Le diable et son histoire ( tome 2 )

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 49 - 𝐭𝐮 𝐦'𝐚𝐬 𝐞𝐮 -

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Après une nuit troublée par les échos des cris de Kaila, je me suis éveillé, cherchant une issue à mes pensées tourmentées. Un besoin impérieux m'a poussé vers la salle de bain, où l'eau chaude délivra mon esprit des tourments de la nuit passée.

Revenant à la réalité, l'enveloppe douce d'une serviette autour de la taille, je me suis dirigé vers ma garde-robe, mais me suis retrouvé face à un cruel dilemme : une pénurie de sous-vêtements. Avec résolution, je me suis rendu à la cuisine pour accéder à la machine à laver. Là, une scène inattendue m'a frappé : Kaila, assise à la table, savourait un café matinal. Son regard surpris, à la vue de mon corps à demi dénudé, a évoqué en elle une émotion intense qui laissa entrevoir une part d'ombre dans son regard habituellement impassible.

- Est-ce que ça va ? ai-je demandé.

- Hhmm, a-t-elle répondu.

Par une étrange impulsion, plutôt que de me rendre vers l'appareil à lessiver, mes pas m'ont portée vers elle.

- Je tiens à te féliciter, ai-je déclaré.

- Et pourquoi ?

- Pour avoir réussi à me rendre jaloux au point de mal dormir, ai-je dit.

Sans hésitation, mes lèvres ont rencontré les siennes dans une étreinte passionnée. Un torrent d'émotions s'est déversé en nous alors que nos langues entamaient une danse enflammée. Mes mains ont exploré avec délice le contour de son visage, caressant la douceur de sa peau. Lorsque le besoin d'air s'est fait sentir, nos lèvres se sont finalement séparées, laissant place à un sentiment de vide et de manque. Mes pouces ont effleuré tendrement ses joues, capturant ce moment de tendresse et de complicité entre nous. Nos regards se sont croisés, empreints d'une intensité nouvelle, révélant nos sentiments mutuels dans un souffle commun.

- Tu m'as eu, ai-je déclaré avant de l'embrasser à nouveau, mais cette fois-ci, mes mains se sont serrées autour de son cou d'une manière tendre et non meurtrière.

À mesure que nos lèvres se rencontraient, ses mains parcouraient délicatement ma silhouette, glissant le long de ma peau jusqu'à atteindre la serviette qui me couvrait. Lorsqu'elle sentit mon désir monter en moi, son regard s'embrasa et elle laissa échapper un léger soupir avant de m'embrasser passionnément, m'entraînant vers sa chambre. La serviette humide glissa de mes épaules pour finalement tomber sur le carrelage frais de la cuisine, laissant nos corps nus se fondre l'un dans l'autre.