Chapitre 15

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RAYAN






Je sens son corps bouger sans cesse dans mes bras, elle semble nerveuse, je le devine à la manière dont la veine de son cou palpite, là où coule mon sang, la marquant comme étant mienne. Mes doigts parcourent la peau nue de sa cuisse, la faisant frissonner, mon sourire s'élargit. Lubna est très réceptive à mes caresses, même si elle tente de le dissimuler, je sais qu'elle apprécie, son corps trahit toujours ses sentiments.

Alors qu'elle se déplace au-dessus de mon érection, restant immobile comme une statue, je devine que ses joues rougissent, mon propre corps réagissant à son odeur, sa peau, sa simple présence. Son regard a le pouvoir de me rendre dur comme un roc.

Elle ne réalise toujours pas l'effet qu'elle a sur moi, je serais prêt à tout pour la rendre heureuse et la garder à mes côtés.

— C'est normal ? sa voix murmure doucement.

— Quoi donc ?

— Ton "truc" est dur contre mes fesses.

Un rire s'échappe de ma gorge en entendant ses mots et en constatant qu'elle utilise toujours ce terme pour désigner mon sexe.

— C'est normal, tu en es la cause.

Elle pousse un cri d'indignation et me regarde, les sourcils froncés.

— Je n'ai rien fait pour cela.

— Si, petite agnelle.

Mes doigts glissent sous sa robe et caressent l'intérieur de sa cuisse.

— Ta simple présence me trouble.

Elle frissonne et laisse échapper un halètement.

— Alors, c'est de ta faute si tu te laisses troubler par moi.

— Donc c'est également ta faute si ton corps réagit si intensément à ma présence.

— Ce n'est pas tout à fait cela.

— Vraiment ?

— Absolument.

— Alors si ma main glissait un peu plus sous ta culotte, tu me garantirais que je ne la trouverais pas humide ?

— Tu sais bien que c'est normal d'être mouillée.

— Tu comprends parfaitement ce que je veux dire, mais je vais formuler ma question autrement...

Mes doigts frôlent l'élastique de sa culotte et Lubna reste immobile.

— Peux-tu me confirmer que mes doigts ne trouveront pas ton clitoris gonflé, assoiffé de moi et de te procurer du plaisir jusqu'à l'extase ?

Ma question reste sans réponse, car la calèche s'arrête brutalement à l'entrée du château. Lubna pousse un soupir de soulagement et tente de se relever, mais ma main posée sur sa taille l'en empêche.

— On dirait bien que quelqu'un n'apprécie pas de perdre.

— Je ne répondrai pas à cela. Tes paroles sont non seulement inappropriées, mais également mensongères.

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