Chap 5

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SALUT JEUNES LECTEURS, JE TENAIS JUSTE À VOUS RAPPELER AVANT QUE VOUS NE COMMENCIEZ À LIRE CE CHAPITRE QU'À PARTIR DE MAINTENANT IL RISQUE D'Y AVOIR DES SCÈNES UN PEU « HOT » SEXUELLEMENT PARLANT. DONC SI VOUS Y ÊTES SENSIBLES JE VOUS RECOMMANDE DE NE PAS CONTINUER LA LECTURE. MERCI D'ÊTRE ARRIVÉ JUSQUE LÀ !

          - Du calme, Aggi. On a déjà fait ça des centaines de fois, la rassuré-je.

          - Mais là c'est différent ! s'exclame-t-elle.

          - Pourquoi ? Parce que tu l'aimes ? dis-je en la mettant mal à l'aise.

          Elle ne répond pas, mais plus elle fixe Madame Johnson, plus je sens qu'elle meurt d'envie de s'enfuir en courant.

          - C'est ridicule Agathe, c'est notre professeur. Trouve-toi quelqu'un de notre âge, la conseillé-je.

          - J'aurais jamais dû venir, annonce Agathe en se dirigeant vers la sortie.

          - Je vais la raccompagner chez elle, préviens-moi quand tu es rentrée, me crie Simon par-dessus la musique.

          Je me retrouve seule, au beau milieu de la foule. Je ne suis pas venue ici pour rien, j'ai quelque chose à faire et je ne partirai pas tant que ce ne sera pas accompli. Je dois soit draguer Madame Johnson, soit trouver des informations compromettantes à son sujet pour la faire chanter. Et si j'ai la possibilité de faire d'une pierre deux coups je ne vais pas me gêner.

         
          Je rejoins tant bien que mal les toilettes au fond de la boîte en prenant soin d'éviter que Madame Johnson ne me remarque. Je suis toute perturbée. Elle ne doit pas me voir dans cet état là. Je passe d'abord par le bar et je commande un Jäegerbomb que j'avale d'une traite, afin de me sentir plus en confiance.

          Je claque la porte des toilettes et tout à coup, l'ambiance devient plus calme. Les lumières sont tamisées. On n'entend
plus que la réverbération de la musique techno. Il n'y a personne dans les toilettes. Je peux passer mon visage sous l'eau froide pour me rafraîchir. Lorsque je relève la tête, j'entends la porte s'ouvrir et une voix dire :

          - Sacré Atlanta ! Déjà quand tu buvais à la fac tu avais une libido d'enfer, mais alors là, après trois coupes de champagne et deux sex on the beach tu dois être au top ! crie une jeune femme aux longs cheveux blonds.

          Atlanta Johnson se tenait au pas de la porte des toilettes. Je croise son regard dans le miroir, la tête et les cheveux trempés. Elle me regarde, je la regarde, puis elle comprend tout de suite l'énorme erreur que sa copine vient de commettre.

          - Jeanne, repasse aux toilettes dans cinq minutes tu veux ? Elle ne lui laisse pas le temps de répondre et claque la porte immédiatement après que sa copine l'ait franchie.

         
           Elle m'analyse de haut en bas et reste fixée sur mon décolleté presque dénudé. Je ne sais pas si c'est l'effet du Jäeger ou bien le fait qu'elle pose les yeux sur moi, mais je sens que mon corps devient brûlant et ma tête commence à tourner.

          - Mademoiselle Marinato, si vous étiez dans un de mes cours, je ne vous aurais même pas laissé entrer dans une tenue aussi indécente, déclare-t-elle pour engager la discussion.

          - Si j'étais dans un de vos cours Madame, je ne serais sûrement pas la seule à avoir entendu à quel point vous avez le minou en feu, repliqué-je.

          - Je vois que vous ne manquez pas d'assurance même en dehors du lycée, dit-elle.

          - Madame Johnson... rétorqué-je en m'avançant suffisamment pour la faire reculer. Je ne manque jamais d'assurance et encore moins en dehors du lycée.

                                   *****

          Elle n'a pas d'autre choix que de s'adosser contre le mur. J'en peux plus de cette proximité et je ne compte pas bouger, sauf si elle me l'ordonne.

          À la place, elle me tend son cou et n'a d'autre choix que de me regarder l'embrasser dans le miroir. Je longe sa carotide avec ma langue chaude et humide, afin d'atteindre son oreille pour lui en mordiller le lobe. Elle pousse un petit gémissement qui résonne dans les toilettes.

          Soudain, la porte des toilettes s'ouvre et la musique se fait vivement entendre. Je m'écarte de Madame Johnson en faisant un pas en arrière et sa copine nous interrompt :

          - Désolée At, ça fait cinq minutes et ma vessie va exploser.

          Elle fonce vers les toilettes sans même nous regarder. Je contemple ma professeur, elle a les pommettes rouges écarlates et commence à transpirer. J'humidifie une dernière fois mon visage à l'eau froide avant de quitter la pièce.

          - À vendredi prochain Miss Johnson ! En espérant que votre libido sera revenue à la normale d'ici là, lancé-je fièrement.

          Je quitte la boîte le plus vite possible parce que qui sait ce que j'aurais pu lui faire à cette Atlanta Johnson. Je lui ai seulement embrassé le cou et pourtant je suis déjà trempée ! Si elle m'avait demandé de la prendre dans une des cabines je l'aurais fait sans hésiter.

          Ça doit être l'alcool qui parle. Jamais une enseignante ne m'aurait fait de l'effet comme ça. Une heure avant j'étais moi-même en train de dire à Agathe que c'était ridicule de vouloir se taper une prof. Et je viens quasiment de le faire. Même si c'est uniquement pour le plan de drague, je ne suis pas censée ressentir autant d'excitation. J'ai hâte de rentrer !

          Après une petite demi-heure de trajet, je suis à la maison. Ma mère est couchée. Son téléphone est en mode sonnerie au cas où, mais je suis revenue saine et sauve. J'enfile un pyjama, je me brosse les dents et au lit !

                                    *****

          Cela fait bien une heure que j'essaye de dormir, mais les images de cette soirée ne veulent pas quitter ma tête. Je glisse ma main sous le tissu de ma culotte. Sa manière de poser les yeux sur moi, on aurait dit qu'elle voulait plonger dans mon décolleté. Du bout des doigts, j'émets des petites pressions circulaires sur mon clitoris. Elle s'est adossée contre le mur et m'a tendu son cou. Je sens de plus en plus les palpitations entre mes jambes. J'ai posé mes lèvres sur sa peau, j'ai sorti ma langue, je lui ai léché le cou et mordillé l'oreille. Je vais... Et puis, elle a gémi...

          Je masque le bruit intense de mon orgasme dans mon oreiller, alors que je repense à cette scène en boucle dans ma tête. Je ferai mieux de m'endormir avant que mon corps ne réclame un deuxième round.

JE PENSE QUE VOUS L'AUREZ REMARQUÉ, CE CHAPITRE EST UN PEU PLUS HARD ! BON COURAGE POUR RÉSISTER À LA SUITE...

SpritzOù les histoires vivent. Découvrez maintenant