Fiore

Chapitre 5

Emilio

Quelques jours avant,

Alors que la tension me submergeait, j'entendis des voix derrière moi, suivies de mains qui agrippèrent à mes bras. Je me retournai brusquement, laissant tomber cette pauvre fille à terre. Elle n'était que sa fille, la fille de l'homme qui m'a tout volé, mon enfance, ma mère et mes sœurs, tout cela pour s'élever dans une mafia qui espère plus puissante que la mienne mais jamais il n'arrivera à ma cheville ni même sa fille pourrit gâter. J'avais besoin d'air, sentant l'étouffement me gagner alors que ma colère grondait envers cette fille qui devait être l'héritière de son père mais dans son histoire une chose me parut louche pourquoi es-ce-t-elle qui aller la reprendre alors que son frère était plus grand et plus expérimenté. Sur les papiers que Ross, nous avait montré en conseil des mafias, sa fille devait reprendre. Revenant à sa cellule, je la trouvai endormie. Elle était toujours vêtue de ses habits de travail, en apparence elle ressemble à ses filles si pure et innocente mais elle est loin d'être ce genre de fille, j'ai vu dans ses yeux qu'elle n'avait pas peur elle est comme résigner.

Tommy se tint à mes côtés, « elle peut nous être utile, son père peut faire semblant de ne pas s'intéresser à elle, mais c'est probablement faux. Après tout, c'est son père. Tu auras ta vengeance, mais ne tue pas d'innocents » me dit-il d'une voix convaincante.

Je relevai les yeux, conscient que cette fille n'était en rien responsable, mais la présence de Tommy à mes côtés rendait la situation encore plus difficile à gérer.

« Que devrions-nous faire d'elle, alors ? » lui demandai-je soupirant de frustration

« Laisse-la sortir et propose-lui de travailler pour nous » répondit Tommy en nettoyant le sang qu'il portait sur ses vêtements

« Veille à ce qu'elle ne manque de rien en nourriture » lui ordonnai-je en me levant et en me dirigeant vers la sortie

Montant à mon bureau, je laissai libre cours à ma colère en détruisant tout sur mon passage. Vases, ordinateur, piles de papier, tout fut réduit en morceaux sous l'assaut de ma rage.