Chapitre 25 : Oui, toute la vérité, votre honneur.

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Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien. 

Un chapitre qui remet les compteurs à zéro aujourd'hui, j'espère qu'il vous plaira. J'attends vos retours ;) 

En accord avec le titre du jour, moi aussi je vous dois toute la vérité. Je traverse un peu une période à vide depuis quelque temps. Disons seulement que je ne suis pas au top de ma santé mentale et que, par conséquent, mes capacités à écrire en prennent un coup... J'ai encore quelques chapitres d'avance sur vous mais pas autant que j'aimerais. Bon, en soi, il n'y a pas de raison pour que je ne parvienne pas à rattraper mon retard, cependant, je tenais à vous prévenir que l'exercice ne m'était pas si facile. En réalité, je pense que la fin de l'histoire n'est pas si lointaine. Dans le meilleur des cas, je garderai mon rythme actuel. Au pire, je vous tiendrai au courant en temps voulu. J'espère que cela vous convient. Dans tous les cas, je vous remercie de me lire avec toujours autant de bienveillance. 

Prenez soin de vous, et à dimanche prochain ;) 

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Émilie prit une grande inspiration alors qu'elle se confrontait à la porte close de la chambre de sa fille. Elle avait fumé une cigarette sur le balcon avant de venir ici, la réglisse n'était pas parvenue à calmer ses nerfs. Quelle idée avait-elle eu que de vouloir gérer ça alors qu'elle ne savait même pas par où commencer. Tout ce qu'Alessandra avait dit était vrai et, bien qu'avocate, elle avait plutôt l'impression qu'elle allait assister à son propre procès. Mais d'un autre côté, il allait bien falloir qu'elle paye la facture à un moment, n'est-ce-pas ?

Elle toqua contre le bois, n'eut droit à aucune réponse, entra quand même. Elle ne passa que sa tête dans l'entrebâillement de la porte et trouva une forme allongée dans le lit de sa fille. La forme lui tournait le dos et ne semblait pas plus encline au dialogue.

- Aless' ? Je peux entrer ? essaya-t-elle en se rendant compte à quel point certaines habitudes lui manquaient.

- De toute façon, je n'ai pas mon mot à dire, grogna la jeune fille en haussant les épaules.

- Je peux te laisser tranquille si tu préfères.

Alessandra parut réfléchir puis soupira enfin :

- Non, entre c'est bon...

Prudemment, l'avocate pénétra dans la chambre et referma la porte sans un bruit derrière elle. Elle analysa un instant la pièce parce qu'elle n'y entrait pas souvent. Elle vit des livres, beaucoup de livres. Des dessins aussi, qui recouvraient presque tout un mur. Sur le bureau, des tubes de peinture, des pinceaux mal nettoyés, des pastels, des craies, et d'autres outils qu'elle ne connaissait même pas. L'aspect bordélique de l'endroit la fit sourire parce qu'elle se dit que même si Giulia avait élevé leur fille presque toute seule, Alessandra avait un peu d'elle tout de même.

Elle approcha et s'assit au bord du lit sans un mot de plus. La forme ne bougea pas et les enferma dans un silence désagréable. Enfin, après ce qui sembla une éternité :

- T'es amoureuse de Magda ?

La question la prit un peu au dépourvue mais elle savait qu'elle lui devait la vérité, oui, toute la vérité, votre honneur.

- Oui.

- Et t'es amoureuse de Maman ?

- Je n'ai jamais cessé d'être amoureuse de ta mère, avoua Emilie peut-être un peu trop vite.

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