Chapitre 32

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LUBNA






Je sens mes yeux se fermer doucement alors qu'il presse son doigt contre mon clitoris au-dessus du tissu.

— Ne fais aucun bruit.

— Quoi ?

— Tu n'as pas le droit de gémir, crier ou haleter. Tes sons m'appartiennent ; personne d'autre ne doit les entendre.

Je cligne des yeux à ses mots, acquiesçant d'un léger mouvement de tête.

— Pourquoi ne puis-je pas faire de bruit ?

— Parce que je ne veux pas que les gardes t'entendent.

Mes joues s'empourprent en réalisant qu'ils se trouvent juste à la porte, attendant.

Les mains de Rayan se dirigent vers le fermoir dans mon dos, celui qui maintient ma robe nouée. Il fait glisser le tissu de mes épaules jusqu'à ce qu'il tombe à ma taille. Le collier brille alors que ma poitrine se reflète dans le miroir de cette vaste salle de bain. La coupe de la robe ne laisse pas de place à un corset, que j'essaie d'éviter car je n'en suis pas fan. Avec un soupir, je la laisse choir au sol, me laissant partiellement dénudée sous son regard qui parcourt ma peau.

Je chéris toujours la manière dont ses yeux se posent sur moi, comme s'il voulait m'attirer dans son esprit pour m'immortaliser dans ses souvenirs.

Je retiens mon souffle lorsqu'il pose à nouveau ses mains sur moi. Avec précaution, il me soulève, me débarrassant complètement de ma robe, qui atterrit dans un coin.

Mes yeux errent dans la pièce ; je n'avais pas pris le temps d'observer cette pièce, qui se révèle être une magnifique salle de bain moderne, dotée d'une baignoire, mais aussi d'un tabouret près des toilettes.

Ce qui attire le plus l'attention est cependant le miroir qui recouvre tout un mur, offrant une vue complète à quiconque s'y trouve.

Je déglutis difficilement alors que ses doigts parcourent mon dos nu. Un frisson me traverse et je me mords la lèvre inférieure, en proie à la tentation de laisser échapper un son.

Je sais exactement pourquoi cela m'excite, surtout en voyant mon reflet dans le miroir, où ses yeux semblent me dévorer. L'expression de son visage me maintient dans une attente angoissante.

— Pourquoi es-tu si silencieuse, ma reine ?

— Tu m'as demandé de ne pas faire de bruit.

— C'est vrai, mais j'ai besoin d'entendre de tes lèvres ce que tu veux que je fasse.

Mes yeux se révulsent ; il sait parfaitement ce que je désire.

Nos regards se rencontrent à travers le miroir, et je ne peux m'empêcher de frissonner lorsque ses doigts glissent le long de ma peau. Son regard, empreint d'une faim bestiale, embrase mes sens.

Son doigt arrive à la source de mon plaisir, et il commence à jouer habilement avec mon clitoris enflé, me taquinant à chaque contact.

Mes yeux se ferment sous l'emprise de la sensation, mais sa main, douce et ferme, s'enroule délicatement autour de mon cou, m'obligeant à les rouvrir.

TyranOù les histoires vivent. Découvrez maintenant