Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien.
Merci pour vos retours si adorables de la semaine dernière. On continu avec le chapitre d'aujourd'hui. Malheureusement, ce chapitre est le dernier que j'ai en stock, donc je ne suis pas certaine que je pourrais poster la semaine prochaine puisque, de mon côté, les choses ne s'arrangent pas vraiment. Cela étant dit, je ne laisserai pas cette histoire sans fin pour autant, j'ai seulement besoin d'un peu de temps. Je vous remercie donc pour votre patience et indulgence.
En attendant, prenez soin de vous,
à bientôt ;)
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Émilie observa la chambre quand Magda eut fermé la porte à clé derrière elle. Elles étaient arrivées cinq minutes plus tôt et la rousse n'avait pu s'empêcher d'éclater de rire lorsque la blonde avait demandé au standardiste s'ils louaient des chambres à l'heure.
- Laissez tomber, je prends pour la nuit, avait-elle finalement décidé, bien trop embarrassée pour négocier.
Elles avaient choisi l'hôtel au hasard sur internet, s'étaient fié aux notes des consommateurs. Dans l'escalier un peu vieillot qui les menait à l'étage, l'avocate n'avait pu décrocher ses yeux des fesses de la belle russe qui montait devant elle. Ce jean était vraiment divin et lui enlevait quelques points de capacité de réflexion. En même temps, depuis que Magda lui avait clairement fait comprendre qu'elle avait envie d'elle, c'est en mode automatique que la blonde la suivait sans protester.
Elle tourna un peu sur elle-même, analysant l'endroit qu'elle ne connaissait pas. Des rideaux opaques aux fenêtres, elle apprécia. Un bureau, une chambre probablement destinée à des voyages professionnels. Une odeur de fleur se diffusait dans la pièce et le double-vitrage les coupait du bruit environnant.
- Ça va ? demanda la voix qui la sortit de ses pensées.
Elle se retourna et tomba sur le doux sourire de la belle russe qui l'observait sans amorcer un geste, le dos appuyé contre la porte qu'elle venait de fermer. Émilie hocha la tête en tentant de se détendre par tous les moyens. Il lui était si étrange d'être ainsi enfermée dans cette chambre avec elle. Elle avait la sensation que tous les interdits s'envolaient même si elle ne se rappelait que trop bien qu'elle était le genre de personne à avoir besoin d'interdit, au risque de faire une connerie.
- Tu sais qu'il n'y a aucune obligation ? reprit Magda. Je ne te force à rien.
- Je sais, répondit la blonde en avançant d'un ou deux pas sans pour autant vraiment détruire la distance qui les séparait.
Elle n'était pas certaine de ce qu'elle était censée faire. Si elle devait la dévorer ou s'enfuir en courant. Elle avait l'impression de tout oublier, de ne plus rien savoir faire comme un prépubère de quinze ans qui ne savait même pas par où commencer pour toucher une fille. Toutes ses convictions s'envolaient en ne laissant que celle-ci : je veux lui plaire. Et mon dieu que c'était difficile de douter de tout et de se détester encore un peu plus face à quelqu'un qui avait tout l'air d'être le meilleur foutu humain de cette foutue planète.
- Il va falloir que tu te détendes, sourit Magda en remarquant l'état d'âme effroyable dans lequel semblait être son tendre avocat. Et pour ça, il faut que tu me parles, chantonna-t-elle en se plaquant le plus possible contre la porte en bois froid alors qu'elle luttait si fort pour ne pas simplement arracher sa chemise.
La sorcière dû faire appel à tout son self control. C'était une chose qu'elle avait connu avec Giulia, qu'elle n'avait pas réexpérimenté depuis. Plus jeune, pour tout ce qui concernait le plus insignifiant des plaisirs charnels, elle ne réfléchissait pas et fonçait tête baissée. Puis elle avait eu peur de brusquer Giulia, et craignait de brusquer Émilie aujourd'hui. Suivant sa ligne de conduite insupportable de ces derniers mois, elle tenta donc d'ignorer les épaules larges du grand corps face à elle, ses longues jambes, les muscles de ses avant-bras si tendus qu'elle les voyait rouler sous la peau blanche. Oui, rester contre la porte semblait être nécessaire pour ne pas céder à la tentation.
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32° Fahrenheit
Romance(Suite direct de Trois Mille euros Net) La blonde avait légèrement souri à son humour douteux mais avait su se dérider un peu face à sa jovialité. Peu à peu, au fil de la journée, elle avait doucement compris comment Giulia avait pu tomber dans ses...