Chapitre 19 : Enlève-moi, par pitié...

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Bonjour à tous ! 

Tout d'abord, un immense merci pour tous vos retours de la semaine dernière, je me rappelle qu'il y a peu vous craigniez le tournant que prenait cette histoire, je suis donc rassurée et ravie que ça vous plaise finalement. 

Ensuite, sachez que je peine beaucoup à écrire en ce moment, je n'ai plus que quelques chapitres d'avance sur vous, j'espère donc pouvoir garder un rythme d'un chapitre par semaine, du moins je ferai tout pour ! 

Pour aujourd'hui, on n'avance pas forcément dans l'histoire mais on respire un peu suite aux chapitres frénétiques des dernières semaines, j'espère que ce temps de pause vous plaira. 

Enfin, je sais que beaucoup d'entre vous sont mineurs, mais pour les autres, on n'oublie pas de voter !!! 

Je vous embrasse tous et vous dis à dimanche prochain ;) 

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La matinée s'écoula comme si de rien n'était. Chacune vaqua à ses occupations et ce ne fut que juste avant midi que Magda eut des nouvelles du monde extérieur. Un message tendre de Bob l'avait fait sourire alors qu'elle prenait sa pause déjeuner sur une petite table à l'extérieur de la maison de retraite.

De Bob :

Del Vecchio est rayonnante ce matin. J'en conclus que tu es rentrée. Je suis content pour vous. Bonne journée, ma toute belle.

Magda avait souri au message en se disant que si Bob savait ce qu'il se passait réellement, il ne serait sans doute pas aussi content. Elle n'avait d'ailleurs pas su quoi répondre, alors elle s'était contentée de lui envoyer quelques cœurs de toutes les couleurs. Sa journée s'était écoulée sur les mêmes notes de douceur. Elle avait profité d'un café avec Léa au soleil avant de reprendre son travail, avait souri en remarquant que ce même soleil agissait comme un baume apaisant sur le moral des résidents. Ce fut bien sûr la chambre de Monsieur Bolchakov qu'elle avait visité en dernier.

- Vous semblez de meilleure humeur, c'est appréciable, avait remarqué le vieil homme.

- Ça va mieux, oui, avait assuré Magda sans pour autant lui donner plus de précision.

- Vous allez donc enfin recommencer à me faire à manger ? avait-il râlé parce qu'il n'en pouvait vraiment plus des menus instaurés par l'établissement.

La sorcière avait ri et avait promis que leurs habitudes se remettraient en place dès le lendemain. Une fois sa journée terminée, elle se changea et enfila un énième costume haute couture aux couleurs criardes. Les résidents sourirent en la voyant passer dans les couloirs. Elle les faisait rire. Elle attendrissait les anciens, intriguait les nouveaux. Ils ne l'appelaient jamais vraiment par son prénom, préférant lui donner des surnoms comme un moyen pudique de lui transmettre leur affection. Ils variaient en fonction des résidents. Ça pouvait être "la jeune femme à l'accent russe" aussi bien que "la jolie fille au stylo dans les cheveux" en passant par "la gamine qui sourit tout le temps". Peu importait, ils savaient bien de qui ils parlaient.

Elle alluma une cigarette dès qu'elle mit un pied dehors. Le soleil lui chauffa le visage et l'aveugla une seconde. Pourtant, quand elle plissa les yeux, elle tomba amoureuse de la silhouette qui se tenait sur le parking de la maison de retraite.

- Bah qu'est-ce que tu fais là ? sourit-elle immédiatement comme une idiote en bouffant la belle brune des yeux.

- Je n'ai pas le droit de venir chercher ma femme ? demanda Giulia, appuyée contre le capot de sa voiture en haussant un sourcil.

32° FahrenheitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant