Le diable et son histoire ( tome 2 )

𝐂𝐡𝐚𝐩𝐢𝐭𝐫𝐞 52 - 𝐧𝐞 𝐩𝐥𝐞𝐮𝐫𝐞 𝐩𝐚𝐬 -

Kaila

Lorsque l'ombre du silence envahit la pièce, klem s'assit délicatement à mes côtés, offrant sa présence silencieuse et réconfortante. Dans un instant de vulnérabilité, je me laissai emporter par mes émotions et laissai mes larmes couler librement, remplissant l'espace de nos respirations entrecoupées. C'est alors que Diavolo, avec une compassion infinie dans ses yeux, prit la parole pour apaiser mon chagrin et éclairer le chemin vers la guérison.

- Ne pleure pas piccola rosa, me demanda-t-il en essuyant mes larmes avec ses pouces.

- Comment veux-tu que j'arrête de pleurer alors que celui que j'aime ne m'aime pas autant que je l'aime ?, déclarai-je.

- Ce n'est pas que je ne t'aime pas, c'est simplement que ta dépendance affective rend les choses compliquées après avoir perdu mon premier amour, expliqua Diavolo.

- Pourquoi avoir tenté l'aventure si tu savais que tu n'allais pas réussir à me supporter ?, demandai-je en le regardant droit dans les yeux.

- Je ne sais pas, Kaila. J'ai juste écouté mon cœur pour une fois, mais mon cerveau a repris le contrôle. Je suis désolé de te faire souffrir à cause de mes problèmes, je suis tellement désolé si tu savais, dit-il en prenant mes mains entre les siennes.

Dans un moment de désarroi et de vulnérabilité, j'avais offert à cet être aimé toutes les parts de moi-même, sans retenue. Malheureusement, il avait cruellement piétiné cet amour, préférant éviter toute souffrance supplémentaire. Je me retrouvais désemparée, un gouffre béant dans mon cœur. Pourtant, le contact apaisant de ses mains sur les miennes réchauffait quelque peu mon être, insufflant un brin d'espoir. Un espoir ténu, mais rassurant.

Nos vies étaient en désordre, nos démons intérieurs encore à apprivoiser. Nous devions chacun affronter nos tourments avant de pouvoir prétendre à un bonheur conjoint. C'était une dure réalité, mais nécessaire pour notre propre bien-être. Et quand enfin les obstacles seraient levés, je priais silencieusement pour que nos chemins se rejoignent à nouveau.

Alors que mes pensées tourbillonnaient, Diavolo prit la télécommande et lança une série sur Netflix, "Bridgerton". Épuisée par les émotions de la journée, je m'assoupis sur ses genoux, bercée par ses douces caresses dans mes cheveux. Dans les méandres de mes rêves, j'imaginais un futur où l'amour triomphait, où nos tourments n'étaient que lointains souvenirs. Un rêve fugace, mais ô combien réconfortant.

Au réveil, la réalité me cueillit brutalement. Diavolo avait disparu, laissant la place à un visage familier. Le vide de son absence criait sa présence, et mon cœur se serrait. Le doux rêve s'était dissipé, laissant place à une amère réalité.