Chapitre 11

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Le père de Safia se leva pour exiger le test immédiatement, il fit un geste en arrière vers la porte qui s'ouvre pour révéler Victoire. Apercevant sa mère, Victoire courut dans ses bras qui l'attendaient. Safia se leva elle aussi et se précipita vers sa fille ; l'enveloppant dans une étreinte – des larmes coulant sur son visage mais avec un sourire sincère qui illumina tout son être. C'était la première fois que je la voyais aussi ravie. Elle était si belle que c'est aujourd'hui que j'ai vraiment compris l'expression « sourire jusqu'aux oreilles ».


Alors que j'étais perdu dans mes pensées, la voix de Ross m'a ramenée à la réalité.

"Je partage votre joie pour ces retrouvailles mais il faut procéder au test maintenant ; nous avons déjà perdu assez de temps." Ses paroles m'ont frappé

Comment un père pouvait-il envoyer sa fille vers une mort certaine ? Le test impliquait que chaque clan (3 au total) sélectionne 4 individus qui frappaient à tour de rôle une personne désignée avec n'importe quel objet pendant 2 minutes sans représailles. Je tournai la tête vers cette femme blonde aux yeux bleu, tellement heureuse que sa fille soit présente qu'elle ne nous écouter même pas. Elle avança vers nous et me tend Victoire, je la prenais et je vis que cette enfant est le portrait craché de sa maman.

*"J'accepte, faisons-le rapidement", déclara-t-elle, et je m'avançai pour me placer devant elle, prêt à la protéger.

"Emilio, elle a accepté, alors laisse-la entrer réellement dans ta famille", déclara son père, sortant son arme, tout comme ses gardes, et les miens également.

Tommy prit la petite, et Steve me tira le bras vers lui, murmurant :

"Nous trois, nous allons nous désigner pour notre clan, et je vais demander à un des gardes. Quand ce sera notre tour, nous aviserons, d'accord ?" Steve alla voir le garde en question.

"Rendez-vous dans 10 minutes au sous-sol", annonça Hugo, le chef de la mafia James.

Je ne savais pas s'il allait vraiment le faire. Hugo était un homme avec des principes et des valeurs, mais le stress montait. Je me dirigeai vers ma famille, mais elle, elle ne me regardait pas. Elle reprit sa fille, mais avant que je puisse lui parler, un homme la prit dans ses bras.

"Je te remercie d'avoir pris soin d'elle, Charly ma dit qu'il devait partir en mission", dit-elle en pleurant. Je compris que cette personne était importante pour elle. J'avais pu la voir en lui. J'avais devant moi le tableau de la petite famille parfaite. Elle tenait sa fille dans un bras, et l'autre était posé sur le dos de l'homme. Je m'approchai d'eux quand l'homme qui l'enlaçait se tourna vers moi.

Il me fit signe de le suivre, et je le fis. Il me dit : "Prends soin d'elle, c'est ma sœur. Alors ne lui fais pas de mal et accepte sa fille chez toi." Je ne sais pas pourquoi, mais j'étais rassuré de ce qu'il me disait.

Avant que je parte, il me prit le bras et me dit : "Sauve-la de la mort certaine qui lui tourne autour, s'il te plaît." Je sortis et avançai aux côtés de mes frères au sous-sol.

Safia ne parlait pas, les garçons étaient devant. Je tournai la tête vers elle, mais quand elle vit que j'allais ouvrir la bouche, elle partit rejoindre mes frères. «Promettez-moi que si quelque chose m'arrive, vous prendrez soin de ma fille comme si c'était la vôtre et que vous continuerez à la suivre à l'hôpital", prononça Safia, les larmes aux yeux.

Les garçons la prirent dans leurs bras avec Victoire. Elle laissa Steve prendre Victoire avant de l'embrasser une dernière fois. Tommy lui chuchota que tout allait bien se passer et que Victoire avait besoin d'elle pour sa greffe. Elle le regarda dans les yeux, comme si elle ne comprenait pas ce qui se passait, et avant qu'elle ne puisse ouvrir la bouche,

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