Douce Folie Meurtrière [ Sous contrat d'édition chez Black Ink ]

Chapitre 24

"Je vais te sauver mon ange."

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"Un premier meurtre est comme un premier amour,

vous ne l'oubliez jamais."

Alexandre Pitchouchkine, le tueur à l'échiquier.

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Elle était là, à portée de ma main. Belle est ingénue, douce et innocente. Son sourire illuminait l'obscurité de ce manoir des horreurs. Ma douce Marybeth, prisonnière du Diable !

    Il t'expose tel un objet merveilleux à sacrifier ! Un joli agneau à saigner ! Non Marybeth, tu ne deviendras pas son héritière ! Je ne le laisserai pas te souiller ! Dis-moi que ta pureté est préservée ma bien-aimée, qu'il n'a pas profané ton corps si doux qui m'appartient ! Pitié Marybeth, reviens-moi.

    Je soupire, défais mon col et me passe de l'eau froide sur le visage. Mon reflet me renvoie à ma peine, ma fatigue, mon désespoir. Et elle. Son sourire éclatant, comme si être prisonnière du diable la rendait heureuse. Mes mâchoires se serrent, mes dents grincent et la haine me vrille les tripes. Je l'ai touchée, elle m'a offert ce regard familier. J'ai conscience que son esprit est abîmé, que ses souvenirs semblent l'avoir quittée. Mais elle m'a vu ! Elle m'a laissé la toucher et m'a offert son amitié silencieuse.

    Ce souvenir m'apaise. Mon âme torturée la réclame, la pleure. Bientôt, tu rentreras avec moi.

    Sûr de mes convictions, je me déshabille. Dans un bruit sourd et étouffé mes vêtements tombent sur le carrelage, dévoilant ma peau. Celle qu'elle touchera bientôt du bout de ses doigts chauds. Je pénètre la douche, allume l'eau chaude tout en esquivant les premières gouttes glacées. Puis, je m'y glisse en souriant.

    Ta main dans la mienne, ton regard acier, doux et soyeux se perlera de larmes quand tu seras à ma portée si ta virginité n'est pas sauve. J'ai vu comment le diable te regardait ! Comme si... Tu étais sa révélation, son ange immaculé ! Il va te dévorer Marybeth ! Il te touche, brûle ta peau diaphane, il se nourrit de ton âme et toi ?! Tu souris ?!

    Je ne t'en veux pas Marybeth, mon ange. Tu es perdue, insouciante, tu ignores qui tu es. Je vais te sauver.

    Je t'ai retrouvée, me suis glissé jusqu'à toi. J'ai parcouru le manoir, trouvé le bon endroit où cacher ce poison. La cuisine, l'antre de cette sorcière à l'œil acéré et à la mine aussi laide qu'un succube ! J'ai réussi à me faire discret Marybeth, ça n'a pas été facile !

    Les feuilles de thé ! Ce diable de Dark est réputé pour en boire à longueur de journée. Maintenant je dois être patient !

    Il ne te fera plus de mal ma bien-aimée, mon ange.

    Ma main glisse sur mon torse, mes abdos, mon sexe dressé pour toi mon ange. Je l'empoigne en grogant, imaginant tes jambes bien écartées me dévoilant ton hymen intact que je vais déchirer.

    Oh Marybeth, je t'ai attendue tout ce temps, je t'ai observée, adulée. J'ai montré patte blanche auprès de ton père, souri à ta mère pour la rassurer. Puis tout a dérapé !

    Tout ce sang, Marybeth ! Je suis désolé !

    Mon va-et-vient accélère, mes doigts se resserrent autour de ma verge. J'imagine que c'est toi Marybeth. Ton corps que j'envahis. Je grogne, je rejette la tête en arrière. L'eau percute mon visage, me noie.

    Le Diable va mourir. Je vais te sauver mon ange.

Que son agonie soit longue et douloureuse ! Qu'il souffre comme moi quand je l'imagine te profaner  !

Dis-moi mon ange que tu es intacte ! Pitié !

La fureur me gagne, je me branle plus fort, plus vite, plus intensément.

Parce que si ce n'est pas le cas, je te purifierai, de ma queue, de mon âme et de ta vie ! Mes mains sur ton cou, je te regarderai expier de t'être donnée. Je te casserai jolie poupée, l'âme, le cœur et le corps. Je te bousillerai de l'intérieur !

Tu me supplieras ! De tes larmes salées, tu expieras.

Je me déverse entre mes doigts, entre tes cuisses. Je t'entends gémir de plaisir, d'agonie.

Le Diable est mort ma poupée pure, j'arrive te chercher.

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NDA :

Le prochain chapitre est posté dans la foulée mes vies, comme celui là est court, on enchaîne !