Juste toi ! Tome 1- Stitches [Tom Holland ❤️]

CHAPITRE 36 : Press people and headlines

// Vanessa //

Ça y est ce matin, je vais me faire torturer par ma meilleure amie. Bon j'exagère un peu quand je parle de tortue surtout pour du shopping. En général j'aime faire les magasins mais là, il s'agit de les faires pour me trouver une robe pour l'événement où Tom m'a invité. Et Sofia a décidé de m'en mener dans un magasin qui font ce genre de tenue et qui au niveau budget n'est pas vraiment dans le mien. C'est surtout que je ne suis pas habitué à porter se style de robe. Au final, je me dis qu'on va passer une super journée entre fille.

Sofia me guide dans la rue où se trouve le magasin en question. Exceptionnellement, elle a décidé de prendre un garde du corps pour nous accompagner, elle c'est dit au cas où, on ne sait jamais. Enfin bref, cela me dérange pas et puis de toute façon mon attention est vite attiré ailleurs. Du coin de l'œil, j'aperçois une photo qui met familière dans un kiosque/presse. Je m'y approche comme au ralenti, complètement déconnecté de ce monde. J'ai même l'impression que mon cerveau c'est mis en pause. Je prend l'un des magazines people qui jonche le stand et me fige littéralement quand je vois ce qui orne la première page de couverture : en première plan une photo de Tom et moi, prise hier soir quand on rentrer du resto. Tom essayant de cacher mon visage, sûrement une photo prise par l'un des paparazzis d'hier soir. Il y a également une petite photo de moi pour bien voir mon visage, elle a sûrement été récupéré sur les réseaux sociaux et la dernière qui me paralyse, coupant ma respiration totalement. C'est l'une des photos que Zendaya a volé dans le téléphone de Tom. L'une où on me voit dénudé en cachant ma poitrine avec mon bras et mon visage caché par mon téléphone étant un selfie. Je suis complètement dérouté, déconnecté. Mais le pire dans tout ça, c'est le titre qui accompagne le tout :

"LA NOUVELLE PETITE AMIE DE TOM HOLLAND PAS SI FAROUCHE QUE ÇA ! ".

Ok, c'est la goutte d'eau, je crois même que l'oxygène n'arrive même plus à mon cerveau ou même mes poumons. Comment c'est possible que cette photo apparaîsse ? Je croyais que tout était arrangé, c'est ce que Tom m'a dit. D'un seul coup des mains ce posent sur mes bras.

- Ness tout va bien ?

Je sursaute en entendant la voix de Sofia, comme si, je subissais un violent retour dans le monde réel. Je n'arrive même pas à sortir un son de ma bouche et pourtant elle est ouverte prête à dire quelque chose mais rien, rien ne sort. Puis d'un seul coup mes mains tremblent, suivi de tout mon corps et instinctivement je porte mes mains à ma poitrine ne sentant plus l'air rentrer dans mes poumons. Je suffoque doucement réalisant que ce que je vois sous mes yeux est bien réelle. Ma respiration devient saccadé et Sofia le remarque. Elle me prend le magasine des mains pour le reposer puis m'attire dans le sens inverse de notre véritable destination.

- on rentre, il faut absolument la ramener. Dit-elle a son garde du corps qui nous suit.

En direction de la voiture qui est malheureusement garer plus loin, je suis comme si mon esprit était hors de mon corps et tout me paraît différent. J'ai même l'impression que tout le monde me dévisage, comme si ils m'avaient reconnu. Regardant chaque passant et observant tout autour de nous, je me sens d'un seul coup oppresser comme, encercler. Plus rien ne va, une crise est entrain de s'enclencher mais je n'arrive pas à m'exprimer alors là seule solution pour que Sofia comprenne, je lui presse la main aussi fort que je le peu, car à ces moments là ma force m'abandonne.

- j'ai compris ma belle, encore quelques mètres et on est à la voiture. Tout va bien y a personne enfin, ils ne sont pas tous là te juger ou quoi que ce soit d'autre.

Comment elle fait pour savoir ce que je penses ? On arrive enfin à hauteur de la voiture, le garde du corps l'ouvre et Sofia me fait monter en premier puis cherche mon inhalateur dans mon sac pour me le donner. Je retrouve doucement mon air mais j'ai encore du mal, en réalité je suis dévasté et je m'écroule en me recroquevillant sur moi même.