Je... quoi ? Il a dit quoi ? Le manque de sommeil doit me monter au cerveau !
Complètement choqué par sa remarque, je ne le quitte pas des yeux alors qu'il s'assoit dans le fauteuil. Est-ce qu'il serait attiré par moi, malgré la froideur et la distance qui existe entre nous ? Mon regard dévie de son visage à son torse nu, je n'aurais jamais dû sortir de cette chambre... Comment est ce que je suis sensé agir normalement à côté de lui après avoir vu son corps musclé comme un dieu grec ? Je n'arriverais jamais à pensé à autre chose quand il portera ses belles chemises...
Il faut que je me reprenne, pense à Marek ! Marek, ton copain avec qui ton père veut te marier. Pas à Adagio, torse nu dans son fauteuil entrain de te dévorer des yeux.
La façon dont ses yeux scanne mon corps mais plus particulièrement mes jambes nues, m'échauffe bien plus que je n'oserais jamais l'admettre. Jamais il ne m'avait regarder de cette manière, avec envie... Avec intérêt... Je pourrais rentré dans son jeux et voir jusqu'où cette histoire va me mener mais il faut que je respect les limites que je me suis imposé. Et je ne sais pas si j'arriverais à le faire en restant proche de lui avec cette tension qui s'installe entre nous.
Je retourne dans la chambre sous le regard toujours brûlant d'Adagio. Et sans comprendre ce qu'il me passe par la tête je lâche :
- Viens dans le lit. Tu as le droit de te reposer correctement aussi.
- Parce que tu crois que j'arriverai à fermer l'oeil dans le même lit que toi ?
Je dois rêver. Il me drague ? Il me fait clairement des allusions, je ne deviens pas folle. Si je rentre dans son jeu il n'y aura aucun retour en arrière. Je le sais, c'est un aller sans retour. Mon cœur s'emballe en sachant très bien quel décision je vais prendre.
- Tu n'arrives quand même pas à les fermer dans ce fauteuil alors viens.
- Tu sais ce que tu es en train de faire Alvia ?
- Je joue avec le feu Adagio.
Lentement il se lève pour s'approcher de moi et de la porte que je bloque de mon corps. Il paraissait déjà incroyablement imposant assit mais alors debout devant moi avec ses trente centimètre en plus que moi... J'ai l'impression qu'il pourrait m'écraser simplement en me prenant dans ses bras. Je me décale contre le chambrant de la porte pour pouvoir le laisser entré dans la pièce. Nos torses se frôle alors que nos yeux ne se quitte pas une seconde.
De l'eau ! Il me faut de l'eau ! Sans prêter attention à l'homme qui s'installe dans le lit, je me dirige le plus vite possible vers le frigo ou je trouve une petite bouteille d'eau que je bois rapidement. Si son but c'est de me faire mourir d'hyper-tension, il va vite y arriver ! Qu'est ce qui vient de ce passer, bon sang ?
Presque à reculons, je retourne m'installer dans le lit. Adagio a eu la gentillesse de ce mettre dos à moi, mais ça n'arrange rien à la température de mon corps. Ainsi allongé sur le côté je peux voir tout les muscles de ses épaules et de son corps contracter. Est-ce qu'il serait aussi tendu par ce qu'il vient de se passer ? L'envie de le toucher pour le détendre traverse mes pensées, mais je serres les mains contre mon corps et me retiens de faire quelque chose qui risque de le brusquer.
Et puis je dois respecter les limites.
Adagio se retourne si rapidement que je n'ai pas le temps de détourné les yeux. J'essaie quand même de donner le change en ne restant pas bloqué sur ses pectoraux mais en le regardant dans les yeux. Si je voulais un peu faire descendre la température, c'est complètement raté avec cette tension qui est remonté en flèche.
- Je sens ton regard me transpercer la nuque.
- Désolé, je ne voulais pas te déranger.
- Est ce que j'ai dit que ça me dérangeait ?
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Libère moi
RomanceAprès ses études Alvia commence enfin à faire le travail qu'elle a toujours voulu. Elle a tout pour elle : Un petit ami, Un travail, Une famille, Une vie parfaite, C'était sans compter l'arrivé d'Adagio son collègue de travail un peu trop froid.