Chapitre 21 : Ciao, Bella !

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Bonjour à tous ! J'espère que vous allez bien. 

Chapitre de transition aujourd'hui, vous savez ce que j'en pense. Pas très long, vous m'en excuserez. Bonne nouvelle, j'ai rattrapé mon retard, les prochains chapitres sont donc assurés. J'espère que celui-ci vous plaira. 

Je vous souhaite à tous une bonne semaine, 

prenez soin de vous, 

Tendrement, Lou De Peyrac. 

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- Non mais un mec me demande de me déshabiller en public et tu ne dis rien toi ! s'exclama Magda, rouge de colère en se glissant tant bien que mal à travers la foule de voyageurs.

- C'était un agent de sécurité, mon ange, il faisait simplement son travail, il n'y avait rien de lubrique dans sa demande, assura Giulia en tirant une valise derrière elle.

- Comme si j'allais tuer quelqu'un avec ma ceinture et mes talons, soupira la rousse. Et toi alors ! grogna-t-elle en jetant un regard furibond à Émilie.

- Bah moi à sa place je t'aurais sans doute demandé la même chose et il y aurait eu quelque de lubrique dans ma demande, rit l'avocate.

La sorcière envoya son poing cogner mollement dans l'épaule d'Émilie, ce qui fit rire celle-ci plus qu'autre chose.

Leur départ pour Rome avait été organisé en quatrième vitesse. Giulia, probablement la plus pragmatique des trois, était parvenue avec une aisance remarquable à réserver billets d'avion et hôtel en un temps record. Et la belle femme d'affaires, aussi performante soit-elle, avant rencontré les premiers inconvénients de vivre avec deux personnes.

- J'espère que leur lit double sera assez grand, avait-elle soufflé en réservant une suite dans un des plus chics hôtels de la capitale italienne.

Une liste de recommandations et surtout une plus longue liste d'interdictions avait été religieusement répétée à Alessandra.

- Non mais c'est bon, maman, vous ne partez même pas une semaine ! Fais-moi confiance un peu ! s'était presque indignée l'adolescente face aux réticences de Giulia.

- Ce n'est pas que je n'ai pas confiance mais je ne suis guère enchantée à l'idée de te laisser seule, avait renchérit l'italienne.

- Et tu vas faire quoi ? Engager une gouvernante ?

Magda et Émilie avaient ri à la remarque effrontée de la jeune fille, ce qui leur avait valu un regard noir de Del Vecchio. Giulia avait finalement battu en retraite après avoir fait promettre à Alessandra d'appeler Bob au moindre problème. Curieuse, sa fille avait voulu en savoir davantage sur ce voyage improvisé. La version officielle qu'on lui avait servie : il faut qu'on règle certaines choses par rapport à ta grand-mère. Ta mère sera un avocat d'une aide précieuse.

Alessandra n'avait rien relevé mais n'était pas stupide pour autant et se souvenait qu'Émilie avait toujours été l'ex-femme de sa mère et non son avocat.

Les détails réglés, leur périple avait alors pu commencer et cela avait débuté par une Magda furieuse qui s'était indignée de devoir ôter quelques vêtements après avoir sonné au portique de la sécurité de l'aéroport. Une Magda d'ailleurs quelque peu tendue puisqu'elle s'était soudainement rendu compte qu'elle était terrifiée à l'idée de monter dans un avion.

32° FahrenheitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant