemble.

- Wow ! Je savais qu'elle aimait bien embrasser ses amies en soirée, mais j'ignorais complètement qu'elle couchait avec ! dit-il.

- Ouais. Et elle baise comme une déesse... Le seul problème c'est que je ne sais pas si elle couche avec d'autres gens.

- T'es amoureuse d'elle ? me demande Nika, sans détour.

- Bien sûr que non ! réponds-je de manière impulsive. C'est juste que par principe je voudrais qu'elle me prévienne.

- Tu sais, Atlanta a un esprit très libre. Je ne l'imagine pas se caser avant la quarantaine. Elle aime beaucoup flirter. Elle s'attache vite aux gens. Elle veut tout à la fois.

- Ça m'énerve ! Comment peut-elle tout vouloir à la fois...

Je m'interromps lorsque que je vois Jeanne et Madame Johnson sortir de la maison.

- Tu veux la rendre jalouse ? me propose Nika.

- Comment ?

- Embrasse-moi.

Sans hésiter et surtout grâce au Spritz, je fonce vers ses lèvres. Ce ne sont pas celles de Madame Johnson, mais cela lui apprendra à goûter aux lèvres des autres. Nika embrasse à merveille et j'espère qu'en ce moment même Atlanta nous regarde. J'adore jouer avec le feu.

- Hum hum !

Quelqu'un se racle la gorge au dessus de nous. Je mets un terme au baiser en me reculant, puis je lève la tête pour croiser les yeux intensément verts de ma professeur.

- Kiara, tu peux venir une minute ?

SpritzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant