Chapitre 23 : Alvia

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Allongée sur le dos, Adagio me surplombe de tout son corps. J'attends ce moment depuis des semaines, attendant que mon corps s'habitue assez au toucher de l'homme qui me met dans tout mes états pour enfin lui donner le feu vert. Il n'est pas encore totalement prêt, mais je n'arrive plus à combattre cette envie de lui qui me consume, et je lui fais assez confiance pour le laisser effacer les mains des monstres qui ont abusé de moi, de mon esprits.

Depuis deux semaines, je le laisse caresser ma peau. J'attends avec impatience chaque moment ou il pose ses lèvres sur mon front, dans mon cou. Quand, sans même s'en rendre compte, il enflamme mon corps en glissant sa main le long de mes reins lorsqu'il passe derrière moi. Alors aujourd'hui, quand ses lèvres se sont posées sur mon crâne, parce qu'il venait de tirer trop fort sur mes cheveux en jouant avec, je n'ai plus su me retenir. J'ai besoin qu'il soit celui qui me soigne, celui qui prendra soin de moins comme personne n'a jamais su le faire.

Et quand ses lèvres ont murmuré qu'il ne voulait pas baiser mais me faire l'amour, je n'ai plus eu aucun doute. Jamais personne ne m'avait dit ce genre de choses. Jamais un homme n'avait fait paraître cet acte aussi important, sentimentalement parlant. Alors je sais que j'ai fait le bon choix en laissant mon corps entre les mains d'Adagio, parce qu'il en prendra soin comme si c'était la plus belle chose qu'il n'ait jamais vue au monde.

Après un baisser enflammé, Adagio s'est décollé de moi et observe avec attention ce qu'il se passe dans mon regard. Il essaye de se persuader qu'il ne fait pas une erreur, qu'il ne va pas trop vite pour moi. Je fais taire ses interrogations en posant mes mains sur ses joues pour l'attirer à moi. Il ne lui en faut pas plus pour prendre possession de mes lèvres, sauvagement, avec impatience. Il ne prend pas seulement possession de mes lèvres, mais c'est tout mon être qui lui appartient à partir de maintenant. A travers se baiser, il me revendique toute entière.

Mon âme.

Mon corps.

Mon cœur.

Ses mains glissent délicatement sous mon t-shirt, le long de ma taille, en contraste absolu avec le baiser passionné que nous échangeons. Ma peau, qui frissonne sous son contact, en veut plus. Mon bassin, dans un mouvement de frustration, se soulève et rentre en contact avec l'érection qui déforme son jogging.

Il ne lui en faut pas plus pour laisser sa main descendre entre mes deux cuisses. A travers la culotte que je porte, il caresse mon intimité. Je grogne de frustration quand ses lèvres se décolle des miennes, mais quand mon regard rencontre le sien, remplit de désir, je sais que je suis prête à donner mon corps à cet homme sans confession. Ses doigts continuent de jouer avec mon intimité alors qu'il remonte mon t-shirt jusqu'à me le retirer avant de le lancer à travers la pièce.

Il commence à déposer de doux baisers le long de mon cou, sous mon oreilles, jusqu'à se retrouver face à mon poitrine. Il se met à embrasser mes tétons dressés sans jamais arrêter de me murmurer à quel point « Je suis belle », « Parfaite », « Incroyable ». Mes mains, agrippées à ses cheveux, suivent les mouvements qu'il fait en passant d'un sein à l'autre, mais quand il commence à descendre jusqu'à poser les genoux par terre, je n'ai pas d'autre choix que de lâcher cette chevelure que j'ai toujours voulu maltraiter pendant que je criais son prénom.

Je me laisse faire quand il m'aide à m'asseoir dans le fauteuil, quand il passe ses mains le long de mes hanches, qu'il attrape les côtés de mon sous vêtement, qu'il fait glisser avec une lenteur qui me consume de l'intérieur. Jamais je n'ai eu aussi chaud en regardant un homme me déshabillé. Jamais je n'avais vu une telle passion dans le regard d'un homme qui me voyait nue pour la première fois.

Libère moiOù les histoires vivent. Découvrez maintenant