Je suis allongée sur son lit. Le matelas est incroyablement confortable. On se croirait sur un nuage.
Sa chambre sent la vanille et les épices, comme elle. Je suis sûre que les bougies y ont une grande part de responsabilités.
Elle est assise en tailleur à côté de moi. Je n'avais pas remarqué, mais on porte le même pyjama. Le sien est noir, alors que le mien est rouge.
- Je peux déboutonner votre haut ? me demande-t-elle poliment en glissant son index sur mon torse.
- Mes seins vous manquent déjà ? la nargué-je.
- Oui, mais ce n'est pas la question.
- Alors oui, vous pouvez, réponds-je finalement.
Elle défait chacun des boutons, puis ouvre mon pyjama en deux, sans me lâcher du regard.
- Maintenant que je vous donne le droit de regarder, vous jouez la timide ? la provoqué-je.
Elle baisse alors les yeux sur mon torse, tout en longeant la courbe de mes seins du bout des doigts.
- Mon dieu ! Votre poitrine est magnifique Kiara. Je suis sûre que la prochaine fois que je vous verrez en classe, j'aurai instantanément l'image de vos seins en tête.
- Je ne veux plus jamais que vous m'ignoriez ou que vous me traitiez comme une simple élève que vous oublierez à la fin de l'année.
- Promis.
Elle agrippe mes poignets afin de guider mes bras de chaque côté de mon corps. Elle attrape la bouteille d'huile de massage sur la table de nuit, puis elle me chevauche.
- Maintenant, détendez-vous, me dit-elle.
Elle fait couler de l'huile dans ses mains, puis les frotte, avant de les poser sur mes seins. Huum ! Cela sent bon la noix de coco.
Je ferme les yeux, puis je profite de l'instant. Je sens ses phalanges se tendre et se plier. Elle masse tellement bien ! Je crois que c'est la première fois qu'on me masse les seins. C'est très agréable comme sensation.
Au bout de quelques minutes, elle remet une dose d'huile, puis dépose ses mains sur mon ventre cette fois. Je me plie dans tous les sens en rigolant.
- Ne me dites pas que vous êtes chatouilleuse ? s'enquiert-elle.
- Ça dépend des endroits, réponds-je.
Sa main glisse le long de mon aine, alors qu'elle m'observe pour s'assurer de la justesse de ses mouvements.
- Et ici, vous êtes chatouilleuse ? me demande-t-elle.
Elle caresse mon bas ventre. Cela ne me chatouille pas, mais si elle continue je risque de tremper ses draps.
- Je... Ça va.
Après quelques minutes de résistance à l'excitation, l'huile a séché.
- Retournez-vous, m'ordonne-t-elle.
J'obéis, tout en enlevant complètement mon haut pour qu'elle puisse accéder plus facilement à mon dos.
- Ouah... Même votre dos est parfaitement tracé, s'exclame-t-elle en déposant l'huile froide directement sur ma peau cette fois.
J'essaye de profiter du massage, mais c'est compliqué. Avoir ses mains sur mon corps ne fait qu'augmenter l'excitation et je peine à la dissimuler. À chaque fois qu'elle caresse le bas de mon dos, mes jambes se serrent.
- Arrêtez de bouger vos jambes. Vous me dérangez dans mon travail, se plaint-elle.
- Excusez-moi Madame Johnson, mais je suis un peu sensible en bas du dos.
Elle reprend son activité en haut de mon dos, puis redescend au fur et à mesure. Je ne peux pas m'empêcher de serrer à nouveau les jambes.
- Qu'est-ce que je viens de vous dire, Kiara ? Si vous recommencez une seule fois je vais devoir prendre les choses en main.
- J'essaye de faire attention, mais mon corps réagit tout seul, me justifié-je.
Elle essaye de me faire flancher en massant encore une fois le bas de mon dos. Mes jambes se contractent immédiatement pour tenter de soulager l'excitation qui se produit dans ma culotte.
- Vous ne pourrez pas dire que je ne vous avais pas prévenue, dit-elle en joignant mes deux poignets dans sa main gauche. Je vais devoir vous punir pour votre insolence, Mademoiselle Marinato.
Elle s'agenouille sur le côté, puis me donne une fessée, tout en me maintenant les mains dans le dos. Elle est encore meilleure que celles qu'elle m'avait données auparavant.
Je ne peux m'empêcher de gémir. Ma professeur sait que suis en train de prendre mon pied.
- Vous n'aimez pas ça ? me taquine-t-elle. Pourtant, vous aviez l'air d'en réclamer au mois de septembre.
- C'est pas ça. C'est juste que si vous continuez comme ça, vous allez devoir assumer la responsabilité de vos actes, réponds-je.
- Mais j'y compte bien.
Elle m'attribue une seconde claque sur l'autre fesse qui me fait tout autant réagir.
- Il y a un dressing au bout de la chambre. Vous pouvez jeter un oeil dans l'armoire noire et ramener ce qui vous intéresse, me chuchote-t-elle à l'oreille, avant de me lâcher les poignets.
J'enfile le haut de mon pyjama sans avoir le temps de fermer les boutons, puis je sors du lit. Je me demande bien ce qu'elle veut que je lui ramène.
J'entre dans le dressing en actionnant l'interrupteur. La première chose que je vois sont ses sept paires de Dr Martens. Comment est-il possible d'en avoir autant ? Le reste de ses vêtements a l'air soit hippie, soit gothique.
J'essaye de ne pas trop fouiller, cela m'a déjà joué des tours dans la salle de bain. Elle m'a dit d'aller voir dans l'armoire noire, je vais voir dans l'armoire noire. C'est tout.
Je me retrouve devant. J'ouvre les deux portes.
Mamma mia ! Sa salle de bain n'était donc pas sa seule cachette. L'armoire est remplie de vibro, de cordes, de menottes, de plumeaux...
J'ai envie de tout essayer, mais je n'ai pas assez de bras pour tout emmener sur le lit. J'opte alors pour des menottes à sangles que l'on peut accrocher au sommier, ainsi qu'un vibromasseur de couleur noir.
Je reviens vers ma prof d'anglais, puis je pose les accessoires sur le lit.
- Hum... Très bon choix, dit-elle.
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Spritz
RomanceKiara, risque de mettre en péril son avenir scolaire si elle continue de se comporter de manière aussi insolente en classe. Elle fait mauvaise impression au près d'Atlanta, sa professeur d'anglais qui n'hésite pas à la remettre à sa place. De cette...